Nouvelle vente, nouveaux achats

Nous sommes emportés dans un véritable tourbillon au sein de notre portefeuille.

Tout d’abord la nouvelle vente : nous venons de céder notre participation dans la société organisatrice d’évènements dans les casinos et de tournoi de poker : WPT Enterprise.

Cher lecteur, nous vous épargnerons les traditionnelles bouteilles de champagne et feux d’artifice car nous supposons que vous commencez à connaître la musique : la société a été vendue à un cours qui représente plus de 4 fois notre coût d’achat d’il y a 6 mois et demi.

Les achats à présent :

Pour employer le solde des liquidités dégagées par la vente de Medialink, nous avons acheté hier une deuxième société, américaine elle aussi, présentant un ratio net net de 0,30 et une valeur d’actif net tangible de 5,89. Sa solvabilité est de 93 %. Nos abonnés vont pouvoir prendre connaissance par mail du nom de cette société.

Un deuxième achat a été réalisé « à l’insu du plein gré » de votre serviteur. En voulant réinvestir la trésorerie dégagée par la vente de WPT, nous avons acheté par erreur une société déjà présente dans notre portefeuille, en réalité celle achetée mardi qui constituait déjà un remplacement partiel de Medialink. Comme vous le voyez, nous ne vous épargnons aucun détail même nos erreurs les plus idiotes. Nous allons discuter entre nous sur la suite à donner à cette bévue : vente ou conservation des actions achetées en trop ? Et renvoi immédiat du fautif 🙂

Pourquoi nous investissons dans des daubasses (bis)

Souvenez-vous cher lecteur : dans notre article du 12 mai dernier (2009) nous écrivions : « un grand nombre d’études a démontré que, lorsqu’un investisseur achète des actions bon marché d’une société négligée par les marchés , il en sera mieux rémunéré pour le risque (apparent) qu’il prend qu’un investisseur qui achète les actions d’une société performante qui faisait déjà partie de celles que tous les investisseurs s’arrachent ».

Reconnaissons que cette affirmation que nous assénions avec force manquait un peu d’arguments concrets.

Cependant, la bande des daubasses ne voudrait pas lancer pareille assertion sans au moins vous apporter un début de preuve. Continuer la lecture de Pourquoi nous investissons dans des daubasses (bis)

Les remplaçants de Medialink

Nous cherchons activement des successeurs à Medialink : une daubasse remise au goût du jour par Mr Market. 

Nous avons cherché ici … 

 

et ici … 

 

 … pour finalement dénicher une jolie petite daubasse américaine cotant à 0,17 fois son fond de roulement net et présentant un rapport actif net tangible/cours de 660 % . Malgré sa relativement faible solvabilité de 51 %, nous avons été séduit par le potentiel de hausse. 

Nous envoyons à nos fidèles abonnés un mail pour leur dévoiler le nom de cette société.

Et nous sommes à l’affut pour tenter de pêcher à bon prix une deuxième daubasse. Nous vous tiendrons évidemment au courant.

Bas les masques ! – Axcelis

Comme nous l’avons déjà signalé, depuis quelques semaines, nous taisons le nom des sociétés que nous acquérons afin de permettre à nos abonnés de les acquérir tranquillement.

Une de ces sociétés, acquise il y a trois semaines, a déjà vu son cours s’apprécier de 37 %.

Elle a d’ailleurs été considérée comme la « Super daubasse » pendant plusieurs semaines et classée en bonne position dans la liste « top 5 » que nos abonnés « premium » reçoivent chaque semaine.

Pour vous tous chers lecteurs, il est temps de tomber le masque : cette société s’appelle Axcellis et nous vous présentons sa fiche technique ci-dessous.

Le 18 Mai 2009

Axcellis Technologies

http://www.axcelis.com/

Nous avons acheté, Axcellis Technologies , Ticker Yahoo : ACLS
Le 18 Mai 2009

A un prix net de frais de : 0.4112 USD
Au 31 Mars 2009 : Son actif Net-Net s’élevait à 1.9384 USD
Le Ratio Net-Net est donc de : 0.2064
Au 31 Mars 2009 : son ratio de solvabilité s’élevait à : 110.11%

Présentation de la société

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La société Axcellis technologies a été fondée en 1995 à Beverly, Massachusetts.

Elle fabrique des implantations d’ions et divers équipements utilisés dans la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, en Europe et en Asie.

Ses produits comprennent une ligne de haute tension pour diverses applications, et une ligne de plaquettes connue sous le nom de plate-forme Optima, qui comprend les Optima HD, l’Optima XE, Optima et le MD.

Elle fournit également des services, pièces de rechange, mise à niveau du matériel, entretien et formation client.

La société vend ses équipements et services par le biais de ventes directes et de distributeurs.

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Qu’avons-nous acheté dans cette société ?

Nous avons principalement acheté des liquidités pour 0.77$ par actions, un stock pour 1.36$ par action et des créances commerciales pour 0.20$ par action

En fait un actif courant pour une valeur de 2.48 $ par action du quel nous avons déduit l’ensemble des dettes de 0.54$ par action, soit un actif Net-Net de 1.94$ par action que nous avons payé 0.4112$ par action.

Nous remarquons tout d’abord que les liquidités de la société couvrent 1.4 X l’ensemble des dettes de la société, ce qui lui offre une solidité financière importante. Nous remarquons également qu’au prix payé pour acquérir des parts de cette société, que le marché nous offre une nouvelle fois l’ensemble des stocks gratuitement. Des stocks au 31 mars qui était constitués de 64% de matières premières, 24% de produits semi finis et 13% de produits finis……Cette ventilation nous laisse penser que la valeur du stock inscrite au bilan est conforme à la réalité et ne réservera pas de mauvaise surprise….

Le marché nous offre également en plus de ces stocks gratuits l’ensemble de l’immobilier de la société qui, en valeur d’acquisition, représente 0,77 $ par action.
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Durant l’année 2008, la société a généré une perte d’exploitation de 1,82 usd par action. C’est énoooorme nous direz-vous. Pas tant que cela si on se penche sur ce qui a entraîné cette perte. Ainsi, le rapport de gestion nous apprend que la société a supporté des coûts de restructuration (c’est-à-dire des coûts ponctuels destinés à améliorer la rentabilité future) pour 0,07 usd par action, des réductions de valeur sur des incorporelles et du goodwill de 0,89 usd par action (c’est frais sont en principe « one shot » et surtout constituent des charges non décaissées par la société) et enfin des frais de R&D (qui constituent plutôt des investissements destinés à assurer le futur de la société) pour 0,62 usd par action. Autrement dit, de la perte d’exploitation de 1,82, seuls 0,24 peuvent apparaître comme préoccupants.

En conclusion, nous estimons que les pertes d’Axcelis peuvent être couvertes par un collatéral très important. Et, finalement, les risques de mauvaise surprise nous semblent très limités.

Nous avons finalement vendu ce titre en mai 2010, en multipliant notre mise de départ par 5,39x (bagger).