News sur Vet’Affaires

 

Une petite news à propos de Vet’Affaires que nous suivons d’un peu plus près que nos autres participations (les portefeuilles personnels de certains d’entre nous en sont garnis).

 

Nous apprenons donc que Mitiska, société à portefeuille belge, vient d’acquérir 9,64 % du capital de Vet’Affaires.

 

Cette société, spécialisée dans l’acquisition d’entreprises « retail » est bien connue en Belgique notamment en raison des jolies plus values réalisées lors de la cession de ses participations en Brantano et AS Adventure. Mitiska investit généralement dans l’optique de belles plus values à long terme et est un vrai connaisseur du commerce de détail non food.

De notre point de vue, la présence dans le capital de Mitiska renforce la position des actionnaires « value » professionnels aux côtés de François Badelon (Amiral Gestion), Francisco Parames (Bestinfond)et Didier Lemenestrel (Financière de l’Echiquier).

 

Aux côtés d’une telle « dream team », nous sommes assurés que les intérêts des actionnaires seront respectés.

2 réflexions au sujet de « News sur Vet’Affaires »

  1. Nous ne pensons pas qu’on puisse dire que Mitiska a frôlé la faillite. La société a effectivement connu des problèmes vers 2002 avec une participation dans un distributeur allemand mais depuis les choses se sont fortement améliorées : la valeur des fonds propres a multiplié par 3,1 au cours des 6 dernières années et tous les investissements ont été cédés l'ont été avec un certain succès : As Adventure acquise en 1998 a été vendue en 2007 avec un investissement multiplié par 2,6 , Brantano acquise en 1999 a été revendue en 2007 voyant la mise initiale multipliée par 3,1 et Cap Nord acquise en 2004 a été revendue 3 ans plus tard à un prix 3,9 fois plus élevé que le prix de départ.Et, quoi qu’on en dise, ces gars-là connaissent en principe vachement mieux le secteur du commerce de détail spécialisé que des boursicoteurs du dimanche comme nous mais surtout, et c’était là l’objet de ce post, nous pensons qu’avec près de 35 % du capital de Vet’Affaires détenu par des institutionnels forts, le petit actionnaire peut être assuré que la direction ne risque pas de « pomper » le cash de l’entreprise à son unique profit.

  2. Mitiska a frôlé la faillite voici quelques années. Certains de leurs projets et investissements furent sans lendemain et leur endettement était devenu insoutenable. Même Brantano (dont je fus actionnaire) ne répondit pas aux attentes élevées, on parlait dans les années 90 de "la nouvelle Colruyt", on est bien loin du compte.Ceci pour recadrer un peu Mtiska que je ne juge pas personnellement comme un gage de réussite.Par contre, la présence au capital de Badelon, Le Menestrel et Parames me semble plus intéressante car ces investisseurs ont démontré un flair certain.

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