Question des lecteurs (12) : après la formidable hausse de votre portefeuille, celui-ci ne voit-il pas tout son potentiel épuisé ?

Que du contraire cher lecteur …

Comme vous le savez, nous avons un modèle théorique de calcul du potentiel du portefeuille très simple (pour notre égo, nous n’osons dire « simpliste »).

Nous partons donc du principe que la « vraie » valeur des sociétés de notre portefeuille, c’est son actif net tangible (c’est à dire diminué de la valeur aux comptes des immobilisations incorporelles et des goodwill). Nous anticipons aussi, toujours de manière théorique, que 10 % de nos sociétés vont connaître une fin tragique (c’est-à-dire la faillite pure et simple) et que les sociétés que nous avons en portefeuille étant de vraies daubasses, elles perdront, en moyenne, 10 % de leur valeur d’actif net tangible.

Lors du lancement de notre portefeuille, nous avions calculé ce potentiel en l’établissant à 266 % du capital de départ.

Il y a quelques semaines, après une hausse de 180 %, nous avons fixé la « vraie » valeur de notre portefeuille 94 % au dessus de sa valeur de bourse de l’époque.

Et aujourd’hui, alors que la valeur boursière a augmenté de 25 % ? Et bien notre approche théorique nous laisse penser que nous pourrions encore grapiller … 156 %.

C’est la magie de ce que nous expliquions ici : les belles opportunités qu’on constituées l’OPA sur Nucryst et l’envolée de Netlist nous ont permis de dégager suffisament de liquidités pour racheter des sociétés meilleur marché, relevant de cette manière notre potentiel d’appréciation.

Evidemment ,ce que nous disions déjà il y a un an reste valable : » nous ne pouvons déterminer quand Mr Market nous proposera un bon prix pour nos sociétés » .

Il n’empêche qu’à l’heure actuelle, nous détenons « un dollar pour 39 cent investis » et avons la conviction que c’est la meilleure sécurité que nous puissions avoir pour notre épargne.