Investir dans la valeur, un exercice facile : il « suffit » d’acheter sous la vraie valeur

Nous revenons sur une réflexion que notre ami Stéphane faisait à l’occasion de cet article.

Il nous disait : « Ce qui me gène le plus dans votre « philosophie » d’investissement, c’est qu’elle repose sur le fait qu’un cours de bourse se rapprocherait d’une vérité mathématique. Hors, je suis intimement convaincu que la bourse n’a aucun rapport avec une quelconque réalité (ni en macro, ni en micro). »

Bien évidemment, nous ne pouvions souscrire à cette opinion même si nous la respectons.  Nous répondions alors : « nous sommes convaincus qu’un cours de bourse sur le long terme aura tendance à rejoindre la « vraie » valeur de l’entreprise. Au cours de la période, il y aura soit des exagérations à la hausse ou des exagérations à la baisse (dont les investisseurs « value » tenteront de profiter) mais à un moment ou à un autre, le cours de l’action passera par la valeur économique de l’entreprise. »

Ce graphique de Morningstar tend à démontrer que notre raisonnement n’est sans doute pas tout-à-fait faux (cliquez sur « Max »).  Morningstar établit la « fair value » de la bourse américaine selon la méthode de « l’actualisation des flux de trésorerie futurs » de chaque société.  La période sous revue est effectivement un peu courte mais force est de constater que la bourse américaine, selon cette méthode, n’est jamais très longtemps ni fortement surévaluée ni fortement sous évaluée et que, régulièrement, les cours tendent à passer par cette juste valeur.

Nous pensons que ce graphique global peut très bien s’appliquer à chaque action prise individuellement.  Selon nous, la vraie « valeur » d’une entreprise suit une courbe peu volatile sur le long terme alors que sa valeur boursière fluctue énormément sur le moyen terme (précisons que par « moyen terme », nous entendons des périodes de 3 ou 4 ans et que le long terme se situe au-delà des dix années).  Il n’empêche que ce graphique de Morningstar tend à confirmer notre postulat selon lequel la volatilité des cours est une excellente alliée pour l’investisseur dans la valeur qui peut profiter de ces fluctuations de moyens termes pour surperformer la bourse sur le long terme.

Et finalement, plutôt que de « mouiller son doigt » pour tenter de déterminer la direction du vent, se baser sur la valeur nous semble rester, plus que jamais, la meilleure manière d’investir.

26 réflexions au sujet de « Investir dans la valeur, un exercice facile : il « suffit » d’acheter sous la vraie valeur »

  1. Il est évident que ce lecteur n’a rien compris à l’investissement.
    Certes, l’investissement n’est pas une science exacte, mais il y a tout de même une corrélation avec la réalité des chiffres publiés. Et à long terme, la performance boursière obtenue tend vers la performance économique des sociétés sélectionnées.

    On peut donc conseiller à ce Stéphane de ne jamais investir le moindre sou en bourse.

  2. Et bien c’est moi, ce stéphane.
    Et même si internet permet toute mythomanie la plus invraisemblable, a vous de vous laissez croire ou non mais vous vous trompez. J’investis en bourse, et même que j’en vis.

    Je ne me rappelle plus exactement l’ensemble de ma prose, mais il doit manquer un bout. C’est de bonne guerre pour nos amis des daubasses !

    Un cours de bourse peut rester sous estimer 10 ans jusqu’à ce qu’un fait la fasse venir a sa juste valeur étant la sous estimer précédente (drôle de phrase).
    Pareil pour la sur-estimation.
    Acheter une valeur à 50% de sa « valeur mathématique » pour la revendre à 100% me paraît une mauvaise idée. Alors qu’elle peut très bien en l’espace de 2 ans passer de 10% à 400%.

    Ma stratégie d’investissement est surtout basé sur la gestion de la volatilité. De là, je peux acheter une valeur même si je pense qu’elle est sur évaluée. Le calcul de la valeur mathématique de l’action a donc beaucoup moins d’importance pour moi. Même si je le fais par ailleurs dans d’autre cas de gestion.

    1. Stéphane,

      Vous serez de bon compte de reconnaître que si nous n’avons recopié qu’une partie de votre message, nous avons bien indiqué le lien où le retrouver en entier.

      Ceci dit, nous n’avons effectivement pas la même approche … tant mieux d’ailleurs puisque ce sont les approches différentes qui font qu’il existe un marché. Ceci dit, nous avons au moins un point commun : nous apprécions la volatilité.

  3. Je suis pas d’accord avec toi thierry. L’investissement dans la valeur est une des méthodes, mais pas l’unique. A mon avis il existe plusieurs moyens de gagner sur le long terme. Ce qu’il faut c’est trouver la méthode qui te correspond, bien la comprendre, et bien l’appliquer.

    Regarde les activités de trading des banques, tu crois qu’elles y perdent sur le long terme?

  4. Bonjour Walhalla,

    Je ne pense pas avoir dit ou sous-entendu que l’investissement dans la valeur était la voie unique.

    Cela étant, je ne vous conseille pas de vous mesurer aux banques en tentant d’appliquer les mêmes approches de trading, elles auront toujours un coup d’avance sur vous et vos chances sont les mêmes que si vous affrontiez Kasparov aux échecs ou Federer au tennis !

    Je pense que le moyen le plus sûr, je n’ai pas dit l’unique, pour nous de gagner est d’emprunter une voie personnelle et de faire ce que les gros ne savent pas faire en raison de leur taille.

    Et puis, si vous admirez tant les prouesses des banques, pourquoi dés lors ne pas acheter leurs titres en bourse, Goldman Sachs en premier ?

    Bien à vous,

    Thierry.

  5. Stéphane,

    A lire votre réponse, il est clair que vous ne considérez pas les marchés comme un jeu de hasard.
    Je retire donc ce que j’ai dit dans mon message initial à votre encontre.

    Je suis également d’accord avec vous pour dire que les marchés passent d’une extrême à l’autre et que nous devons tous tenter d’en profiter.
    Du reste, je pense que les Daubasses en profitent plus qu’honnorablement !

    Bien à vous,

    Thierry.

  6. Ce « Stéphane » sévit sur tous les blogs.

    Il a tout vu, tout connu, mais n’indique jamais le montant de ses avoirs. Pour qqun qui vit de ses rentes, il a manifestement du temps à perdre à parcourir les différents blogs. Moi je serai à la plage.

  7. « il est clair que vous ne considérez pas les marchés comme un jeu de hasard »

    Et bien quand même un peu si.

    – Les daubasses ont une approche « sensée-rationnelle ». Les faits macro (la peur fait que tout le monde vend tout, par expl) font que certaines actions dévissent « stupidement », nous en profitons, car plus tard elles reviendront a leur « juste valeur ».
    Les points négatifs de cette approche sont : les daubasses ont-ils « mathématiquement » raison dans leurs conclusions ? Et si oui, combien de temps le marché reviendra-t-il a la raison ? Les daubasses sont-ils au courant de tout ? Les daubasses investissent-ils au bon moment (jusqu’où va aller la baisse « stupide » ?) Les daubasses vendent-ils au bon moment ?

    – Moi j’ai une approche plus hasardeuse. Mon calcul mathématique me dit que la sté A vaut 100. C’est la crise, tout baisse, j’achéterai à 50. Mais je garde de l’argent (des obligs AAA) pour acheter aussi à 40, 30, 20… dans une limite de x euros par sté. Je laisse le hasard me dire si j’ai eu tort de n’investir que trop partiellement parce qu’elle ne tombera pas plus bas que 50 ou me donner raison car la bétise boursière n’a pas de limite. Et j’ai pu aussi me tromper dans l’estimation de la valeur de la sté…
    Pour la vente c’est pareil, si je pense qu’elle vaut 100, même si le cours est à 10.000 j’en aurai encore sous le coude à vendre à 20.000.
    « Toujours avoir de l’argent pour acheter et toujours avoir de l’action à vendre » est un de mes grands principes de fonctionnement.
    De même, si j’ai acheté a 20, et même si je pense qu’elle vaut 100, je vendrai a 40 une partie de celles acheté à 20, car elles peuvent revenir à 20 et même à 10 !!! Le hasard comme stratégie d’investissement.
    Dans l’autre sens aussi. Si je pense qu’elle vaut 100 et qu’elle est montée a 500 (j’en ai vendu), je m’impose d’en racheter a 300 si elle redescend à ce cours là. Même si je pense qu’elle vaut 100, elle peut très bien remonter à 500 et p? pas 1000…. Le hasard comme stratégie d’investissement.

    Et d’un façon plus générale, par exemple en ce moment, je m’impose obligatoirement d’acheter qq chose a chaque baisse de 5% du cac et de vendre qq chose a chaque hausse de 5% du cac. Gestion de la volatilité.

    Mais le plus important, le plus essentiel et là où se fait l’essentiel de la surperformance et que nous avons en commun avec les daubasses :
    Il faut investir très massivement lors des périodes de grande peur et de chute incontrôlées.
    Tout le monde le dit, mais personne ne le fait. Il faut avoir les nerfs solides, avoir un matelas de PV et de réussite pour avoir la confiance. Il faut ignorer les flots incessants de news alarmistes et cauchemardesque.

    C’est à ces moments que vous vous constituez de grosses lignes d’action gratuite. Investir 2 mois de mon ex salaire en rhodia à 2€, en revendre 15% à 14€ et se retrouver avec 1 an de salaire d’une action avec un prix de revient nul. Après vous n’avez plus qu’a gérer…

  8. Autre chose sur le hasard…
    Je n’ai pas investi sur les immobilières : SCI, Lafarge, St Gobain, Nvx constructeur… parce que mon analyse « value » me le déconseillait. J’ai préférer, a un certain moment, acheter du vivendi et de la valeur de rendement.
    Et pourtant, j’aurai bien plus gagner dans ce que je me refusais a faire (du *3 au lieu de +20%). N’aurais-je pas plutôt du acheter au hasard mes titres ? Même si j’ai éventuellement raison sur le long terme, j’aurai quand même gagner plus à faire ce qui « value-ment » était une erreur (tout du moins dans mes conclusions – même si elles étaient fausses).

    N’aurais-je pas du plutôt acheter du google hors de prix qui a fait + 200% au lieu d’une value qui stagne depuis 2 ans ? j’aurais alors eu une ligne de google gratuite au lieu de végéter sur cette value immobile… ??

    La maxime du management a aussi son bon en bourse : « il vaut mieux avoir tort avec tout le monde, que raison tout seul ».

    Il fait bien trop froid pour aller à la plage.
    Il n’y a que les pauvres qui ont comme ambition de ne rien faire si ils étaient riches. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont pauvres.

  9. En regardant ta méthode, je vois déjà une faiblesse. Tu sembles passer beaucoup d’ordres, donc tu dépenses beaucoup en frais! Et ta méthode reviens à faire du market timing!?

    Pourquoi tu n’utilises pas l’analyse graphique dans ce genre de position : « Si je pense qu’elle vaut 100 et qu’elle est montée a 500 (j’en ai vendu), je m’impose d’en racheter a 300 si elle redescend à ce cours là. Même si je pense qu’elle vaut 100, elle peut très bien remonter à 500 et p? pas 1000…. »?

    Ca me choque ca, surtout si tu sais que la valeur de la société est de 100! A mon avis si tu regardes en arrière objectivement, ca à du te faire perdre plus que ca ne t’as fait gagner de l’argent!

  10. Merci à tous pour vos commentaires.

    Stéphane,

    Tu te doutes que ta stratégie d’investissement nous laisse aussi dubitatif que la nôtre te laisse sceptique :-))

    Néanmoins, voici nos réponses à tes questionnements ci-dessus :

    « les daubasses ont-ils « mathématiquement » raison dans leurs conclusions ? »

    ==> dans la grande majorité des cas : oui même s’il nous arrive occasionnellement de nous « lourder »

    « Et si oui, combien de temps le marché reviendra-t-il a la raison ? »

    ==> aucune certitude mais raisonnablement on peut penser que la durée d’attente se situe quelque part entre tout de suite et 10 ans

    « Les daubasses investissent-ils au bon moment ? » et « Les daubasses vendent-ils au bon moment ? »

    ==> comme tu es un lecteur régulier, tu sais que nous n’en savons rien … et que nous sommes incapables de déterminer un bon timing (nous pensons d’ailleurs que c’est le cas de 99 % des investisseurs). C’est la raison pour laquelle nous ne nous occupons pas de timing mais bien de valeur … ou plutôt : notre timing d’achat, c’est le moment où la société est offerte à prix d’ami et notre timing de vente, c’est le moment où on nous en offre un bon prix, à défaut d’un « prix de fou ».

    « Les daubasses sont-ils au courant de tout ? »

    ==> non mais nous pensons avoir plus de chance de notre côté que si nous jouions à pile ou face … disons 7 chances sur 10, ce qui représente 40 % de plus que les 5 chances sur 10 du pile ou face

  11. @ Walhalla

    Toute méthode a ces faiblesses et ces effets de bords. En bourse, en économie, en cuisine, en technique de drague…

    Plus une valeur est volatile, plus je fais d’ordre, plus j’enrichis ma banque, mais plus je m’enrichis aussi. Si une valeur fait du yoyo 90 – 110 (et que j’ai le bonheur d’avoir des ordres a 90 et 110 et pas a 89 et 111…) je fais plein d’aller retour gagnant. Dans ma méthode de gestion de la volatilité, si je fais beaucoup d’ordre c’est que ça marche bien !!
    La gestion de la volatilité en petit pourcentage n’est tout de même pas rentable. Prenons des expls.
    – J’ai du vivendi. Je pense que ça vaut 50. Mais je fais tout de même de la gestion de volatilité entre son plus bas (passé ou a venir) et le cours du jour sur une petite fraction de la ligne. En gros ça monte, je vends un peu, ça baisse j’en reprends un peu. Mais je garde l’essentiel, car on est sous mon cours objectif. Ca permet au bout de 6 ans de gestation de cette value d’avoir engrangé 10-20% d’action « gratuite ». Une misère.
    – J’ai du Rhodia. Je pense que ça vaut 25. En 6 ans elle est passé de 12 à 36 puis jusqu’a 2 (Je pense que ça valait 25, mais a 36 j’en avais encore, et serait-elle allée a 600 que j’en aurai encore eu). L’amplitude de variation du cours de bourse étant plus grande, et la volatilité ayant fait dépasser mon objectif de cours, il y a eu vente puis rachat sur de grosse proportion de la ligne et avec un fort différentiel de cours. le nombre d’actions gratuites engrengées par la gestion de la volatilité est donc beaucoup plus grande que dans le premier cas.
    – J’ai de l’alcatel. Le pire scénario. Ca ne fait que baisser, ou presque. Je finis par y mettre tout ce que je suis prêt a mettre sur une même valeur. Me voilà plomber avec une bonne dose de MV.
    – Et il y a l’action qui ne fait que monter. Vous vendez, mais vous ne racheter jamais. Mais ça n’arrive jamais.

    Les seuils de vente / rachat sont souvent des zones techniques : support et résistance.

    « A mon avis si tu regardes en arrière objectivement, ca à du te faire perdre plus que ca ne t’as fait gagner de l’argent! » => Non forcément. Si je m’impose a faire qq chose que je ne ferai pas naturellement, c’est bien parce que l’objectivité m’a poussé a le faire.

  12. Salut les Daubasses, pour réagir sur votre thème « acheter sous la valeur un exercie facile », je tenais à vous faire part du livre fantastique de James Montier intitulé « Value Investing: Tools and Techniques for Intelligent Investment ». Ce livre reprend les white paper que cet analyste a rédigé lorsqu’il était à la Société Générale intitulés « Mind Matters ». Complètement orienté value, le livre est illustré de nombreux statistiques détaillées très récentes. On y retrouvera des résultats associés à une stratégie net-net notamment. J’ai surtout apprécié le récapitulatif de J.Montiers concernant ses critères quantitatifs pour détecter des opportunités value. Je vous les livre de mémoire dans le désordre :
    – cours < 2/3 VANN
    – cours 2 * rdt OAT
    – rendement dividende > 2/3 * rdt OAT
    – ratio courant > 2
    – Dettes / VANT < 2/3
    – PER historique 10 ans 7%

    Franchement, un must read pour les chasseurs de Daubasse !

    Allez bonne continuation à tous !
    PS : bonjour à Fabrice et Thierry.

  13. Messieurs daubasse. Je ne suis pas si sceptique que je le dis sur votre stratégie. Pour moi un article doit m’amener a réfléchir, a me remettre en question, à m’ouvrir a de nouvelles idées. Et vous y réussissez. Même si je ne l’écris pas dans mes commentaires…. C’est mon côté arrogant.
    Il faut bien avouer que la grande majorité de l’écriture boursière se résume a ce que demande le public : je veux un gourou qui me dise quoi faire. Réfléchir est bien trop fatiguant…
    D’ailleurs quel intérêt de savoir combien untel à, qu’est ce qu’il achète, quand… Ce qui est intéressant c’est la démarche, le cheminement.
    Je ne lis que peu vos articles sur l’étude d’une valeur en particulier. Des rapports financiers, j’en lis bien assez et c’est suffisament chiant.

    Donc je ne suis pas sceptique. Votre méthode a comme toute méthode ces caractéristiques et celles que je n’ai pas comprise, que je ne comprendrai jamais et celle qui « oh merde, si j’avais compris avant, c’eut été bien »

    « Et si oui, combien de temps le marché reviendra-t-il a la raison ? »
    ==> aucune certitude mais raisonnablement on peut penser que la durée d’attente se situe quelque part entre tout de suite et 10 ans
    => Pour moi, c’est là que votre méthode pèche.

  14. serait-il possible que tu nous expliques un peu ta notion de « Value »

    => J’investit sur des valeurs que je pense sous évaluer. En revanche, en gestion de volatilité, je peux réinvestir mes PV à des cours que je juge sur évalué.

    Une valeur value est une valeur pas chère, qui l’est parce que : elle n’est pas à la mode / le marché est déprimé et vend tout.

    – Les caisses régionales du crédit agricole sont value parce qu’elle cotent a 1/3 de leur actif net, qu’elles distribuent un dividende à 7% et qu’il a bien plus de chance de monter que de descendre.
    – Vivendi est value, parce qu’il y a un div de 7% de rendement ne représentant que la moitié des bénéfices. On a une valeur dans le secteur des médias (haute valeur ça les médias) a forte visibilité offrant 5 fois le rendement de l’oAT (15% contre 3). S’amuser a calculer l’actif de vivendi est une perte de temps. Il ne vaut que ce que veut bien lui donner le marché et change tous les 36 du mois en fonction des modes.
    – Sanofi est value, parce qu’en 3 ans sans investissement elle pourrait rendre a ces actionnaires l’entireté de son cours de bourse.
    – renault est value parce qu’il vaut à peine la valeur de ces participations déduit de son endettement. Les usines ne valent rien, la marque ne vaut rien, le savoir faire ne vaut rien…Mais ça fait 50 ans que les valeurs auto sont value…

    Vous voyez tout ça n’est pas très mathématique. Je me borne a noter l’endettement, le résultat net dénudé de tout les exceptionnels (très gros travail très dur a faire. Le résultat opérationel, l’ebidta étant déjà grevé par des exceptionels intermédiaire).

  15. Je suis pas d’accord avec toi Stephan, les sociétés que tu cites (et plus précisément renault et vivendi) ne sont pour moi pas value!
    Leurs endettements, court et long terme sont beaucoup trop important, à mon avis. Imagine une société qui côte sous la valeur de sa trésorerie, la trouvera tu « value » pour ca? Même si son ratio AC/PC (actif courant/passif courant)est de 0.5? Même si la dette est 5 fois plus grande que leurs fonds propres?

    A mon avis, à partir du moment où une entreprise est trop endetté elle ne peut être considérée comme « value ». J’ai remarqué que quelque soit la méthode value utilisé, le critère de base est l’endettement, et pas uniquement chez nos amis les daubasses!

    1. Walhalla,

      bonjour…..Je pense qu’il faut comprendre que Stéphane, nous explique en fait qu’il fait du trading, piloté par la volatilité, avec comme base une approche « Value »…….Aménagée selon ses critères……!

      Si l’on voulait faire preuve d’un peu de dogmatisme « value », nous pourrions en effet lui expliquer que si les caisses régionales du Crédit Agricole cotent à 1/3 de leur actif net, c’est que le hors bilan est certainement « miné » à 95% et plus de subprime, ne valant pas le prix du papier et que ces pauvres caisses vont devoir provisionner pour les deux décenies avenir et cerise sur le gateau, que si la direction qui n’ a rien compris de ces investissements, distribuent en plus 7% des dividendes, c’est juste pour se donner une contenance, a faire se pâmer les Zinnzins….(Pour z’investisseurs z’institutionels), de toute manière les AK, ce n’est pas fait pour les chiens…..Ou encore que Sanofi, sans investissement, c’est un peu Napoléon sans cheval blanc, comme boîte à outils qui permetttrait de trouver le temps que mettrait un escargot, à parcourir à 3 mètres à l’heure la distance entre Paris et Waterloo, en ne faisant que deux « pauses pipi » de 3 minutes,……chez, Ginette à Givet et au relais de l’empereur à Braine l’Alleud……!!!!!

      Du strict point de vue d’un investissement basé sur les actifs, la base value de Stéphane est très proche de l’absurde……Mais c’est sa base et nous la respectons, d’autant plus qu’il dit volontiers qu’elle peut être fausse…..Comme dans un message précédent ou il parle de l’immobilier…..

      Si l’équipe des Daubasses salue donc l’originalité de la méthode de Stéphane, nous pensons quand même qu’elle ne correspond pas à notre esprit « carré », « simple voir simpliste aussi par certain côté », mais aussi reproductible, facile à comprendre et accessible à tous…….

      La seule chose que nous partageons, sans doute avec Stéphane, c’est un petit plus « Psychologique » qui peut faire une grande différence, voir une différence complète quand il s’agit d’appliquer une méthode. Chose que néglige 95% des investisseurs.

      Nous sommes donc très heureux de ce dialogue et remercions une nouvelle fois l’ensemble des participants

  16. Je tiens à préciser que je respecte entièrement la méthode de Stephan, si ca lui réussis tant mieux! En tout cas je n’y comprend pas grand chose :p

  17. Chers amis,

    Je ne comprends votre discours sur les caisses régionales et leur soit-disant portefeuille de subprimes ??
    Les caisses investissent en compte propres une partie de leurs fonds propres sur les marchés mais n’ont pas investi dans ce type de produits à ma connaissances.

    Certes, ils subissent un impact indirect du fait de leur quote-part de détention dans Crédit Agricole SA et Calyon.

    Si vous avez des informations sur e sujet, merci de nous le faire partager.

    Franck de Valeuretprofit.

  18. A bah ça tombe bien, moi aussi je trouve un côté absurde a votre calcul d’actif. L’actif d’une sté ne vaut pas ce qu’il y a marqué dans son bilan, mais ce que le marché est prêt a payer a un moment donné (qui varie du simple au décuple en 10 jours ou de la couleur de la cravate du patron). Que vaut le stock de pièce détaché ? le prix de 50% du métal (qui varie du simple au triple en 1 an) ou le prix qu’ils prévoyaient de le vendre comme indiqué dans le bilan comptable ? Que valent les 7 hectares d’entrepôt ? Certainement pas le prix qu’ils l’ont acheté. Et ce terrain, entre 2007 (pic immobilier) et 2009 il ne vaut pas le même prix. Si ça se trouve il serait même invendable aujourd’hui. Et si ça se trouve il vaut a lui seul plus que l’ensemble de la capitalisation de l’entreprise. Mais c’est pas marqué dans le bilan ça.
    Là aussi se trouve les limites de votre méthode.

    Mais c’est bien parce qu’il y a différents points de vue pour évaluer une société qu’il y a un marché.

    Et, un autre point que nous avons en commun. Nous sommes conscient de la fragilité de toute démarche, conclusion. Même en ayant confiance dans notre méthode, nous sommes attentifs a ces défauts. L’esprit d’ouverture et la remise en question.

    PS : un peu déçu par votre moquerie sur mes valeurs value. C’est de l’humour facile et de mauvaise foi.

    1. Dommage que vous soyez déçu par notre « humour » car il ne visait pas vos valeurs « value » : vous devez savoir que nous n’avons jamais aucune certitude absolue sur quelle que valeur que ce soit et à plus forte raison celles que nous n’avons pas étudiées. L’objet de cette réflexion sur Sanofi et les caisses régionales du crédit agricole visait surtout à démontrer qu’il existe toujours des « prétextes » pour ne pas investir sur des actions « value » et donc, qu’il y aurait toujours, rationnellement, des raisons de rester à l’écart. Mais nous n’avons aucun avis particulier sur Sanofi ou les caisses régionales.

      Ceci dit, vous avez raison sur la valeur des postes du bilan qui peut être sujet à caution : c’est la raison pour laquelle, lorsque nous calculons sa valeur de mise en liquidation, nous prenons des marges de sécurité suffisament importantes.

  19. « Il fait bien trop froid pour aller à la plage.
    Il n’y a que les pauvres qui ont comme ambition de ne rien faire si ils étaient riches. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont pauvres. »

    Vous êtes décidément impayable et absolument pas crédible.

    Le pire c’est qu’avec vos élucubrations incompréhensibles (gestion momentum-value-market timing) vous arrivez à susciter un certain intérêt de vos interlocuteurs que vous ne méritez pas.

    1. Nous souhaitons que ce blog reste un lieu de débat courtois et serein.

      Dans cette optique, nous souhaitons un débat franc, constructif et sans concession sur l’investissement « value » en particulier et les finances ou l’économie en général.

      Par contre, nous n’accepterons pas les post comportant des attaques personnelles ainsi que des sujets politiques ou philosophiques : ils n’apportent rien de concret à l’objectif de ce blog qui consiste à permettre à nos lecteurs et à nous même de devenir de « meilleurs investisseurs ».

      Dorénavant, les commentaires hors sujet seront modérés. Merci

  20. On va finir sur un bel accord :

    « visait surtout à démontrer qu’il existe toujours des « prétextes » pour ne pas investir sur des actions « value » et donc, qu’il y aurait toujours, rationnellement, des raisons de rester à l’écart »

    Il y a toujours de vraies bonne raisons pour acheter ou vendre au même moment.
    Faut bien que ça soit dur, sinon ça serait pas marrant.

  21. Je pense pour ma part que l’investissement tel que prôné Graham est la manière d’investir la plus fiable et réaliste.Se basé sur des actifs concret est plus pertinent que de se baser sur des chiffres futures; ils me font rire les analystes avec leur estimation de cash flow future pr prévoir la valeur de l’action.C’est bien beau de faire des projections mais le Hic c’est que personne ne peut prévoir ce que sera fait demain; une entreprise peut voir ses marges diminué par l’arrivé de concurrence fort,peut voir baisser ses bénéfices du fait de lourdes charges, bref ya trop de variable pour prévoir quoi que ce soit et c’est ce que Graham a voulu véhiculé.On évalue l’entreprise à un instant T en tachant d’éviter toutes élucubrations sur un avenir imprévisible…

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