Comme vous pouvez le constater dans la dernière situation hebdomadaire, nous avons cédé cette semaine notre ligne en Axcelis. Le cours avait dépassé la valeur d’actif net tangible de la société et nous avions placé un « stop loss » en espérant que l’action poursuivrait son ascension.
Malheureusement, la volatilité des marchés cette semaine a entraîné l’exécution de ce stop et notre ligne a été vendue, malgré tout à un multiple de 5 fois notre coût d’achat et ce, en un peu moins d’un an.
Nous avons réinvesti partiellement cette somme dans une nouvelle daubasse (révélée à nos abonnés).
Malgré cela, et sans réellement vouloir jouer un quelconque timing, nous nous sommes retrouvés au début de la correction actuelle avec la plus grosse proportion de liquidités que n’avait jamais contenu notre portefeuille (18 % en réalité).
Chance ? En partie probablement.
Bon feeling dans le timing ? Certainement pas !
Mais surtout le fait que nous ne trouvions plus, au cours de ces dernières semaines, de très belles opportunités qui pouvaient améliorer le rendement global du portefeuille.
En gros, début de cette semaine, nous estimions le potentiel de notre portefeuille à 130 %. Or, peu d’actions de nos watching list présentaient un potentiel supérieur (en dehors des sociétés chinoises que nous ne souhaitons pas surpondérer) . Nous avions donc décidé de nous abstenir de réinvestir nos liquidités.
Tout ceci nous confirme dans notre philosophie : tenter de déterminer le sens des marché nous semble très difficile (même si, reconnaissons que les problèmes d’endettement des états pouvaient poser certaines questions mais ne nous permettaient pas de déterminer le moment de la correction). Par contre, se baser sur les valorisations des actions individuelles pour décider ou non d’investir permet, si pas de les éviter, au moins d’amortir le choc en cas de tempête. Et grâce à celle-ci, nous commençons, doucement, à redonner un peu d’embonpoint à nos watching list.