Le temps des cerises

Acheter des net-nets ou des VANE, c’est rentable. Du moins, l’expérience avec notre portefeuille nous permet de croire que c’est une approche dans la valeur « qui fonctionne ».

Si, cher lecteur, vous avez la chance de faire partie de nos abonnés, vous avez pu lire dans nos dernières analyses, disponibles dans la zone Premium que nous avons dernièrement acheté un bon nombre de Daubasses qui ont un petit quelque chose en plus, qui peut apporter un avantage indéniable pour notre investissement. Ce petit plus, c’est ce que nous appelons « la cerise sur le gâteau ». Et nous devons vous le confesser… nous adorons les cerises !

Acquérir une Daubasse, comme nous vous l’avions expliqué dans un précédent article, c’est obtenir un rabais sur une quantité d’actifs ou même obtenir certains actifs gratuitement ! C’est bien. Mais vous connaissez maintenant notre appétit immodéré en matière de cadeaux et autres présents que le marché peut nous offrir. Or, nous avons tendance à croire qu’un gâteau est meilleur quand il y a une cerise à son sommet… voire quand il y a plusieurs cerises !

C’est pourquoi, nous chassons désormais des Daubasses potentielles en privilégiant cette approche. Parmi les cerises que nous tentons de détecter, nous pouvons citer par exemple :

–         (1) des dépenses de recherche et développement qui représentent en moyenne annuelle sur les derniers exercices une part importante de la capitalisation boursière : 30%, 50% et parfois plus ! Dans ce cas, non seulement le marché nous offre une belle décote sur les actifs les plus liquides nets de toute dette de l’entreprise, mais également tout son savoir-faire.

–         (2) des actifs cachés. Nous pouvons trouver dans cette catégorie divers types d’actifs : des brevets, des licences, des marques, … Des actifs intangibles difficiles à valoriser. Néanmoins, ils peuvent valoir quelque chose.

–         (3) Enfin, des actifs « bien réels » qui sont clairement stipulés dans les rapports de gestion comme : des participations dans des filiales ou des sociétés cotés, des terrains et immeubles (ce sont les VANEs), des créances à long terme (prêt à une filiale ou à un tiers), …

Ce sont autant d’éléments qui apportent véritablement un potentiel de gains plus élevé qu’une Daubasse qui peut être qualifiée de classique – même si elle offre déjà une belle marge de sécurité dans sa version « sans cerise » – car un concurrent qui connait particulièrement bien le secteur d’activité de la société peut quant à lui estimer à sa juste valeur les cerises de catégorie (1) et (2) et proposer aux actionnaires de ces sociétés une belle prime sur le cours.

Pour les cerises de type (3), ce peut être un raider qui a détecté ces actifs dans le bilan de l’entreprise, une entreprise concurrente diverse ou du même secteur qui peut s’intéresser à ce type de titre. Ce qui aura pour effet de faire grimper le cours du titre jusqu’à ce que la décote se réduise ou disparaisse complètement.

Soyons clair ! Nous acquerrons toujours nos sociétés en payant moins que l’actif tangible quantifiable… mais entre deux sociétés pareillement décotées par rapport à cette valeur, vous comprendrez à présent, cher lecteur, pourquoi nous privilégierons un bel arbre fruitier…

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