Portefeuille au 7 Octobre2011 : 2 ans 317 jours

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  • Portefeuille : VL 4,6210 € (Frais de courtage et de change inclus)
  • Rendement Total : 357,37%
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  • Potentiel Estimé VANT / Cours 218,10%
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  • Rendement Annualisé : 69,89%
  • Rendement 2011 : -15,85%
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  • Rendement 2010 : 38,07%
  • Rendement 2009 : 308,74%
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  • Taux de Rotation Annualisé : 45,98%
  • Effet Devise Total : 1,81%

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  • Tracker ETF Lyxor MSCI World : VL 87,2309 € (Frais de courtage inclus et dividende réinvesti)
  • Rendement Total : 30,10%
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  • Rendement Annualisé : 9,61%
  • Rendement 2011 : -13,31%
  • Rendement 2010 : 18,76%
  • Rendement 2009 : 30,34%

 

* Nous rappelons que ce portefeuille est un investissement réel

 

Performance mensuelle du portefeuille depuis sa création

 

 

Ecomérage : les bouffons du roi

Aujourd’hui, ami(e) lecteur(trice), nous hésitons entre l’irrésistible envie de pousser un coup de gueule… ou celle de partir dans un immense éclat de rire.

En réalité, c’est ce petit article  qui nous fait réagir.

Ainsi Standard and Poors… and Fitch ont decidé de rétrograder le rating de la dette souveraine de la Nouvelle-Zélande. Celle-ci perd son AAA pour un « bête » AA+.

Nous ne sommes pas, comme ces messieurs de ces agences de rating, des spécialistes de finances publiques.  Néanmoins, cet article nous a offert une bonne tranche de rire qui nous  a mis en joie pour le reste de la journée. Merci Standard, Poors, Fitch et tous les autres bouffons du « roi dollar » pour ce moment inoubliable.

« Hé les gars des daubasses ! Vous avez perdu la raison ?  Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de marrant dans cette décision ».

Ce n’est pas la décision qui nous fait rire, cher( e) lecteur(trice),  mais les arguments avancés doctement par ces superstars de l’analyse financière.  Reprenons les si vous le voulez bien et comparons avec deux pays pour lesquels S&P a confirmé récemment que le triple A n’était  pas remis en cause comme, à tout hasard,  l’Allemagne et la France

« Les deux agences ont justifié cette baisse de leur note par la hausse du niveau de la dette extérieure »  ah bon ?  Selon  l’OCDE, la dette publique de la Nouvelle-Zélande est de 45,81 %. L’article en question parle de  70 % .  Admettons … mais l’Allemagne et la France, ces parangons de vertus budgétaires présentent une dette publique de plus de 80 %.

« La situation financière de la Nouvelle-Zélande est aussi aggravée par le niveau élevé d’endettement des ménages qui atteint 150% du revenu disponible » Bon d’accord  mais le taux d’épargne brut en Nouvelle-Zélande, c’est-à-dire la part des revenus qui n’est pas affectée à des dépenses de consommation courante (et donc qui montre le degré d’indépendance d’un pays par rapport aux capitaux extérieurs pour se financer) est plus ou moins équivalent à celui de l’Allemagne et de la France : Nouvelle-Zélande (19 %), France (17 %) et Allemagne (21 %)

« la dépendance du pays envers les recettes tirées des matières premières »  Tient, c’est plus grave que la dépendance d’un pays envers les coûts issus des matières premières  ? 

« sans oublier le vieillissement de la population »  Ca, c’est vraiment le meilleur des arguments : le taux des + de 65 ans est de 13,1 % en Nouvelle-Zélande contre 16,9 % en France et 20,8 % en Allemagne. A contrario, les – de 15 ans représentent 19,9 % de la population néo-zélandaise pour 18,4 % de la population française et 13,2 % de la population allemande.

 

Aux arguments des deux gourous de la notation, nous aurions pu ajouter que le pays des All-Blacks et du kiwi présente un taux de chômage très faible (6,5 % vs 9,5 % en France et 7,1 % en Allemagne) et une balance commerciale largement excédentaire (3,7 % vs 2,9 % pour l’Allemagne et un DEFICIT de 2,1 % en France). 

Un autre indicateur nous semble important : c’est le poids des dépenses courantes des administrations publiques rapportées au PIB.  En effet, plus ces dépenses sont élevées, plus la réduction du déficit sans affectation de l’économie réelle sera difficile.  Nous n’avons trouvé que les chiffres de 2009 mais ils sont assez parlants : les dépenses courantes des administrations publiques néo-zélandaises représentent 20,4 % du PIB, soit à peine au dessus de celles de l’Allemagne (19,7 %) mais bien en dessous de celles de la France (24,7 %).

Nous ne préjugerons pas ici du niveau de risque que présente un investissement en dettes souveraine de Nouvelle-Zélande mais reconnaissons que les arguments avancés par les clowns de chez Standard and Poors sont du plus haut comique.

En début d’articles, nous vous disions que nous hésitions entre le coup de gueule et le grand éclat de rire.  Bon, le rire … c’est fait. Reste donc le coup de gueule.

En fait, ce qui nous agace au plus haut point, c’est l’influence de ces agences de notations qui ont pourtant démontré, au fil des années leur inutilité totale.

Un rapide rappel d’un palmares que vous connaissez aussi bien que nous comme l’incapacité de ces agences à prévoir la crise financière de 2008 ou, à contrario, la dégradation du rating de la dette de General Electric… juste avant que le cours de l’action ne reparte à la hausse. Il y a aussi cette manie aussi de frapper un « homme à terre » comme elles l’ont fait avec la Grèce ou leur habitude de constater plutôt que d’anticiper dégradant les dettes souveraines européennes au fur et à mesure de la hausse des CDS destinés à les couvrir et non AVANT la hausse des CDS comme c’est sensé être leur mission . 

Mais en réalité, notre coup de gueule ne porte pas sur les agences de notations à proprement parler : elles font leur boulot, mal c’est vrai, mais elles le font.  Non, ce qui nous exaspère, c’est « l’attitude du  mouton » adoptée par le marché qui suit, en « bêlant bêtement » les sentences de ces gourous alors qu’il ne devrait pas leur accorder plus que l’importance qu’elles méritent, c’est-à-dire celle de bouffons du roi.

Cela nous ramène à l’investissement tel que nous le concevons et l’avions abordé dans notre article précédent : nous tentons de nous faire notre propre opinion en restant sourds tant aux  bourdonnements de Mr Market qu’aux agitations des gourous de tout poil. Et si, par hasard, nous nous trouvons dans un secteur pour lequel nous n’avons pas suffisamment de compétences pour le faire, et bien… nous restons à l’écart.

 

Portefeuille au 30 Septembre 2011 : 2 ans 310 jours

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  • Portefeuille : VL 461,59 € (Frais de courtage et de change inclus)
  • Rendement Total : 356,87%
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  • Potentiel Estimé VANT / Cours 218,52%
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  • Rendement Annualisé : 70,44%
  • Rendement 2011 : -15,95%
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  • Rendement 2010 : 38,07%
  • Rendement 2009 : 308,74%
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  • Taux de Rotation Annualisé : 46,39%
  • Effet Devise Total : 1,66%

 

  • Tracker ETF Lyxor MSCI World : VL 84,96 € (Frais de courtage inclus et dividende réinvesti)
  • Rendement Total : 26,71%
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  • Rendement Annualisé : 8,66%
  • Rendement 2011 : -15,56%
  • Rendement 2010 : 18,76%
  • Rendement 2009 : 30,34%

 

* Nous rappelons que ce portefeuille est un investissement réel

 

 

Performance mensuelle du portefeuille depuis sa création