Flash-back estival (3e épisode)

En cette période de douceur estivale, l’équipe des daubasses prend un peu de repos bien mérité.gagner de l'argent en dormant

Certes, entre barbecue et farniente, nous poursuivons notre traque incessante des plus belles daubasses.

Pour la partie rédactionnelle du blog, nous avons plongé en apnée dans nos archives afin de vous proposer, cher( e) lecteur(trice), quelques anciens éditos de notre lettre mensuelle tels que nos abonnés ont pu les découvrir à l’époque.

Aujourd’hui, Nous vous proposons un petit « flash-back » au travers de l’édito de notre lettre de septembre 2011.

Souvenez-vous : c’était il y a seulement deux ans.  A l’époque, la crise de l’euro faisait rage et le CAC avait presqu’atteint un point bas et se situait près de 1 000 points sous son niveau actuel.

Des affaires en or ? …

Dans notre précédente lettre, nous avions souligné l’importance des liquidités détenues par les sociétés cotées.

Nous avions écrit, entre autres élucubrations, ceci : « l’augmentation de l’endettement des pouvoirs publics a permis… la diminution de l’endettement des particuliers et la constitution de grosses cagnottes dans les entreprises, grosses cagnottes qui, tôt ou tard, seront réinjectées sur les marchés des capitaux que ce soit par le rachat de concurrents ou d’actions propres, la distribution de plantureux dividendes ou… tout simplement, pour rembourser des dettes. »

Et peu après, nous apprenions, en vrac, une offre de rachat de Transatlantic par Berkshire Hataway ainsi que la souscription par le conglomérat de l’oracle d’Omaha à des actions préférentielles de Bank Of America, mais aussi le rachat de Cable Operation Insight Communication par Time Warner et celui de Aker Drilling par Transocean. Enfin, last but not least, Google dénouait les cordons de sa plantureuse bourse pour s’offrir Motorola (on avait presque oublié qu’elle existait encore celle-là).

Et dans un autre style, plus près de chez nous, nous avons remarqué des rachats d’actions importants dont le plus impressionnant est celui de Bouygues qui rachète 11 % de son propre capital.

Ami(e) lecteur(trice), nous n’avons pas l’intention de mettre en avant notre extraordinaire don divinatoire. D’ailleurs, pour tout vous avouer, la survenue de ces évènements ne nous a été d’aucune utilité. Mais ils mettent deux points en exergue : d’une part, les sociétés cotées détiennent bien d’abondantes liquidités (mais cela, nous le savions déjà) et, surtout, d’autre part, nous pensons que si les directions des sociétés acquéreuses déposent des petits pactoles sur la table des négociations pour ajouter des petits bouts d’entreprises à leurs propres entreprises, ce n’est certainement pas parce qu’elles les trouvent chèrement valorisées. Il est d’ailleurs symptomatique de constater que ces opérations se font, pour la plupart, en monnaie sonnante et trébuchante et non, comme c’est souvent le cas en période de marché « euphorique », par échange d’actions.

Bien sûr, vous nous connaissez, cher(e) lecteur(trice) : nous n’allons pas vous annoncer que nous avons touché un point bas ou que le marché ne peut que monter. Non, le marché peut descendre très bas lorsqu’il souffre de maniaco-dépression aiguë mais nous continuons à penser que sur le long terme, des actions de sociétés financièrement solides et achetées en solde constituent le meilleur des placements.

Et c’est ce que nous continuons à faire, que ce soit pour le portefeuille du club (nous sommes malheureusement « full invested » pour l’instant) ou au sein de nos portefeuilles personnels pour lesquels nous avons effectué quelques emplettes : ainsi, nous sommes retournés vers une vieille connaissance active dans la promotion immobilière (dont vous trouverez l’analyse en page 21). Certains d’entre nous ont également acheté une autre société, une réelle daubasse présentant un rapport risque/rendement qui nous paraît vraiment intéressant (dont vous trouverez l’analyse en page 25). Ces deux sociétés sont, cerise sur le gâteau pour nos abonnés français, éligibles au PEA.

investir dans les mines d'or

 

Enfin, nous avons investi sur l’or… ou plutôt sur des sociétés profitant de la hausse de l’or.

Disons de suite pour rassurer nos abonnés que nous n’avons pas succombé à la mode « goldique » … bien loin de là. Les sociétés sur lesquelles nous avons investi sont d’authentiques daubasses et, bien plus que leur secteur d’activité, c’est le prix d’aubaine auquel elles sont proposées qui nous intéresse.

 

 

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