Portefeuille au 16 Janvier 2015 : 6 ans 53 jours

Portefeuille : VL 7,6274 € (Frais de courtage et de change inclus)
Rendement Total : 654,94%

Potentiel Estimé VANT / Cours 110,30%

Rendement Annualisé : 38,93%
Rendement 2015 : 4,14%

Rendement 2014 : 5,46%
Rendement 2013 : 20,74%
Rendement 2012 : 24,19%
Rendement 2011 : -15,65%
Rendement 2010 : 38,07%
Rendement 2009 : 308,74% Continuer la lecture de Portefeuille au 16 Janvier 2015 : 6 ans 53 jours

Nos prévisions de marché pour les années à venir …

Bien sûr, cher (e) lecteur(trice), depuis les années que vous nous suivez, vous savez pertinemment que nous ne sacrifions généralement pas à ces traditions du changement d’années, que jamais nous ne jouons aux Pythies …

Mais nous aimerions ici, à la suite de l’article de la semaine dernière, traiter de la complémentarité de notre nouvelle catégorie des RAPP avec les VANN/VANE par une petite réflexion sur le marché, réflexion toute personnelle et qui n’engage que nous.

Tout d’abord, imaginons que le futur boursier soit caractérisé par un marché haussier en continu avec plusieurs petites corrections et 2 crashs, finalement la continuité de ce que nous avons connu depuis plusieurs décennies. Continuer la lecture de Nos prévisions de marché pour les années à venir …

Portefeuille au 9 Janvier 2015 : 6 ans 46 jours

Portefeuille : VL 7,5535 € (Frais de courtage et de change inclus)
Rendement Total : 647,62%

Potentiel Estimé VANT / Cours 110,02%

Rendement Annualisé : 39,00%
Rendement 2015 : 3,13%

Rendement 2014 : 5,46%
Rendement 2013 : 20,74%
Rendement 2012 : 24,19%
Rendement 2011 : -15,65%
Rendement 2010 : 38,07%
Rendement 2009 : 308,74% Continuer la lecture de Portefeuille au 9 Janvier 2015 : 6 ans 46 jours

La RAPP : la quatrième voie de l’investissement « value ». En route pour de nouvelles aventures !

Quatrième voie, après les net-net, les net-estate et les ventes d’options.

L’année boursière 2014 se termine de manière contrastée. En Europe, tant les indices français, allemand, britannique qu’italien ont généré un modeste rendement compris entre 0 et 3 %. Parmi les rares exceptions, on peut tout de même  relever les bourses danoises et… belges qui ont offert plus de 15 % de rentabilité à leurs heureux actionnaires (et même 21 % pour le pays à la « petite sirène »).

Exprimés en euro, les indices asiatiques, japon inclus, offrent en moyenne 7 à 8 % de rendement. L’indice japonais offre un bon 6 % mais c’est du côté des USA qu’il faut aller chercher les vraies belles satisfactions avec plus de 27 % de rendement pour la bourse de l’Oncle Sam.

Globalement, notre benchmark, le tracker Lyxor MSCI world en euro, dividendes inclus, a offert un rendement de plus de 18 % à ses heureux détenteurs.

 

Et les Daubasses…

Eh bien, cette année, l’illustre équipe des daubasses doit se contenter d’un modeste 5,46 %. La faute à qui ?  Eh bien, à cette catégorie de sociétés qui nous a apportée tant de satisfactions dans le passé, les fameuses « net-net ».

Nous savions que cette catégorie d’investissement était relativement décorélée des marchés et cette année nous en apporte la preuve éclatante. Sur les 21 actions classées « net-net » que comptent notre portefeuille, seules 4 ont enregistré une performance positive sur l’année. Selon nos observations, une fois massacrées par le marché, les net-net entrent « en apesanteur » et ne dépendent plus du sens du marché, qu’il soit baissier ou haussier. Elles dépendent juste de ce qu’elles peuvent faire apparaître de nouveau : si un nouveau produit ou une bonne nouvelle émerge, c’est l’explosion à la hausse et ce, que le marché soit haussier ou baissier. Mais, si rien n’apparaît, c’est la stagnation, voire le recul. Par exemple, dans le marché difficile de 2011 terminé dans le rouge, parmi les 7 baggers de l’année, nous retrouvions 5 net-net, uniquement parce qu’il s’était passé quelque chose de bien pour ces 5 sociétés. En 2014, force est de constater qu’il ne s’est pas passé grand-chose de bien pour nos net-net.

Le bilan est plus positif pour nos « net estates » puisque parmi les 22 sociétés de cette catégorie que comptent notre portefeuille, 14 terminent dans le vert : ces sociétés, parfois cycliques et possédant des actifs immobiliers importants, sont capables de reprendre des couleurs et d’afficher plusieurs éléments positifs aussi bien dans leur bilan que dans leurs activités.

Un autre phénomène a aussi pénalisé notre portefeuille dans ce marché haussier : le fait que les opportunités se raréfiant au fur et à mesure que la hausse se poursuivait, nous n’avons pas toujours trouvé les opportunités qui nous auraient permis de rester « full invest » : depuis le début de l’année, c’est en moyenne 14 à 15 % de liquidité qui sont restées non investies. C’est surtout ce constat qui nous a interpelé : les très nombreuses « chasses à la daubasse » (bien plus nombreuses en 2014 que les autres années), ne nous ont pas permis de trouver de nouvelles cibles… ou, quand nous en trouvions, celles-ci présentaient des décotes très faibles. Notre watch-list est encore bien garnie mais les potentiels théoriques,  selon notre process, sont compris entre 15% et 40%,  ce qui nous semble relativement risqué pour des entreprises qui ont souvent de gros problèmes.

Même si notre statistique « long terme » laisse ressortir une performance tout-à-fait satisfaisante de 4 années de surperformance sur 6, vous savez, ami(e) lecteur (trice), que l’équipe des Daubasses n’est pas du genre à rester passive devant certains constats et ce, d’autant que raisonne encore à nos oreilles certains passages de l’interview de Bill Gross (le « Warren Buffett » de l’obligataire ») qui, en résumé, expliquait qu’il était primordiale pour l’investisseur de toujours s’adapter aux conditions du marché.

 

Quand Walter Schloss nous permet d’élargir notre horizon d’investissement

C’est en relisant l’interview de Walter Schloss dont nous vous avons offert la traduction ici-même que nous nous sommes rendus compte qu’il nous fallait absolument élargir notre horizon d’investissement.

Dans cette interview, « Big Walt » nous apprend que lorsque les opportunités d’investir dans des actifs décotés disparaissaient, il n’hésitait pas à acheter de la capacité bénéficiaire à bon prix. Et c’est à cet instant que nous avons commencé à « plancher » sur une nouvelle approche, une approche qui nous permettrait de dénicher des sociétés qui seraient très  rentables et dont la rentabilité n’aurait pas encore été tout-à-fait mise en valeur par le marché. « Pas évident » direz-vous ? Et pourtant, après plusieurs semaines de travail acharné, nous avons pu mettre au point une « formule » qui, selon nous, va nous permettre de mettre la main sur ce genre de valeur.

Au départ, l’objectif que nous nous sommes assigné, c’est donc de découvrir de la haute performance bénéficiaire à bas prix mais surtout, nous voulions rester dans notre philosophie actuelle, à savoir une approche purement quantitative qui permette à la fois d’éviter les biais psychologiques mais surtout qui nous permette d’éviter de commettre des erreurs qui seraient dues par une mauvaise connaissance du secteur ou de l’environnement dans lequel évolue la cible. Une approche quantitative permettant de trouver des entreprises bénéficiaires, présentant un potentiel de croissance, une direction compétente, certains avantages compétitifs… mais en nous basant uniquement sur les chiffres du rapport financier et surtout en payant cela à un prix raisonnable, voire même à un bon prix.

Pour investir dans des sociétés rentables mais bon marché, il faut évidemment que la « haute rentabilité » ne soit pas visible au premier coup d’œil ou de screener. C’est dans cette optique que, armés de nos 75 années cumulées d’expérience d’investisseur particulier et après la re-lecture des ouvrages de Benjamin Graham,  Bruce Greenwald et Christopher Browne, nous avons mis au point une formule que nous n’oserions qualifier de « miraculeuse » mais qui nous permettra justement de mettre à jour des rentabilités élevées mais relativement cachées.

Bien que depuis le début de l’aventure, nous ayons eu en permanence le souci de travailler en toute transparence avec nos lecteurs et abonnés, nous n’allons pas, pour le moment, dévoiler cette formule de calcul : nous souhaitons garder notre avantage concurrentiel et ne pas divulguer le résultat d’un travail de l’équipe.

Nous pouvons néanmoins en expliquer la philosophie.

 

Philosophie de la méthode RAPP

Le travail se déroule en deux phases. La première phase consiste en une pré-sélection : nous tentons de trouver des sociétés présentant un niveau de rentabilité minimum exigé. Ce niveau de rentabilité se calcule sur base de critères originaux, sortant des standards habituels afin que, précisément, il n’apparaisse pas au grand jour.

Lorsqu’une société répond à notre exigence de rentabilité, elle est valorisée et un objectif de cours lui est donné sur base d’une deuxième formule de calcul, tout aussi originale que la première. Ici aussi, notre objectif est de trouver une valeur qui sorte des standards habituels afin de faire ressortir des sous-évaluations qui n’apparaîtraient pas, encore une fois, au premier coup d’œil.

Cette nouvelle catégorie de sociétés, nous allons l’appeler RAPP, c’est-à-dire Rentabilité A Petit Prix, un type de valorisation qui sera pleinement complémentaire aux VANN et VANE de notre process.

Cette valorisation sera comparée avec le cours auquel on peut acquérir l’action de la société-cible et un potentiel sera ainsi déterminé. C’est ainsi que nos futurs choix d’investissement seront guidés par des critères objectifs : si le potentiel des RAPP est supérieur, nous achèterons des RAPP. Si le potentiel des VANN ou des VANE est le plus élevé, eh bien, nous achèterons des VANN ou des VANE. Nous pensons ainsi qu’avec cette nouvelle approche, nous allons pouvoir nous exposer en permanence sur le meilleur des deux mondes, soit les décotes en fonction des actifs, soit les décotes en fonction de la capacité bénéficiaire et « RAPPER » la moindre décote là où elle se trouve.

Mais ce n’est pas tout : si notre formule de sélection et de valorisation restera secrète, nous proposerons à nos abonnés une analyse quantitative de la société. Au travers de différents ratios triés sur le volet, nous allons montrer comment, en utilisant uniquement les chiffres des rapports financiers, il est possible de se faire une idée, si pas exacte et précise, à tout le moins objective, de divers éléments touchant à la société comme la compétence de la direction, l’avantage compétitif, la solidité financière, la croissance ou… la rentabilité. Bref, nous monterons comment se faire une idée « qualitative » avec du « quantitatif ».

Et nous avons terminé 2014 en force avec l’achat de notre première RAPP, une société française qui se situe parmi les plus hauts potentiels de notre portefeuille. Bien entendu, nos abonnés ont été  tenus au courant en temps réel de notre achat et ont pu découvrir en direct – comme nous le faisons désormais juste après chaque achat – ainsi que dans la lettre du mois de janvier cette fameuse analyse « qualitative-quantitative ».

Avec cette nouvelle approche, nous avons l’impression d’avoir le chaînon manquant qui, aux côtés des VANN et des VANE, nous permettra d’encore mieux performer quelles que soient les conditions de marché.

 

Conclusion

Sans renier la supériorité de l’investissement basé sur l’achat d’actifs décotés, nous pensons qu’à défaut de pouvoir acquérir ceux-ci par la faute d’un Mr Market par trop enthousiaste, l’acquisition de flux de trésorerie à bas prix est hautement complémentaire, et est expliquée par Benjamin Graham dans les chapitres 14 et 15 de « L’investisseur intelligent » et mis en pratique également dans certaines configurations de marché par Walter Schloss et d’autres investisseurs dans la valeur.

<< La valeur de l’immobilier industriel

>> RAPP : une alternative quand les « net-net » disparaissent