Qui peut battre la performance des daubasses ? … nos abonnés (5e partie)

Nous poursuivons l’entretien « à bâtons rompus » et sans concession que nous avons eu avec notre ami-abonné Dominique. Vous pouvez relire la première partie ici.

l’Equipe des Daubasses selon Benjamin Graham : Revenons à nos moutons ou plutôt nos Adler

Dominique : Même si j’ai une conviction raisonnable que l’histoire ( la nouvelle…) d’Adler ne fait « que commencer », c’est toujours très délicat de la raconter pour 3 points essentiels :

1/ il y a probablement au départ un joli coup de bol d’être tombé dessus, même si après j’ai utilisé tous les « leviers » possibles pour que ça puisse « éventuellement » booster super.

2/ L’histoire peut également moins bien tourner dans quelques mois ou quelques années : je ne suis pas dans le secret des dieux ….

3/ Et je ne voudrais pas avoir l’air de « fanfaronner » non plus …

EDBG : Mais non Dominique, nous savons bien que ce n’est pas ton genre… 

D : En réalité, les ingrédients de cette jolie histoire sont assez simples : 

Tout d’abord, au départ, en février 2010,

1/ j’en ai pris 6 fois plus que pour mes autres Daubasses, ce qui me constituait une mini ligne raisonnable au lieu d’une micro ligne habituelle car j’avais ressenti fortement que ce n’était pas une Daubasse habituelle grâce à la magistrale étude que nos amis de l’équipe des Daubasses en avait fait. !

j’ai renforcé du même montant qu’au départ il y a 1 an par l’intermédiaire d’un achat d’ Estavis ( rachetée comme prévu aussitôt par Adler par OPA ) , en étant pourtant rendu à plus de 500% en cours sur Adler,: ce qui a permis de consolider le multiple de cette grosse performance en cours.

2/ Je ne vends pas à la VANT mais la laisse monter … et monter (en suivant toutes les infos ++ de très près). Et J’accepte aussi la dernière volatilité d’octobre 2014 lors des 30 % de « variation » sur le dernier pic précédent quand elle passe de 9 à 6,75 euros

( j’ai d’ailleurs encore failli me renforcer car les nouvelles restaient super bonnes, comme je vous l’avais indiqué à l’époque ….. : ça me titillait : mais « trop timide » le gars Dominique….)

A terme, les points 1 et 2 font toute l’énorme différence entre une opération « basique » à +/- 2000 euros de gains et la même mais un « peu décalée » avec une plus-value x 100 fois plus élevée que la première !: soit près de 2000 % : Ces données en partie « mathématiques» devient un résultat super top, bien sympathique !

Au final , ce n’est plus du tout de la stratégie Daubasses mais une stratégie agressive avec aussi une sorte de jonglerie positive et un peu culotée !

De plus, je n’ai pas d’objectif de vente pour cette valeur …tant que l’histoire et les perspectives sont bonnes, je garde …. ; C’est tout simple en fin de compte … !

Cela veut dire que je vais continuer d’encaisser les variations de cours de CT … sans broncher.

Evidemment si un jour prochain ou futur je sens le vent tourner, alors je n’aurais pas d’état d’âme pour vendre aussi sec …..

Ex : Si la réussite « monte à la tête » des dirigeants, en prenant des risques dans de nouveaux investissements inconsidérés ou si par exemple si ils se mettent à distribuer un dividende trop vite et trop beau: là , cela sera un bon signe de vente .

EDBG : Et ce n’est pas la seule satisfaction qu’Adler t’a apportée !

D : Non, j’ai aussi acheté des obligations convertibles de la même société en 2014 et elles ont logiquement suivi la hausse du titre donc triplées depuis !, tout en servant un coupon brut de 6 % chaque année en sus…

Cela me rappelle des obligations convertibles PCAS présentées par les Daubasses en 2009 ou 2010, et décotées d’au moins 45 % à l’époque… cela avait été un joli coup là aussi, la chance avait été de mon côté car il y a toujours un facteur hasard positif ou non dans chaque investissement, l’astuce étant de limiter si possible au maxi l’impondérable, évidemment.

EDBG : Et maintenant, que vas-tu faire ?

D : Je suis « dans » l’histoire Adler et j’y reste le plus possible ! , car j’ai une certitude raisonnablement pour la suite des événements à CT et MT .

Même si un paramètre reste inconnu et difficilement calculable : c’est la réelle capacité d’Adler à continuer sa forte croissance et à générer du cashflow positif.

Les nouveaux dirigeants prouvent leur réelle compétence dans ce domaine… et les investisseurs institutionnels les suivent aussitôt, quand l’on constate une fois de plus avec la nouvelle AK la vitesse à laquelle elle a été bouclée.

De plus, on a la chance avec les quatre analystes sur place qui suivent Adler, d’avoir très régulièrement des rapports de 20 ou 30 pages « aux petits ognons » !

EDBG : Sur une autre action de notre portefeuille, Plaza Center, tu n’es pas non plus en ligne avec nous ? (NDLR : nous avons vendu cette société au cours de 5,80 GBp suite à la publication des comptes semestriels et la constatation d’une solvabilité devenue rikiki).

D : Même si le cours est aujourd’hui plus bas qu’au moment de votre vente, oui, comme je vous l’ai déjà dit, je persiste et signe : « La Messe n’est pas dite pour Plaza !!! »

En relisant également le dernier rapport complet, la logique et le bon sens me disent que les proprios de PLAZA ont tout mis en place (…. ils y étaient bien obligés ! ) avec la nouvelle restructuration pour que Plaza redécolle prochainement (ou même un peu plus tard : pas grave ,on n’est pas pressé !)

Car Elbit Imagine (NDLR : l’actionnaire majoritaire de Plaza) n’avait aucun avantage à laisser couler leur bébé : ils étaient rendus le dos au mur ! Donc la stratégie a été revue de fond en comble, et passée à la paille de fer dans l’intérêt supérieur :

1/ d’eux-mêmes,

2/ des créanciers Obligataires et

3/ « accessoirement » des « petits » actionnaires

C’est vrai qu’ils ont fait fort, entre autres, en virant complètement l’ancienne direction, ce qui était évidemment la moindre des choses quand même, mais ils l’ont fait !

Pour ma part, j’aime bien titiller le diable, et juste pour le fun, ou plutôt conjurer le mauvais sort j’en ai donc repris 10 % de plus, il y a quelques semaines, soit une « tite » louche de 50.000 T à 3.25 p = 2250 e (donc « seulement » 10 fois moins chère qu’il y a 2 ans ½).

Et, ce n’est que 1 % des gains d’Adler qui donc « me les offre »… c’est doublement pas cher payé … , même si c’est encore une rallonge un peu timide …

Evidemment ce titre est largement « plus sportif » que celui d’Adler , mais si on veut viser gagner gros, il faut s’en donner les moyens … Couler vite, ou bien découvrir un jour …… « de merveilleux nouveaux rivages ensoleillés » : voilà mon destin avec le/notre bateau Plaza …

EDBG : Merci pour ton témoignage Dominique. Tu es la preuve qu’avec les mêmes ingrédients, des cuisiniers peuvent produire des plats différents même si, quand ces ingrédients sont bons, le plat qui sera servi ne pourra être que de qualité

 

Une réflexion au sujet de « Qui peut battre la performance des daubasses ? … nos abonnés (5e partie) »

  1. Bonjour,
    Je parcours avec plaisir vos anciens articles. Peut-on avoir un retour sur l’expérience de Dominique ? Est-il encore Daubassien ou a-t-il pu acheter une île ?
    Cdt

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