Philippe Logé, actionnaire important de Softimat, ambigu sur la gestion

[article modifié le 19.12.2018]

Philippe Logé, un des « gros » actionnaires individuels de Softimat, n’est pas 100% satisfait de la gestion actuelle Sofitmat, société fondée historiquement par son père et aujourd’hui co-gérée par son frère (!) :

« Il faut réduire les frais et le modèle mis en place doit être modifié. Tous les actionnaires doivent être rémunérés par un dividende, (…) tous doivent être traités sur pied d’égalité »

S’il exprime le fait de ne pas rejoindre les actionnaires individuels mécontents , dits « activistes », car « trop agressifs sur la forme » envers des proches, il semble pas non plus indifférent à l’action en cours. Il est en effet propriétaire de 200 000 actions (environ 3% du capital) et ne perçoit, comme tous les actionnaires, aucune rémunération sur ses actifs depuis de nombreuses années.

Et le fondateur, Jean-Claude Logé d’enfoncer le clou :

« On n’a pas besoin de Bernard Lescot et Nicolas Logé pour simplement gérer des loyers »

Sous-entendu : pas besoin de dépenser 600 000 EUR en rémunération et autres avantages par an pour gérer la location de 8 immeubles. Nicolas Logé et Bernard Lescot ont certes réussi la transformation du patrimoine immobilier, mais à quel coût pour les actionnaires ?

— Rendez-vous dans l’article paru ce jour dans le journal économque belge l’Echo pour lire l’intégralité du texte —

Vous pourrez lire également que Bernard Lescot et Nicolas Logé pensent que les actionnaires minoritaires sont (citation) : « un vrai danger pour la société car ils ont une vision purement spéculative de la société« . C’est le comble du pompier pyromane !

L’argument de la spéculation, ils devraient en parler aux actionnaires historiques individuels qui ont des actions depuis des années… parfois pour une part importante de leur patrimoine, et qui sont venus d’eux-même se plaindre aux daubasses de la mauvaise gestion actuelle de Softimat. Ils se sentaient impuissants face à des dépenses gargantuesques, en plus de ne pas être entendus, ni écoutés lors des Assemblées Générales.

Nous pensons au contraire que les événements récents sont une chance pour les actionnaires individuels esseulés – mais majoritaires au capital si agrégés – de Softimat : le cours de bourse a fortement progressé depuis le début de notre secouage de cocotier (cours de 2,20 EUR le 1er janvier 2018 vs. 3,00 EUR ce jour = +36%). Et autre conséquence profitable  : les volumes journaliers (volumes d’échange d’actions = liquidité du titre) ont très largement augmenté, et cela sans aucune dépense de la part de notre société. Et Aucun petit merci ! de la part du management de Softimat pour cela…

Des actionnaires qui demandent un juste traitement entres actionnaires, avec par exemple le versement d’un dividende, en quoi sont-ils dangereux… sauf pour l’équipe vorace en place et leurs rémunérations ! Oui, cest vrai, nous voulons remettre en cause une rente de situation qui bafoue toute éthique des affaires et équité de traitements entre les actionnaires : 600 000 EUR pour 2 actionnaires, 0 pour tous les autres.

Le véritable danger pour la pérennité des avoirs des actionnaires, ce sont clairement les rémunérations excessives actuelles ! Ces dépenses excessives sont des cash flows définitivement perdus pour les actionnaires au bénéfice des deux seuls administrateurs sur-rémunérés Nicolas Logé et Bernard Lescot.

>> La question essentielle est :

Pourquoi un tel niveau de rémunération et qu’est-ce qui justifie rationnellement ce niveau ?



Vous pouvez télécharger une image de l’article en cliquant ici.

Une réflexion au sujet de « Philippe Logé, actionnaire important de Softimat, ambigu sur la gestion »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *