Archives de catégorie : Les chroniques de l’investisseur chronique

Les chroniques de l’investisseur chronique : acheter une voiture

rp_chronique-investisseur-300x188.jpgCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés parLaurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

La voiture représente pour moi l’archétype du mauvais achat : prix élevé consommant sans cesse des liquidités pour une valeur souvent discutable. Je n’aurai pas l’indécence de parler ici d’investissement.

La Porsche, une mauvaise voiture

Acheter une Porsche pour déménager

Lors de mes études, j’ai eu la chance d’assister au déménagement d’un de mes camarades de promotion, arrivé en Porsche pour son installation. L’exigüité de la cabine de pilotage m’a paru suffisamment sous-optimale pour aujourd’hui pouvoir vous déconseiller vivement ce type d’usage que je qualifierais de loufoque.

Séduire une femme avec une Porsche

Arrivé dans votre monture flamboyante, après un dérapage contrôlé, vous tendez une main pleine d’espoir à la jeune femme qui vous sourit. Quand bien même la demoiselle convoitée serait réceptive à ce type d’arguments, ne serait-ce pas précisément là une preuve de son mauvais goût ?

La Porsche et l’arrivée d’un bébé

Lorsque deux amateurs de Porsche de sexe opposé se rencontrent, se marient et donnent naissance à un enfant, le véhicule exclusif fait alors une terrible crise de jalousie : il ne s’adapte pas facilement aux exigences du dernier né. Les prochains enfants rendront-ils le bolide plus accommodant ?

Une Porsche sur autoroute

C’est sur ce terrain que la Porsche doit donner son plein potentiel : le circuit, je veux dire… l’autoroute. Mais ne vous êtes-vous jamais imaginé aux commandes de la voiture de course, frustré de ne pouvoir qu’effleurer la pédale d’accélération pour respecter les limitations de vitesse. Excusez ma naïveté… A la fin du voyage, il n’y a que deux issues possibles : la crampe ou le PV.

Une Porsche pour partir en vacances

Vous avez enfin trouvé une utilité à la puissance phénoménale de votre véhicule : tracter une caravane pour partir en vacances. Je déconseille vivement cette pratique pour des raisons de sécurité : les crises de fou-rire que vous allez provoquer chez les autres conducteurs pourraient vous être fatales.

Le vrai record de la Porsche

S’il y a bien un record que la Porsche peut prétendre gagner haut la main, c’est celui de la vitesse de conversion du précieux liquide noirâtre malodorant en poussières de particules et gaz polluants. Deux pots d’échappement sont indispensables pour soutenir le rythme effréné des émissions de gaz.

La Porsche ou la vie

Si vous étiez voleur de voiture, préféreriez-vous chevaucher un cheval de grand prix ou un tas de ferraille ?

La Porsche ou la priorité

Il existe une règle que nul conducteur n’est censé ignoré : priorité à la voiture la moins reluisante.

La Porsche, voiture bélier

Un matin, alors que nous étions sur le chemin de l’école, à pied, avec mon garçon, nous avons manqué de nous faire écraser par une Porsche sortant de son garage en pente à vive allure. Décidément, tout est bon pour me faire taire !

Qu’est-ce qu’une voiture ?

Mesdames, Messieurs, au risque de vous surprendre, une voiture est un moyen de transport permettant de se déplacer d’un point A à un point B. Les caractéristiques importantes d’un véhicule sont les suivantes :

  • Le prix
  • Le nombre de kilomètres au compteur
  • Le nombre de places
  • La sécurité
  • La consommation
  • Le volume

Comment acheter une voiture ?

Une voiture neuve perdant au moins 20 % de son prix en sortant du garage, il me semble opportun d’acheter un véhicule d’occasion. Le prix maximum qu’il faut être prêt à payer pour acquérir ce mal nécessaire est de 10 000 euros, pour une voiture de 5 places minimum si vous avez une famille, autour de 40 000 km au compteur.

Conclusion

Je ne saurais trop vous conseiller de ne pas acheter de voiture. Le vélo et la marche à pied ont leurs avantages. Si ce mal est nécessaire, limitez les dégâts en achetant de manière rationnelle.

prix de revient d'une voiture

 

 

 

 

Les chroniques de l’investisseur chronique : Comment choisir son employeur ?

rp_chronique-investisseur-300x188.jpgCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés parLaurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

 

Dans un précédent article, j’ai listé des critères de sélection d’une entreprise du point de vue de l’actionnaire afin d’effectuer un choix dans l’étendue des possibles. Dans cette chronique, je vais lister des critères de sélection d’un poste dans une entreprise, du point de vue de l’employé.

 

Que peut apporter une entreprise à un employé ?

Du point de vue de l’employé, une entreprise peut permettre de :

  • Recevoir une rémunération, habituellement en échange de son temps.
  • Augmenter ses compétences.
  • Développer son réseau.
  • Se réaliser.

Examinons en détail les critères non-quantifiables et quantifiables correspondant à ces aspirations de l’employé.

Critères non-quantifiables

Certains critères de choix sont difficilement quantifiables pour une analyse systématique:

  • L’intérêt pour le poste.
  • Le domaine professionnel.
  • L’éloignement géographique du poste.
  • La possibilité d’apprendre et de développer ses compétences et son expertise personnelle.
  • La possibilité de développer son réseau relationnel.
  • Les conditions de travail proposées (hors rémunération).
  • La probabilité de succès.
  • La stabilité du poste.
  • La qualité du management et des collègues.
  • L’ambiance dans l’entreprise et dans l’équipe.

Critères quantifiables

D’autres critères sont quantifiables:

  • La taille de l’entreprise : dans une petite structure, il existe un risque de ne pas pouvoir évoluer, de faire rapidement le tour du sujet et d’atteindre des limites dans sa progression de carrière. Une position intéressante dans une petite structure me semble être celle du chef d’entreprise (si possible actionnaire), dont la situation personnelle peut évoluer avec celle l’entreprise.
  • Le rythme de croissance de l’entreprise : une entreprise statique ou en décroissance offrira mécaniquement moins d’opportunités d’évolution qu’une entreprise en croissance.
  • La stabilité financière de l’entreprise : souhaiteriez-vous rejoindre une entreprise au bord de la faillite, avec un risque que vos salaires ne vous soient pas payés ? La stabilité ou l’amélioration de la structure du bilan sur les dernières années peuvent traduire la stabilité financière de l’entreprise.
  • Le chiffre d’affaire par employé : ce critère révèle la facilité qu’a une entreprise à rémunérer correctement ses employés.
  • Le bénéfice net par employé : ce critère me semble plus volatil que le précédent mais donne également une indication intéressante sur la capacité d’une entreprise à rémunérer correctement ses employés.
  • La moyenne d’âge : appartenez-vous à la même génération que les autres employés ?
  • L’évolution du nombre d’employés durant les dernières années : l’entreprise est-elle en recherche de personnel ou non ?
  • Le salaire moyen par employé : comment sont rémunérés les employés ?
  • Le salaire correspondant au poste proposé: comment serez-vous rémunéré ?

Des critères quantifiables permettent de gommer l’aspect émotionnel d’un choix et de systématiser l’examen de ces critères. Comme pour la sélection d’actions, comparer des entreprises les unes aux autres voire développer un screener pour identifier les entreprises correspondant à certains critères permet de rationnaliser un choix.

 

Un exemple de systématisation – Le chiffre d’affaire par nombre d’employés

A titre d’exemple de systématisation, j’ai repris dans le tableau ci-dessous, pour différentes entreprises, le chiffre d’affaire par employé (données collectées en mars 2014; la fiabilité des données de ce tableau doit être considérée comme relative). Ce ratio est une mesure de la corrélation entre le niveau de rémunération des employés et leur impact sur le bénéfice de l’entreprise. Ainsi, si le CA / employé est faible, il y aura une forte corrélation et l’entreprise aura intérêt à minimiser ce poste de dépense pour accroître significativement le bénéfice. A l’inverse, une entreprise ayant un CA / employé élevé pourra se permettre de bien rémunérer ses employés, sans que cela n’impacte significativement son bénéfice, encore faut-il que l’entreprise en ait également la volonté.

Actions Chiffre d’affaire (milliers d’euros) Nombre d’employés CA (en euros) / employé
CVG 166868 282 591730
DBT 33350 330 101061
ES 17703400 1891 9361925
EXAC 525742 3137 167594
HF 112847 341 330930
LNC 571798 1045 547175
PAN 165182 836 197586
GIRO 127564 1014 125803
VET 151899 84 1808321
AC 5649000 52062 108505
AL 15225200 49500 307580
AIR 56480000 140405 402265
ALU 14446000 72344 199685
ALO 20269000 86252 234997
MT 57707392 245000 235540
AXA 84592000 94364 896444
BNP 39072000 188551 207222
EN 33547000 136904 245040
CAP 10264000 121829 84249
CA 76127000 358396 212410
ACA 16315000 79282 205784
BN 20869000 102401 203797
EDF 72729000 154730 470038
EI 4988845 50212 99356
GSZ 97038000 236156 410906
KER 9736300 33439 291166
LG 15198000 64337 236225
LR 4460000 35250 126525
MC 28103000 91837 306010
ML 20719000 113839 182003
OR 22463000 72637 309250
ORA 43515000 163545 266074
RI 8215000 18308 448711
PUB 6610000 57500 114957
RNO 41270000 127086 324741
SAF 13615000 53407 254929
SGO 43198000 192922 223914
SAN 34947000 111974 312099
SU 23946000 140491 170445
GLE 22831000 154009 148245
SOLB 12435000 29103 427276
TEC 8203900 36500 224764
FP 200060992 97126 2059809
VK 5578000 22004 253499
VIE 29438500 248805 118320
DG 40338000 192701 209329
VIV 28994000 63100 459493

 

En prolongement de ce premier exercice de quantification, ajouter à ce tableau la rémunération moyenne par employé permettrait de déterminer les entreprises qui ont à la fois la capacité et la volonté de rémunérer correctement leurs employés.

 

Conclusions

Les critères de choix d’une entreprise pour un investissement ou pour un emploi ne répondent pas aux mêmes exigences et induisent donc des résultats différents. L’investisseur et l’employé rationnels réunis en une même personne ne sont pas schizophrènes mais s’adaptent de manière opportuniste au contexte.

En revanche, pour l’investissement comme pour la recherche d’un emploi, il est possible de distinguer des critères quantifiables et non-quantifiables.

Les critères quantifiables se prêtent bien à l’analyse systématique (et à l’automatisation) pour trouver des options a priori intéressantes dans l’univers des possibles.

 

Les chroniques de l’investisseur chronique : comment j’ai été éduqué financièrement …

chronique investisseurCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés par Laurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

En lisant une file de discussion sur un forum qui soulevait la question de la transmission à ses enfants, j’ai été frappé du nombre de messages focalisés sur le don d’argent ou de biens à ses enfants. De mon point de vue, avant de vouloir transmettre un patrimoine, déjà faut-il apprendre à ses enfants à le gérer de manière globalement rationnelle. Pour moi, la transmission de valeurs me semble plus importante que la transmission de biens : apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson, comme le dit le dicton populaire. Cette question de l’éducation financière m’intéresse particulièrement pour mes enfants : comment les éduquer financièrement afin qu’ils deviennent autonomes et sachent gérer leurs actifs ?

N’ayant pas de recul sur cette question (mes enfants étant en bas âge), je me suis intéressé à la manière dont j’ai acquis dans mon enfance les fondations sur lesquelles je bâtis aujourd’hui.

Les LEGO ou la (re)création de la monnaie

Enfant, mon frère et moi jouions aux LEGO, ce qui est assez banal. Chacun avait ses boîtes et ses pièces, que nous gardions précieusement, chacun de son côté.

Pour échanger nos pièces, nous utilisions dans un premier temps le troc, c’est-à-dire l’échange de pièces ou de groupes de pièces.

Dans un deuxième temps, nous avons (re)découvert le principe de la monnaie : les pièces translucides, plus rares que les autres, constituaient la monnaie dont la forme et la couleur déterminaient le prix. Plus une pièce de « monnaie » était rare (nouvelle couleur ou forme, au gré de la sortie des séries de boîtes), plus son prix était élevé. Au bas de l’échelle : le carré rouge. En-haut, les disques de couleur, à leur sortie !

Jouir dans l’attente

Mon père m’a suffisamment souvent répété le principe de la jouissance dans l’attente, qu’il s’appliquait à lui-même, pour que je vous en parle aujourd’hui.

Si je voulais dessiner la courbe de plaisir de la possession d’un objet par rapport au temps, à partir de l’idée d’achat, elle serait globalement croissante avec une accélération forte suivie d’un maximum au moment de l’achat ou dans les quelques semaines / mois suivants, pour ensuite décroître fortement jusqu’à tomber à 0 quelques mois ou quelques années plus tard. Pour un même objet, plus la période d’attente avant l’achat est longue et plus le plaisir au moment de l’achat est grand.

En conclusion, mieux vaut retarder la date de ses achats et rêver dans l’attente pour augmenter le plaisir !

 

Vivre en-dessous de ses moyens

Un principe de base dont j’ai fait l’expérience est de vivre en-dessous de ses moyens, sans se priver, mais en se maîtrisant, contre les sirènes de la société de consommation. Mes parents m’ont donné l’exemple, en dépensant moins que ce qu’ils gagnaient et en investissant le différentiel.

Jeux de société

Une tradition familiale était de jouer chaque dimanche à des jeux de société (de réflexion). Je pense que ces séances ludiques ont été bénéfiques, notamment pour l’apprentissage du calcul, du raisonnement, de la gestion, de la compétition et de l’optimisation, le tout dans un climat mêlant le plaisir à la convivialité.

J’ai décrit dans cet article la proximité qui existe à mon sens entre le jeu de société d’une part et l’investissement d’autre part.

Le livret A et les taux d’intérêt

Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont ouvert un compte courant et un livret A, sur lequel je déposais l’argent que je recevais ou en retirais pour pouvoir effectuer des achats. Les guichetières du village devaient être bien amusées de voir un jeune garçon haut comme trois pommes déposer ou retirer de l’argent !

J’ai donc pu observer très tôt le bénéfice de l’épargne via les taux d’intérêts. Sans effort, l’investisseur reçoit chaque année une somme d’argent supplémentaire venant s’ajouter à son compte, s’il ne dépense pas son argent en cours d’année. Il me restait encore à assimiler le principe de l’inflation venant inexorablement ronger les liquidités épargnées…

Je dessinais également à cette époque des courbes de progression de mon modeste patrimoine et faisais des projections anticipatives qui me motivaient à épargner.

Emprunt

Pour acheter un instrument de musique coûtant plusieurs milliers d’euros, j’ai dû contracter un emprunt auprès de mon père (sans intérêts) qui absorbait cependant mes revenus ultérieurs, c’est-à-dire l’argent que je recevais à mon anniversaire ou à Noël, pendant deux ou trois ans. Je pense que cette expérience m’a amené à la conclusion un peu extrême qu’il ne faut rien acheter à crédit, y compris sa résidence principale. Je suis revenu (un peu tardivement je vous l’accorde) sur l’idée que l’endettement est le mal absolu, comme je l’ai expliqué dans cet article.

Console Nintendo

Lorsque mon père raconte comment il m’a éduqué financièrement, une étape décisive de son point de vue concerne l’achat d’une console Nintendo NES. Comme je gérais moi-même mon argent de poche et devais acheter l’objet convoité avec cet argent, mon père m’a soufflé une idée, qui m’a immédiatement séduite : acheter une console d’occasion, significativement moins chère qu’une console neuve (d’autant que plusieurs jeux étaient habituellement fournis avec l’appareil vendu d’occasion).

Mon père s’est prêté au jeu. Pour avoir un avantage concurrentiel, il allait chercher le journal des petites annonces à l’imprimerie, à l’aube, avant qu’il ne soit distribué. Nous décortiquions alors le journal à son retour, à la recherche de bonnes affaires.

De cette manière, nous avons réussi à acheter une console et une dizaine de jeux à un prix raisonnable, profitant du prix de gros.

Deux ans plus tard, lorsque j’ai voulu revendre cette console et les jeux pour acquérir un ordinateur, j’ai eu l’idée de revendre les jeux à l’unité et la console séparément, ce qui m’a permis de vendre l’ensemble à un prix supérieur à mon prix d’achat.

Toute ressemblance avec un investissement immobilier est purement fortuite.

Pas de limites pour toutes les dépenses éducatives

Mes parents n’ont jamais fixé de limites aux dépenses éducatives pour leurs enfants.

Les livres étaient gratuits (dans la mesure où nous en finissions la lecture), les affaires scolaires étaient payées (dans la mesure du raisonnable), point besoin de nous soucier de payer un logement ou de nous nourrir durant nos études supérieures, etc…

Mes parents nous ont également payé des séjours linguistiques à l’étranger et étaient prêts à payer le coût des formations que nous suivions sans réserves.

Ce climat était propice à l’apprentissage et ne fixait pas de limites à nos capacités.

Enfin, l’éducation était un sujet sérieux : examen du bulletin commenté par les parents, choix d’orientation rationnel et concerté, etc… Nous avions un pacte tacite : la liberté… si les résultats scolaires suivaient.

La bourse

Si j’ai commencé à investir dans les marchés actions, ce n’est pas tout à fait par hasard et je le dois là encore à mon père, qui investissait lui-même son épargne en actions. Ce domaine ne m’était donc pas tout à fait étranger quand j’ai commencé à placer mes économies : je connaissais l’existence de supports d’investissements plus performants (et plus volatils) que les livrets.

Apprendre à pêcher plutôt que donner du poisson

Mes parents n’ont commencé à transmettre à leurs enfants une partie de leur patrimoine qu’à partir du moment où nous étions tous à la fois financièrement autonomes et avions montré que nous étions capables de gérer notre argent sans le dilapider.

Ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment qu’ils m’ont indiqué la valeur de leur patrimoine global.

Conclusion

En conclusion, mes bases financières semblent avoir été acquises à la fois par l’exemple de mes parents et leurs efforts, un certain goût pour les chiffres et un intérêt personnel pour ces questions.

N’hésitez pas à poster en commentaires les moyens que vous avez utilisés pour ouvrir vos enfants aux problématiques de l’épargne, de l’autonomie financière et de l’investissement. Vos contributions pourraient me donner des idées pour l’éducation financière de mes enfants.

Les chroniques de l’investisseur chronique : un marathon japonais de l’analyse financière

rp_chronique-investisseur-300x188.jpgCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés par Laurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

 

Début 2015, j’ai effectué un marathon de l’analyse financière. Afin d’avoir une vue d’hélicoptère de l’ensemble du marché japonais, j’ai lu les données financières des 4 derniers exercices des 3 500 entreprises japonaises cotées découvrant à l’occasion des entreprises aux activités surprenantes:

* La vente d’objets de cultes shinto

* Des formations pour bien porter le kimono

* Des entreprises organisant mariages et… funérailles

* Un fabriquant de pétards et de fusées

* Plusieurs entreprises organisant des cours pour enfants après l’école

* Un vendeur de kimonos traditionnels

* Des fabricants de pachinko

* Une entreprise donnant des cours pour s’habiller en kimonos

Amusant pour des entreprises cotées !

Objectifs

Mes objectifs étaient en réalité multiples:

* Avoir une vue d’ensemble de la variété des situations financières et des types d’entreprises d’un marché.

* Effectuant habituellement mes présélections par screener maison, ne donnant qu’une vue partielle d’un marché, j’ai souhaité découvrir des types de structures financières intéressantes non remontées par mon screener et affiner ma méthode d’investissement.

* Trouver des opportunités d’investissement sortant de la pure décote sur actifs et captées par mon étude d’octobre 2014 . Les mises en garde de ma précédente chronique restent d’actualité.

J’ai identifié 10 entreprises présentant à la fois un coussin de sécurité sur actifs tangibles et des flux correspondant à mes attentes (sur ce dernier point, j’aurais souhaité pouvoir remonter plus loin dans l’historique des entreprises, ce qui n’a pas été possible du fait de la barrière de la langue) dont j’ai acheté des actions début février 2015.

Les données ci-dessous correspondent à la situation début février 2015. Le prix de certains titres ayant évolué significativement depuis cette date, il convient d’actualiser les calculs en fonction des cours actuels.
Sélection d’actions

4705

Description: CLIP Corporation is a company engaged in the operation of private preparatory schools and soccer schools, as well as the home delivery of boxed lunches. The Company operates in four business segments. The Education segment is engaged in the operation of cram schools which provide tutorial services to elementary, middle school students and high school students. The Sports segment is engaged in the operation of soccer schools which provide services to children from babies to early elementary school students. The food segment is engaged in the home delivery of boxed lunches. The Others segment is engaged in the sale of cosmetics, the processing of metal, the operation of basket schools and the agriculture business. As of March 31, 2013, the Company had two subsidiaries.

Capitalisation boursière: 5.0 B

Revenus CA: 4.463 B Revenu opérationnel: 0.785 B Revenu net: 0.472 B

Bilan

Tactif: 6.916 B
Actifs courants: 5.795 B (dont 0.128 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 0.296 B
Investissements long terme: 0.283 B
Dettes: 0.841 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 0.599 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.034 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 17.6 %

Revenu net / CA: 10.6 %

P/E: 10.6

P/B: 0.8

Dettes / Total du passif: 12 %

Stocks / Actifs courants: 2 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.99

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.05

Cash-flow opérationnel / CA : 13 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 6 %

2185

Description: CMC CORPORATION is a Japan-based company primarily engaged in marketing business. The Marketing segment is engaged in the internal marketing, including business standardization, and planning and operation of education on product, sales and technology; the external marketing, including sales promotion and advertising of products, as well as planning and operation of public relations; the customer support marketing, including planning, editing and production of manuals for customers and repair instructions for repair staff, as well as the total printing, including printing and binding of manuals and repair instructions, and printing of pamphlet and leaflets. The System Development segment is engaged in entrusted development of computer software, design and proposing of computer related solutions, dispatching of software developers, sale of computer software packages, computers and peripheral equipment. On January 24, 2011, the Company acquired Maruboshi Co., Ltd.

Capitalisation boursière: 6.9 B

Revenus

CA: 16.04 B
Revenu opérationnel: 1.458 B
Revenu net: 0.907 B

Bilan

Total de l’actif: 13.836 B
Actifs courants: 9.166 B (dont 0.873 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 2.623 B
Investissements long terme: 0.346 B
Dettes: 3.922 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 1.085 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.175 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 9.1 %

Revenu net / CA: 5.7 %

P/E: 7.6

P/B: 0.7

Dettes / Total du passif: 28 %

Stocks / Actifs courants: 10 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.76

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.14

Cash-flow opérationnel / CA : 7 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 16 %

6265

Description: Myotoku Ltd. is a Japan-based company engaged in the manufacture and sale of vacuum equipment and related products. The Company’s products include vacuum generators (CONVUM), vacuum pads and pressure sensors, as well as filters, vacuum pumps and mini cylinders used in pneumatic lines and air-cushion components used for the transportation of liquid crystal panels. The Company’s CONVOM products include MC2, MC3, MC4, MC5, MCA, CV, CVA and CVF series. Its vacuum pump systems include MPV3, MPV4, MPV5, MPV6, CCP, VTE, VLT and DA series. Its sensor products include MPS-2/3, MPS-31, MPS-4, MPS-5/6/8, MPS-71/74/78, MPS-9, MVS-030AB/035G and MVS-201 series.

Capitalisation boursière: 2.4 B

Revenus

CA: 2.096 B Revenu opérationnel: 0.335 B Revenu net: 0.225 B Bilan

Total de l’actif: 3.832 B
Actifs courants: 1.542 B (dont 0.301 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 1.85 B
Investissements long terme: 0.168 B
Dettes: 0.456 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 0.499 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.164 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 16.0 %

Revenu net / CA: 10.7 %

P/E: 10.7

P/B: 0.7

Dettes / Total du passif: 12 %

Stocks / Actifs courants: 20 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.45

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.22

Cash-flow opérationnel / CA : 24 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 33 %

3828

Description: NIFTY Corporation is a Japan-based information technology (IT) service provider. The Company offers three types of Internet services. The Internet Service Provider (ISP) business consists of Internet connection services, including broadband connection services and narrowband connection services; security services, which provides virus, intrusion, spyware, and phishing preventions; as well as outsourcing services. The Web Service business consists of buying site selection and advisory, as well as information delivery support services related to buying experience and product evaluation for users. The Cloud business provides public cloud computing service. The Company is also engaged in the investment and incubation of venture capitals through its subsidiaries. As of March 31, 2013, the Company had five consolidated subsidiaries and four associated companies.

Capitalisation boursière: 30 B

Revenus

CA: 71.511 B
Revenu opérationnel: 4.401B
Revenu net: 2.61 B

Bilan

Total de l’actif: 42.271 B
Actifs courants: 29.925 B (dont 0.374 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 4.156 B
Investissements long terme: 1.547 B
Dettes: 12.402 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 8.196 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 1.470 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 6.2 %

Revenu net / CA: 3.6 %

P/E: 11.5

P/B: 1

Dettes / Total du passif: 29 %

Stocks / Actifs courants: 1 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.58

(Dettes) / Capitalisation boursière: 0.72

Cash-flow opérationnel / CA : 11 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 18 %

4094

Description: NIHON KAGAKU SANGYO CO., LTD. is a Japan-based company mainly engaged in the manufacture and sale of chemicals and building materials. The Company operates in two business segments. The Chemical segment manufactures and sells metal compounds including copper, tin, nickel and cobalt chemicals, metal soaps including naphthenic acid and octylic acid, battery chemicals, gloss agents and additives for surface treatment, and electroless nickel plating liquids, as well as processes plating. The Building Material segment manufactures and sells house building products including aluminum shutters, gatefold shutters, copper shutters, fireproof ventilation corner beads, balustrades and crest rails, as well as exterior panels and heat-exchange equipment. As of March 31, 2013, the Company had three subsidiaries.

Capitalisation boursière: 18 B

Revenus

CA: 19.09 B
Revenu opérationnel: 2.167 B
Revenu net: 1.434 B

Bilan

Total de l’actif: 32.237 B
Actifs courants: 20.652 B (dont 3.862 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 5.771 B
Investissements long terme: 2.778 B
Dettes: 5.215 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 2.314 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.814 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 11.4 %

Revenu net / CA: 7.5 %

P/E: 12.6

P/B: 0.7

Dettes / Total du passif: 16 %

Stocks / Actifs courants: 19 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.86

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.18

Cash-flow opérationnel / CA : 12 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 35 %

6490

Description: NIPPON PILLAR PACKING CO.,LTD. is a company mainly engaged in the manufacture and sale of fluid control-related equipment. The Company operates in three business segments. The Industrial Equipment-related segment is involved in the manufacture and sale of mechanical seals and gland packing products. The Electronic Equipment segment is involved in the manufacture and sale of fluorine resin products. The Others segment is involved in the leasing of office buildings and the provision of insurance agency services. The products of the Company are used for pumps, mixers, valves, piping joints, substrate manufacturing equipment, and other general industrial equipment. As of March 31, 2014, the Company had 17 subsidiaries and one associated company.

Capitalisation boursière: 22.1 B

Revenus

CA: 20.72 B
Revenu opérationnel: 2.904 B
Revenu net: 1.854 B

Bilan

Total de l’actif: 38.986 B
Actifs courants: 24.805 B (dont 1.79 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 11.254 B
Investissements long terme: 2.573 B
Dettes: 8.401 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 3.275 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.503 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 14 %

Revenu net / CA: 8.9 %

P/E: 11.9

P/B: 0.7

Dettes / Total du passif: 22 %

Stocks / Actifs courants: 7 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.74

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.25

flow opérationnel / CA : 16 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 15 %

6943

Description: NKK SWITCHES CO., LTD., formerly NIHON KAIHEIKI IND. CO., LTD., is mainly engaged in the manufacture and sale of various industrial switches. The Company operates in three business segments. The Japan segment is involved in the manufacture and sale of various industrial switches in Japan. The America segment is involved in the sale of switch products in North America through its one subsidiary. The Asia segment is involved in the assembly processing of switch products in China, and the sale of products in Hong Kong, China, and rest of Asia. As of March 31, 2013, the Company had four subsidiaries.

Capitalisation boursière: 5.9 B

Revenus

CA: 7.459 B
Revenu opérationnel: 0.634 B
Revenu net: 0.433 B

Bilan

Total de l’actif: 13.354 B
Actifs courants: 10.004 B (dont 2.371 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 1.444 B
Investissements long terme: 0.927 B
Dettes: 2.471 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 0.882 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.182 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 8.5 %

Revenu net / CA: 5.8 %

P/E: 13.6

P/B: 0.5

Dettes / Total du passif: 19 %

Stocks / Actifs courants: 24 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.28

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.52

Cash-flow opérationnel / CA : 12 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 21 %

3768

Description: Riskmonster.com is primarily engaged in providing credit management service. The Credit Management Service and Others segment provides credit management service for customers through e-Credit Navi, e-Management File, business support service and others as application service provider (ASP) and cloud service provider, and through portfolio service, marketing service, financial service and others as consulting service provider. The Business Portal Site segment primarily provides groupware service as ASP and cloud service. The BPO segment provides business process outsourcing service such as streamlining and digitalization for marketing business, and staffing service. The Others segment provides education related and other service. As of March 31, the Company had five consolidated subsidiaries and one unconsolidated subsidiary.

Capitalisation boursière: 2.4 B

Revenus

CA: 2.451 B
Revenu opérationnel: 0.234 B
Revenu net: 0.163 B

Bilan

Total de l’actif: 4.147 B
Actifs courants: 3.027 B (dont 0.32 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 0.106 B
Investissements long terme: 0.391 B
Dettes: 0.399 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 0.440 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.047 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 9.5 %

Revenu net / CA: 6.7 %

P/E: 14.7

P/B: 0.6

Dettes / Total du passif: 10 %

Stocks / Actifs courants: 11 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.1

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.14

Cash-flow opérationnel / CA : 18 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 11 %

9776

Description: SAPPORO CLINICAL LABORATORY INC. is a Japan-based company mainly engaged in the dispensing pharmacy business. The Company has four business segments. The Clinical Testing segment is engaged in the clinical testing needed in medical examinations of hospitals and other institutions. The Dispensing Pharmacy segment operates its 37 dispensing pharmacies and principally sells drugs and medicines. The Medical Equipment Sale and Maintenance segment is engaged in the sale, repair and maintenance of high level medical equipment, general medical equipment, as well as physics and chemistry equipment. The Others segment is engaged in the development, sale and maintenance of software, such as clinical testing systems.

Capitalisation boursière: 3.8 B

Revenus

CA: 16.55 B
Revenu opérationnel: 0.826 B
Revenu net: 0.494 B

Bilan

Total de l’actif: 9.189 B
Actifs courants: 6.447 B (dont 0.534 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 2.02 B
Investissements long terme: 0.135 B
Dettes: 3.364 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 0.848 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.332 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 5.0 %

Revenu net / CA: 3.0 %

P/E: 7.7

P/B: 0.7

Dettes / Total du passif: 37 %

Stocks / Actifs courants: 8 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.81

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.34

Cash-flow opérationnel / CA : 5 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 39 %

2329

Description: TOHOKUSHINSHA FILM CORPORATION is engaged in the production of contents. It has five business segments. Production-related segment is involved in the production of commercial messages (CMs), television programs, movies and promotion products, the design and construction of events and exhibitions, as well as post-production business. Broadcasting-related segment is involved in the operation of communications satellite (CS) and broadcast satellite (BS) channels, the production and sale of image contents, the satellite broadcasting-related business and others. Image Contents-related segment is engaged in the purchase, sale and editing of image contents, the distribution of theatrical products, the joint investment business for image contents and copyright business. Product Sales segment operates supermarkets and sells tapes for image recording. The Others segment is engaged in education business.

Capitalisation boursière: 39.8 B

Revenus

CA: 61.159 B
Revenu opérationnel: 6.212 B
Revenu net: 3.189 B

Bilan

Total de l’actif: 92.652 B
Actifs courants: 63.023 B (dont 7.941 B de stocks)
Immobilisations corporelles: 19.833 B
Investissements long terme: 7.164 B
Dettes: 31.106 B

Cash-flow

Cash-flow opérationnel (moyenne des 4 dernières années): 6.232 B
CapEx (moyenne des 4 dernières années): 0.29575 B

Ratios

Revenu opérationnel / CA: 10.2 %

Revenu net / CA: 5.2 %

P/E: 12.5

P/B: 0.6

Dettes / Total du passif: 34 %

Stocks / Actifs courants: 13 %

(Actifs courants – Dettes) / Capitalisation boursière: 0.8

(Actifs courants + immobilisations corporelles – Dettes) / Capitalisation boursière: 1.3

Cash-flow opérationnel / CA : 10 %

CapEx / Cash-flow opérationnel: 5 %
Conclusion

Le marathon de l’analyse m’a permis de parcourir l’ensemble des entreprises japonaises cotées, plutôt que d’observer quelques entreprises individuelles, identifiant au passage un groupe de 10 entreprises potentiellement intéressantes qui n’auraient pas été remontées par mes screeners, venant s’ajouter aux 17 entreprises ayant une décote sur actifs tangibles déjà présentées dans ma chronique précédente.

Cette liste est fournie à titre purement informatif et ne constitue en rien un conseil d’achat.