Archives de catégorie : Librairie

Ne commettez pas cette erreur ! – Lecture de l’été 2020 📖🏝️

Nous mettons rarement un livre en avant. Seulement quand nous estimons, cher lecteur, qu’il est incontournable ! 📖

L’été dernier, nous vous avions suggéré la lecture de l’excellent ouvrage autobiographique L’Homme de tous les marchés qui relate le parcours du père de l’investissement quantitatif Edwar Thorp.

Pour cet été 2020, que ce soit au bord de votre piscine, chez vous sur un transat, à la campagne chez votre belle-mère, au camping ou dans un hôtel 5 étoiles, ne passez pas à côté de cette pépite : Vous allez commettre une terrible erreur ! sous-titré Combattre les biais cognitifs pour prendre de meilleures décisions.

En tant qu’investisseurs, nous prenons – vous prenez – en permanence des décisions. Depuis des années nous essayons d’être le plus rationnel possible dans nos prises de décision à l’achat comme à la vente pour nos portefeuilles. Nous essayons sans cette d’améliorer notre process pour éviter au maximum les biais psychologiques (cf. nos 26 articles sur la finance comportementale) car nous avons conscience que le pire énnemi de l’investisseur, c’est lui-même ! Continuer la lecture de Ne commettez pas cette erreur ! – Lecture de l’été 2020 📖🏝️

L’homme de tous les marchés – lecture de l’été 📖🏝️

Edward Thorp, père des « quants » (investisseurs quantitatifs), est malheureusement trop méconnu, surtout en France.

Véritable génie scientifique (chimie, physique et mathématique), depuis sa plus tendre enfance, Edward Thorp va sans cesse essayer de « réaliser l’impossible » en voulant toujours repousser plus loin les limites de la science pour dénouer les défis du quotidien. Il aime les challenges et se fera un malin plaisir tout au long de sa vie d’aller à contre-sens et de tenter de déjouer des systèmes réputés imbattables.

Dans un premier temps, il va mettre à profit ses connaissances physiques et mathématiques pour essayer de battre les casinos. Il va tester et réussir à mettre en place des techniques pour gagner durablement aux jeux suivants : blackjack, roulette et baccarat. Continuer la lecture de L’homme de tous les marchés – lecture de l’été 📖🏝️

Antifragile de Nassim Nicholas Taleb (1ère partie)

Antifragile-talebVoici quelques semaines, nous ne connaissions Nassim Nicholas Taleb que de nom et comme l’auteur du retentissant « Cygne noir ».

Intrigués par le titre de son dernier livre : « Antifragile : Les bienfaits du désordre », et plus particulièrement sur le mot antifragile qui n’existe pas dans le dictionnaire, nous avons tout d’abord cherché à en savoir un peu plus.

Le déclic qui nous a fait passer de la curiosité à la décision d’acheter ce livre de 650 pages tient en trois phrases de l’auteur : « Il est difficile de faire comprendre à des intellectuels la supériorité intellectuelle de la pratique. » ; « Le monde est divisé entre ceux qui aiment et ceux qui n’aiment pas la volatilité. » et : « ne demandez jamais à quelqu’un son avis, ses prévisions ou ses recommandations. Demandez-lui simplement ce qu’il a – ou n’a pas – dans son portefeuille d’actions. ». Continuer la lecture de Antifragile de Nassim Nicholas Taleb (1ère partie)

Warren Buffett, l’effet boule de neige (5e partie) : les enseignements que nous en retirons

Cet article est le dernier d’une série de 5 qui reprend notre lecture de l’ouvrage d’Alice Schroder, Warren Buffett. La biographie officielle, l’effet boule de neige

Le point principal que nous avons retenu de cet ouvrage, c’est que, selon notre lecture, les réussites du plus grand investisseur de tous les temps tournaient, et tournent toujours autour de trois vecteurs.

Les quatre premiers articles :

 

La grande conclusion que nous avons retirée de notre lecture du « Snowball », cher lecteur, c’est qu’imiter Warren Buffett en investissant sur les blue chips est une gageure impossible à réaliser.

Si vous regardez de manière réaliste les cartes que vous avez en main, en tant qu’investisseur individuel par rapport à Buffett, cela pourrait se résumer de la manière suivante :

Vous n’avez, ni la machine à cash, ni le cercle d’amis ou de connaissances. Soit dès le départ, 66% de capacités en moins.

Il vous reste donc à première vue 33% avec  l’idée de « la marge de sécurité » qui est à la portée de tous …

Cependant, il vous est impossible de bien définir la marge de sécurité sur les société qui approchent de la faillite sans pour autant être cataloguées dans les mégots de cigare car elles ont souvent des problèmes graves de solvabilité qui nécessitent de connaître le dossier de l’intérieur.  Sans un cercle d’amis et de connaissances, cela fait 8.25% en moins.

Vous n’avez pas la capacité ni de juger de la qualité d’une direction, voire d’une nouvelle direction, ni de juger de la pérennité des produits, ni des bénéfices futurs, ni de la complexité du fonctionnement d’une multinationale pour l’acheter avec une marge de sécurité, bien définie et réaliste dans le futur, comme le ferait Warren Buffett qui peut, grâce à son cercle d’amis et de connaissances, fouiller tous les recoins. Cela fait 8.25% en moins.

Vous ne pourrez non plus avoir accès aux occasions en tout genre réservées à Warren Buffett (non coté, produits structurés, …).   Cela fait 8.25% en moins.

 

Conclusion

Ce qu’il vous reste pour pouvoir imiter réellement le meilleur investisseur de tous les temps, c’est donc 8.25% de la capacité d’investir de Warren Buffett et c’est sur des mégots de cigares ou « daubasses » que vous pouvez tenter de l’imiter le mieux.

Tout simplement parce que vous avez la capacité, avec les seuls chiffres du bilan et une belle diversification, de mettre de votre côté le plus de chances possible de battre le marché à long terme.

Et cela, Warren l’explique très bien, en 7 lignes, en parlant de son ami Walter Schloss : En 1975, « Big Walt » était le dernier défenseur des mégots de cigares. Lors des réunions du « Graham Group », ses confrères le moquaient gentiment sur son portefeuille « fouette cocher » avec des sidérurgistes au bord de la faillite et des sous-traitants automobiles ruinés. « Et alors , disait Schloss,  je n’aime pas le stress et je dors sur mes deux oreilles« . Il faisait des listes, appliquant la philosophie de Graham dans sa plus pure expression. Tout les soirs, il quittait son placard à balais chez Tweedy & Brown pour renter chez lui, et ses résultats étaient phénoménaux !

 

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