Archives par mot-clé : obligations

Les chroniques de l’investisseur chronique : quelques classes d’actifs

chronique investisseurCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés par Laurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

Je vous propose dans cet article un panorama de différentes classes d’actifs. L’objectif n’est pas d’être exhaustif mais d’exposer mon opinion sur quelques classes d’actifs usuelles. J’avais présenté mon opinion sur l’immobilier physique résidentiel et les actions dans cet article.

 

Or physique Continuer la lecture de Les chroniques de l’investisseur chronique : quelques classes d’actifs

Question des lecteurs : quel « diviseur » utilisez-vous pour calculer les valeurs par actions ?

Nous n’allons pas faire patienter Olivier plus longtemps quant à ses interrogations au sujet des possibles dilutions auxquelles peuvent être soumis l’évaluateur.  Voici la question qu’il nous posait, il y a maintenant un bon mois et demi.

Concernant le nombre d’actions que vous retenez pour faire vos analyses sur une société donnée, que choisissez-vous?

Le nombre d’actions composant le capital social en fin d’exercice ou le nombre moyen pondéré (dilué ou pas?) d’actions ordinaires en circulation? Est-ce que vous déduisez ensuite les actions propres ou pas?

Comment tenir compte des éventuels plans de stock-options et autres attributions gratuites ou encore des obligations convertibles ?

Tout d’abord la partie la plus simple : comme nous travaillons sur base de la situation patrimoniale de la société, c’est le nombre d’actions ordinaires existantes que nous prenons en compte.  Diviser le patrimoine de l’entreprise entre ses différents associés, c’est effectivement la solution de bon sens.  Dans un premier temps, nous ne tenons donc pas compte du nombre « dilué » d’actions puisque nous travaillons toujours sur le présent et non sur le futur.

Est-ce à dire qu’il nous faut ignorer les possibles dilutions que pourraient subir les actionnaires ?  Évidemment que non.

Mais tout d’abord, c’est quoi exactement une dilution ?

Continuer la lecture de Question des lecteurs : quel « diviseur » utilisez-vous pour calculer les valeurs par actions ?

Question des lecteurs : Quel impact et quelles évolutions possibles, si les taux de la BCE sont relevés à horizon 3 ans ?

Voici la question que nous posait, il y a quelques jours, un lecteur à propos de l’obligation PCAS.

Que ce soit pour cette obligation ou pour les actions que nous avons en portefeuille, ce qui nous importe, c’est ce que l’on obtient « à la fin du parcours ».

Ainsi, pour l’obligation PCAS, que la BCE relève ou abaisse ses taux d’intérêt, que l’euro s’effondre ou le yen s’envole, que l’inflation soit galopante ou la déflation déprimante, ce qui nous importe, c’est que PCAS soit capable de nous rembourser notre dû le 31/12/2012. Et notre dû, c’est un capital de 600 euros que nous avons payé 400. Et que la société nous verse également les intérêts trimestriels auxquels nous avons droit.

Qu’entretemps, le cours de l’obligation ait été divisé par deux en raison d’une hausse fulgurante des taux de la BCE nous importe peu (sauf si cet évènement avait un impact négatif sur la capacité de PCAS à honorer ses obligations).

En réalité, nous raisonnons exactement de la même manière avec les actions que nous détenons : que le cours de l’action arrive un jour à la valeur que nous avons calculée suffit largement à notre bonheur. Que pour y parvenir, le cours doive préalablement s’effondrer nous laisse aussi froids qu’un crotale dans le désert de Sonora.

Une autre manière de l’exprimer ici.

Diversification dans la valeur (1)

Nous vous en avions déjà parlé, cher lecteur : un investisseur dans la valeur n’investit pas exclusivement en actions mais également sur n’importe quel support qui lui semble bon marché. C’est un des premiers enseignements à retirer de l’Investisseur Intelligent.

Certes, pour l’instant, les actions du type « daubasses » font notre bonheur et nous trouvons largement de quoi garnir exclusivement le portefeuille de notre club d’investissement présenté sur ce blog. Nos portefeuilles personnels sont également majoritairement garnis en daubasses mais, à titre de diversification, il nous arrive d’ajouter l’un ou l’autre support qui nous semble très bon marché mais qui, surtout, doit receler une marge de sécurité importante.

Et comme nous ne cachons rien à nos lecteurs, il nous arrivera donc de vous toucher un petit mot de ces diversifications et surtout, du raisonnement qui nous a amené à prendre la décision d’investir.

Que diriez-vous d’une obligation par exemple ? Continuer la lecture de Diversification dans la valeur (1)