Portefeuille au 19 Août 2011 : 2 ans 268 jours

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  • Portefeuille : VL 470,99 € (Frais de courtage et de change inclus)
  • Rendement Total : 366,18%
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  • Potentiel Estimé VANT / Cours 213,25%
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  • Rendement Annualisé : 75,59%
  • Rendement 2011 : -14,23%
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  • Rendement 2010 : 38,07%
  • Rendement 2009 : 308,74%
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  • Taux de Rotation Annualisé : 48,14%
  • Effet Devise Total : -5,87%

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  • Tracker ETF Lyxor MSCI World : VL 80,80 € (Frais de courtage inclus et dividende réinvesti)
  • Rendement Total : 20,51%
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  • Rendement Annualisé : 7,06%
  • Rendement 2011 : -19,70%
  • Rendement 2010 : 18,76%
  • Rendement 2009 : 30,34%

 

* Nous rappelons que ce portefeuille est un investissement réel

 

Performance mensuelle du portefeuille depuis sa création

 

 

11 réflexions au sujet de « Portefeuille au 19 Août 2011 : 2 ans 268 jours »

    1. Bonjour Walhalla,

      Que voulez que nous disions de plus que ce que nous avons dit ici : la situation n’a pas fondamentalement changé et si nous rappelons une fois encore comment nous réagissons, nous risquons de passer pour des vieux radoteurs.

      Ceci dit, comme nous l’avions signalé à Hans, même si nous n’abandons pas notre blog, nous mettons l’essentiel de notre énergie à la rédaction de notre lettre mensuelle, ce qui nous semble d’ailleurs le minimum de respect que nous pouvons avoir pour nos abonnés.

      1. Autant pour moi, je n’avais pas vu que « nous allons tous mourrir » était un écomérage. C’est parce qu’avant il y avait mar Ecomérage: xxx.

        Par ailleurs je comprend naturellement que vous privilégiassiez vos abonnés 🙂

  1. Bonjour,

    j’ai fait le tour de votre blog, et je trouve pas votre stratégie très pertinente; elle a performé par chance tout simplement, du fait que vous soyez rentré au bon moment et je doute que sur les 5 prochaines années vous fassiez mieux que le marché…Quand je pense que vous êtes rentré sur un marché ou des titres comme PPR, Air liquide,Seb étaient bradés et que vous êtes allé cherché des titres « pourris » sous prétexte qu’ils ont des actifs nets > à la valeur de l’action.
    Restons sérieux Messieurs !
    C’est la capacité à générer du cash flow, de la croissance, de la rentabilité que le marché valorise et non pas les usines ou autres bourlingues dont on se contrefout si le modèle économique est dépassé et sur le déclin.
    Des boites comme Exacompta qui a un actif net de 200 voir plus ça fait 1 an qu’elle bouge pas, pareil pour Encres dubuit qui dégringole jour après jour et bien d’autres…
    Il y a tellement mieux et plus intelligent à investir.

    Voila le fond de ma pensée et une critique sommes toutes constructives.

    1. Bonjour De Passage,

      Effectivement, il semble que vous soyez « de passage » et n’ayez peut-être pas lu les 250 articles que nous avons écrits sur le sujet.

      Quelques réponses toutefois qui sont détaillées sur notre blog :

      – nous n’avons pas choisi le moment où nous allions investir. Nous avons choisi d’investir dans des sociétés sous évaluées et il se fait que le marché fourmillait d’occasions au moment où nous avons démarré. C’est d’ailleurs le raisonnement que nous tenions à l’époque : nous n’avons pas écrit  » la bourse est au plus bas : c’est le moment d’investir » mais bien « Aujourd’hui, il semble que ces opportunités disparues fassent leur réapparition. C’est sur base de ce constat que notre club a été fondé ».

      – nous n’avons pas investi « au plus bas du marché » à proprement parler : le portefeuille a démarré le 24 Novembre 2008. A ce moment, le marché représenté par le S&P 500 est à 851.81 points. Le fort de cette crise (en terme boursier) se situera en fait le 9 mars 2009 à 676 points. Soit 21% plus bas que le 24 novembre 2008 … et à ce moment-là le portefeuille affichait déjà +17.71% … portefeuille qui, rappelons le, est un portefeuille réel dont nos abonnés peuvent suivre en permanence et temps presque réel la composition.

      – Air Liquide ou PPR ont certainement des qualités … mais le problème, c’est que tout le monde les connait et que le cours auquel elles sont proposées sont plus ou moins efficients. Les sociétés que nous avons achetées, le marché n’en attendait plus rien, n’anticipant qu’un seul avenir pour elles : la faillite. Ceci dit, un portefeuille équipondéré de ces trois valeurs que vous avez sélectionnées « après coup » aurait généré une plus value de +/- 150 % … moins de la moitié du rendement de notre portefeuille réparti en permanence sur plus de 30 lignes différentes.

      – des actifs sous utilisés finissent (presque) toujours par être valorisés à leur juste prix, que ce soit parce qu’une direction plus dynamique parvient à les utiliser de manière plus efficace, parce qu’un concurent y voit la possibilité d’acquérir des outils de production à bon prix ou tout simplement, parce les actionnaires décident de mettre la société en liquidation en réalisant les actifs pour générer du cash

      – La durée de vie de notre club d’un peu moins de trois ans est effectivement un peu courte pour tirer des enseignements définitifs sur la valeur de notre approche mais ces différentes études que vous n’avez peut-être pas lues tendent à démontrer que notre philosophie d’investissement n’est peut-être pas aussi chanceuse que vous semblez l’imaginer :

      1. les small cap à faible price to book surperforment le marché tandis que les sociétés à haut price to book le sous performent : https://blog.daubasses.com/2011/03/17/ce-n-est-pas-la-creation-de-valeur-pour-les-actionnaires-qui-enrichit-les-actionnaires/

      2. les sociétés les plus admirées sous performent le marché : https://blog.daubasses.com/2009/06/29/pourquoi-ny-a-t-il-pas-de-titres-connus-dans-notre-portefeuille/

      3. les actions pour lesquelles ont paie moins que le fond de roulement net surperforment le marché : https://blog.daubasses.com/2009/06/10/pourquoi-nous-investissons-dans-des-daubasses-bis/

      4. une autre étude démontrant l’intérêt d’investir dans des sociétés à faible price to book : https://blog.daubasses.com/2009/06/25/encore-une-petite-statistique/

      Nous ne prétendons certainement pas détenir la pierre philosophale permettant de gagner à tous les coups. Il y a eu et il y aura encore des périodes durant lesquelles nous sous performerons le marché. Mais cette approche nous convient : nous avons la modestie de reconnaître qu’il est très difficile de déterminer la force d’un avantage compétitif et sa persistance dans le futur. Alors oui, peut-être, pour reprendre votre expression, ne sommes nous pas suffisament intelligents pour investir autrement … mais c’est une approche qui nous convient, qui, en période aussi troublée que celle que nous connaissons ne nous empêche absolument pas de dormir et finalement, qui fut, jusqu’à ce jour, suffisament rentable.

    2. Juste comme ca, si dans 5 ans Exacompta rattrape ca valeur d’actif net (soit x4) et que les actionnaires d’air liquide n’auront touché que sont dividendes, faudra pas venir se plaindre.
      Après comme l’a dit un grand investisseur, le temps est l’ami des entreprises merveilleuses et l’ennemi des catastrophiques. Seul le temps le dira.

      Par contre je vous trouve dure avec l’équipe des daubasses, parce que parlé de chance quand un portefeuille fait 400% en 2-3 ans en étant bien diversifié, c’est culotté!
      Après je sais pas combien à fait le cac sur la période (mettons 80% généreusement), il faut voir que l’équipe des daubasses à le temps de voir venir avant que le marché les rattrapes.

    3. Sur quels arguments vous fondez vous pour annoncer que cette stratégie n’est pas très pertinente?

      Une lecture instructive des études les plus sérieuses sur le sujet (Openheimer et Montier) vous permettra sans doute de vérifier par vous même du caractère pertinent de cette méthode.

      En sus des commentaires des Daubasses, je me permettrais de rajouter que vous faites un affront à tous les investisseurs value et en particulier à :
      – Ben Graham le père de l’investissement value et de l’analyse fondamentale qui a investit de nombreuses années avec réussite en achetant de la net-net.
      – Walter Schloss qui a sévit pendant près de 50 ans en usant des net-net avec ma fois un historique dont peu de gérants peuvent se targuer.
      – et enfin à un jeunot habitant Omaha répondant au doux prénom de Warren qui a réalisé les meilleures performances de sa vie (au début de sa carrière) en investissant uniquement dans des mégots de cigare.

      Donc soyons sérieux…lisez les articles du blog, essayez de comprendre la philosophie de l’investissement value qui a fait ses preuves depuis plus de 80 ans en traversant moultes crises et ensuite revenez avancer des arguments plus pertinents sur la base de faits tangibles qui permettraient d’alimenter le débat.

      Si elle ne vous convient pas, dites le simplement.

  2. Je trouve également « De passage » très dur devant cette initiative originale et intéressante. Toutefois, j’ai une critique : les conseils délivrés ici devraient être gratuits. Une activité comme celle-ci relève plus de l’esprit associatif que commercial. Je fais le même reproche à beaucoup d’autre : PRO AT, Abadie etc … Tous les types qui ont une certaine audience essaient ensuite de la monnayer. C’est dommage.

    1. Bonjour Jean-Christophe,

      Tout d’abord une précision : nous ne donnons aucun conseil, nous expliquons ce que nous faisons et pourquoi nous le faisons mais absolument pas ce que nos lecteurs ou abonnés doivent faire : la situation de chacun est différente que ce soit en terme d’objectif, de compétence, de tempéramment ou de taille de patrimoine. C’est d’ailleurs un peu comme cela que ça fonctionne sur ton blog également nous semble-t-il …

      Lorsque nous avons créé notre club d’investissement et lancé notre blog en 2008, notre motivation était double : créer un laboratoire expérimental réel pour vérifier la pertinence d’une approche de l’investissement en fonction de la sous évaluation patrimoniale des sociétés cotées et nous imposer de coucher nos idées « sur papier » afin de mieux préciser notre philosophie d’investissement. Au delà de ces deux objectifs, nous avons pu en réaliser d’autres qui ne faisaient pas partie de nos options de départ :

      – d’une part, nous avons pu établir des contacts avec d’autres investisseurs aguerris et même professionnels

      – d’autre part, nous nous sommes trouvés confrontés à plusieurs demandes d’investisseurs qui souhaitaient accéder à nos « watch list ».

      Sur ce dernier point, nous nous sommes posés la question de savoir si nous pouvions les offrir gracieusement ou nous faire rémunérer pour ces informations. Si nous pouvons comprendre et même exercer certaines activités bénévolement, il nous semble assez étrange de faire don de notre temps pour une activité aussi mercantile que l’investissement. La constitution et la tenue à jour de ces listes représentent des centaines d’heures de travail et nous pensons que le partage d’une partie de ce travail mérite un salaire … d’autant que, forcément, le public ciblé ne fait pas, en principe, partie d’une catégorie de la poputlation dans le besoin.

      Cependant, nous tenons à souligner le fait que nous ne cherchons pas « à vendre de l’abonnement à tout prix » : il nous est arrivé, au regard de certaines questions posées par des candidats abonnés de comprendre que l’approche « daubasses » n’étaient pas faite pour eux et de les décourager de prendre un abonnement.

      Note enfin que si nous avons monétisé le « plat préparé » (c’est-à-dire le nom des sociétés dans lesquelles nous investissons), nous avons exposé nos recettes (notre philosophie d’investissement soit plus de 200 articles « de fond ») tout à fait gratuitement. Ainsi, le courageux qui veut épargner les 79 euros d’abonnement (qui ne représentent finalement que l’équivalent des frais de courtage de 5 opérations d’achats en bourse) peut très bien concocter ses plats lui-même. Et pour celui qui veut épargner une grande quantité d’heures de travail ou tout simplement confronter ses idées aux nôtres … et bien nous trouvons que c’est pas cher payer en rapport avec l’ampleur des capitaux qui peuvent être investis.

  3. « Elle a performé par chance tout simplement », cette phrase me rappelle l’histoire de Buffet sur le concours de pile ou face publié dans « The Superinvestors of Graham-and-Doddsville ». J’invite ceux qui n’ont pas lu ce discours à le faire, c’est terriblement à propos avec ces commentaires :

    http://www.cafedelabourse.com/dossiers/article/les-super-investisseurs-de-graham-and-doddsville-1

    Parce que bon, et avec tout le respect que j’ai pour la qualité de le travail des Daubasses, leur initiative n’est pas vraiment « originale » (ou alors en france). Faut quand même préciser (au cas où) que cette approche de l’investissement est pratiquée depuis le début du siècle dernier par Graham. Certes, comme l’équipe des Daubasses, ses élèves ont adapté la technique en fonction de leurs personnalités, mais aucun n’a renié les fondamentaux laissés par Graham. On parle quand même ici de : Walter Schloss, Warren Buffet, Seth Klarman, Joel Greenblatt, Tweedy Browne, et bien d’autres encore. Des gens avec des performances avérées à faire pâlir plus d’un investisseur.

    Et, je ne reviendrai même pas sur la quantité d’études qui vont aussi dans ce sens ! Je pense notamment à celle de Fama&French qu’on ne peut pas vraiment taxer d’avoir un parti pris « value » …

    Alors, faire des grandes phrases et tirer des conclusions hâtives me semble un peu présomptueux.

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