Les « Daubasses » selon… Friedrich Nietzsche !

Pour changer, c’est avec l’aide d’un philosophe que nous vous présentons une nouvelle réflexion sur la valeur. Philosophe, philosophie, cela fait souvent froncer les sourcis et parfois même un peu peur. Car pas mal de monde pense que c’est un « machin » qui n’est pas facile à comprendre, un « bidule » abstrait et qui ne sert donc pas grand-chose, un truc finalement réservé aux seuls universitaires spécialisés dans des études de lettres ou à certains « coupeur de cheveux en quatre », des espèces de « coiffeur-styliste » de la pensée qui vivent déconnectés de la réalité.

Notre propre expérience de la philosophie et de la lecture des philosophes ne va pas du tout dans le sens de l’abstraction et de l’hermétisme mais plutôt vers une connaissance plus approfondie de l’homme ou de l’humain connecté à la réalité ou au réel. En effet, nous pensons que la philosophie permet de comprendre une multitude de rapports entre l’homme et sa vie, l’homme et ses rapports aux autres, l’homme et sa pensée ou encore sa manière d’agir ou de réagir dans la vie de tous les jours. Un tas d’histoire finalement que nous faisons tous les jours que nous vivons et qui ont des racines, qui sont régies par des mécanismes que nous ignorons le plus souvent.

Friedrich Nietzsche est de notre point de vue un véritable orfèvre de la philosophie dans le sens où il expose une pensée d’une clarté véritablement transcende dans un style d’une simplicité déconcertante. C’est un cas de plus en plus rare d’intellectuel capable d’expliquer des choses complexes dans un langage de presque tous les jours, le plus souvent poétique et toujours étonnant.

Nous n’avons pas découvert et lu l’œuvre de Nietzsche la semaine passée mais voici plus de 25 ans et c’est en « zappant » quelques pages de la « généalogie de la morale » que nous sommes tombés sur ce passage étonnant dans lequel le philosophe allemand explique la valeur, ce qu’elle produit comme sentiment chez l’homme et comment elles crée un lien entre les hommes.

Voici donc cet extrait qui va nous pousser une nouvelle fois à ouvrir les portes de l’univers de la valeur, pour essayer de comprendre un peu mieux encore notre manière d’investir aujourd’hui dans les « Daubasses ».

« …..Le sentiment de la faute, de l’obligation personnelle, – pour reprendre le fil de notre recherche -, tire son origine, comme nous l’avons vu, du rapport le plus ancien et le plus primitif qui soit entre personnes, du rapport entre acheteur et vendeur, créancier et débiteur : c’est là que pour la première fois la personne se mesure avec la personne. A notre connaissance, il n’est pas jusqu’au niveau de civilisation le plus bas, qui ne révèle quelque chose de ces rapports. Etablir des prix, mesurer des valeurs, inventer des équivalences, échanger – tout cela a préoccupé à tel point la toute première pensée de l’homme que ce fut en un sens la pensée tout court : c’est là qu’apprend à s’exercer la plus ancienne espèce de perspicacité, là que pourrait se situer la naissance de la fierté humaine, du sentiment de la préséance de l’homme sur les animaux. Peut-être le mot allemand « Mensch » (manas) exprime-t-il précisément quelque chose de cet amour propre : l’homme se désigne comme l’être qui mesure des valeurs, qui évalue et qui mesure, l’ « animal estimateur par excellence ». Achat et vente, y compris leurs accessoires psychologiques, sont plus anciens que les débuts de n’importe quel forme d’organisation sociale ou d’association que ce soit : c’est bien plutôt de la forme la plus rudimentaire du droit personnel que les collectivités les plus grossières et les plus primitives (dans leur relation avec des communautés semblables) reçoivent le sens de l’échange, du contrat, de la dette, du droit, de l’obligation et de la compensation en même temps qu’elles en reçoivent l’habitude de comparer puissance à puissance, de calculer, de mesurer……… »

extrait de Généalogie de la morale de Friedrich Nietzsche

Ce que nous trouvons le plus étonnant de ce passage, c’est quand Nietzsche dit : « Etablir des prix, mesurer des valeurs……. c’est là qu’apprend à s’exercer la plus ancienne espèce de perspicacité, là que pourrait se situer la naissance de la fierté humaine…… »

Nous le trouvons étonnant car c’est exactement ce que nous éprouvons et que vous avez certainement dû éprouver également cher(e) lecteur(trice) quand une Daubasse atteint enfin sa VANT, de la fierté, la fierté d’avoir été capable de perspicacité dans la mesure de la valeur de cette société, six mois voire deux ans auparavant. Une fierté certes primitive, selon Nietzsche, mais qui débouche sur des rapports plus complexes comme l’organisation sociale ou le rapport entre collectivité.

En ce qui nous concerne, nous allons tenter de rester sur le sentier de la valeur, en nous demandant d’abord quel rapport entretient l’homme d’aujourd’hui avec la valeur dans la vie de tous les jours.

Remontons d’abord aux origines et voyons concrètement l’illustration des propos de Nietzsche, avec quelques passages tirés d’un article sur l’histoire du troc de la professeure d’histoire Emily Beauvent, extrait du journal  « Troc en stock ».

« ……Le troc existe depuis que l’homme est apparu sur la Terre. Il a en effet commencé dès qu’un être suffisamment intelligent a pu comprendre qu’il pouvait échanger un silex contre une peau de bison sans devoir aller le chasser lui-même… »

« ……Au néolithique, avec l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, les hommes ont commencé à échanger leurs surplus sur base du troc… »

« ………Rouliers des mers et navigateurs intrépides, les Phéniciens, dès le VIIIème siècle avant notre ère, poussèrent très loin hors de la Méditerranée leurs investigations. Au Vème siècle avant J.C., le grec Hérodote dans ses « Histoires » nous explique leur technique: « Lorsqu’ils ont débarqué leurs marchandises, ils les déposent en rang le long de la grève, se rembarquent sur leurs vaisseaux, et font de la fumée. Les indigènes, voyant cette fumée, se rendent au bord de la mer, déposent de l’or qu’ils offrent en échange de la cargaison et s’en retournent à distance. Les Carthaginois débarquent, examinent l’or; s’il leur paraît équivaloir à la cargaison, ils l’enlèvent et s’en vont; s’il ne leur paraît pas équivalent, ils remontent sur leurs vaisseaux et s’y tiennent. Les indigènes s’approchent et ajoutent l’or à ce qu’ils avaient déposé, jusqu’à ce qu’ils les aient satisfaits. Ni l’une ni l’autre des parties, disent les Carthaginois, ne fraudent… »

Nous pourrions multiplier les exemples de troc à travers les temps, mais ce qui est intéressant au départ, c’est la dernière phrase d’Emily Beauvent, qui nous explique que ni, l’une ni l’autre des parties ne fraude …Traduit pour le 21ièm siècle, cela signifie qu’il n’y a pas de spéculation dans l’échange mais une valeur jugée égale par les deux parties et acceptée comme tel.

Dans notre 21ièm siècle et surtout dans nos pays développés, nous ne pouvons plus dire vraiment que le troc existe de manière massive même s’il reste quelques exemples. Et pourtant c’est à notre avis avec la base de l’échange qu’est le troc que l’on comprend le mieux à la fois le fondement de la spéculation et ce que nous appelons aujourd’hui la valeur, concept qu’on le veuille ou non étroitement lié.

Pour mieux comprendre où commence la spéculation et les bonnes affaires ou encore l’idée de valeur, nous allons prendre un exemple de troc qui existe encore dans les petits villages d’Europe de l’est où, avant-guerre, l’agriculture tenait une place importante mais qui est aujourd’hui très mal en point par manque de moyen de la multitude de petits propriétaires terriens. Par contre chaque propriétaire de quelques hectares possède toujours aujourd’hui sa réserve de maïs pour nourrir ses animaux, du blé pour faire du pain, une vingtaine de poules pour les œufs, ses deux petits cochons pour noël, sa vache pour du lait, du fromage, … C’est là qu’à de multiple reprises, nous avons été témoin d’opération de troc comme, par exemple, l’échange de graisse de cochon pour la cuisine contre 12 œufs, deux sac de blés contre deux pneus un peu usés, de la farine contre du vin,…

Imaginons maintenant deux propriétaires terriens qui possèdent ce que nous venons de vous expliquer, mais l’un d’entre eux a terminé ses réserves de maïs et n’a plus de quoi nourrir ses poules à quelques semaine de la prochaine récolte. Il va donc trouver son voisin qui lui a encore une belle réserve de maïs et lui propose d’échanger deux sacs de maïs contre deux poules.

Si les deux parties sont d’accord sur la valeur de deux poules qui serait équivalente à deux sacs de maïs, nous sommes exactement dans l’exemple d’Emily Beauvent et des Phéniciens, il n’y a pas la moindre « fraude » ou spéculation.

Si par contre le propriétaire qui possède encore du maïs et n’est pas de prime abord intéressé par des poules puisqu’il en possède déjà une vingtaine, commence à penser que son voisin est dans une situation plutôt précaire pour la nourriture de ses poules, il pourrait avoir l’idée de faire une meilleure affaire que la proposition initiale ou la valeur est équivalente.

Une bonne affaire signifierait de proposer à son voisin contre ses deux sacs de maïs, trois poules au lieu de deux….. ! Cela signifierait donc que le propriétaire du maïs paierait les poule avec 33% de rabais.

Cette affaire est possible à la condition que d’autres voisins n’aient plus trop de maïs à disposition pour les troquer contre des poules. En gros cela dépendra de l’offre de maïs du voisinage, voire même du village.

Avec cet exemple du troc, la plus ancienne manière de faire du commerce, nous voyons donc émerger les conditions nécessaires à la réalisation d’une bonne affaire ou d’un achat sous la valeur , elles sont aux nombres de deux : c’est d’abord un événement inattendu (mauvaise gestion de la réserve de maïs du voisin) et ensuite cela dépendra de l’offre plus générale.

Au 21ème siècle quel sens avons-nous encore de la valeur, dans la vie courante, en tant que consommateur ?

Si cet exemple de troc est encore d’actualité aujourd’hui à l’Est dans les villages, nous ne pouvons pas dire que dans nos pays développés c’est chose courante. Ce qui nous amène à nous poser la question : quel est notre rapport aujourd’hui à la valeur dans la vie courante. Avons-nous toujours la perspicacité primitive d’évaluer les choses que nous achetons.

Nous pensons que la valeur proche du troc et que nous pourrions nommer le « sens de la valeur primitive » est de nos jours de moins en moins pratiqué et de moins en moins courante….Ce sens de la valeur primitive a été remplacé peu à peu par une pseudo valeur marketing où l’on retrouve en grande majorité les marques et toutes les nouveautés dans tous les domaines.

Voyons quelques exemples de perspicacité de la valeur « primitive ».

Vous échangez pour les vacances votre villa située sur la Côte d’Azur contre une villa en Toscane. En général, ce type de « troc » est équilibré et il est assez difficile de créer de la valeur puisque les villas échangées sont du même standing. Bien entendu, si vous parvenez à échanger votre villa de 10 pièces sans piscine, ni terrain de tennis contre une villa de 14 pièces avec piscine et tennis, vous avez réussi à échanger au rabais.

En Belgique, les magasins Colruyt proposent sur les produits de marques, les meilleurs prix, meilleurs prix même que Lidl ou Aldi. Et si vous trouvez moins cher, on vous rembourse la différence. On peut se dire que le prix payé est juste et nous nous retrouvons une nouvelle fois dans un échange équilibré. Mais, pour les Belges qui vivent à quelques kilomètres du premier supermarché français, allemand, luxembourgeois ou hollandais, … oh surprise …, c’est encore moins cher ! Pour ces frontaliers, le juste prix de Colruyt n’est pas du tout un juste prix.

Nous voyons donc qu’il est très difficile pour un consommateur de réaliser des achats au rabais ou de faire de bonnes affaires.

Finalement, d’après nos observations, nous pensons que c’est sur le seul marché des occasions que l’on peut acheter au rabais, aujourd’hui. A condition d’avoir une idée bien précise des prix du marché.

Prenons l’exemple des voitures d’occasions. En consultant le moniteur auto, vous savez que telle voiture, construite telle année, vaut tel prix. Si vous parvenez à acheter sous ce prix du marché, vous réalisez une bonne affaire et surtout un achat au rabais.

Il y a évidemment d’autre exemple mais nous en resterons là. Et ce que nous pouvons constater, c’est qu’il est très difficile, pour ne pas dire presque impossible, pour le consommateur de faire preuve de perspicacité pour mesurer la valeur de ce qui lui est proposé à la consommation et surtout de faire des bonnes affaires, voire d’acheter au rabais.

En fait, dans notre monde développé du 21 siècle, le consommateur est géré par une machine marketing qui lui fait croire à une pseudo valeur qui n’existe que par une multitude d’impressions, de sentiments, de manière de se positionner socialement. Toutes choses qui, objectivement, sont à la fois extrêmement fragiles et en perpétuel changement.

Les exemples sont très nombreux dans cette catégorie puisque c’est finalement la norme.

Nous pouvons tous observer que les « nouveautés » ont toujours un prix exorbitant. Pourquoi pouvons-nous juger le prix exorbitant d’emblée ? Tout simplement en observant que pour le même objet, quelques mois, voire quelques année plus tard, le prix a été divisé par 2, par 3, voire parfois même plus.

Prenez le prix des premiers écrans plats, voici 5 ans et comparez-le au prix d’aujourd’hui, pour vous en convaincre. Et c’est la même chose avec un tas d’objets qui va du téléphone portable à l’ordinateur, en passant un billet d’avion ou un vélo en fibre de carbone…

A chaque fois, la machine marketing essaie de vous faire croire qu’être les « premiers » est d’une grande importance pour votre vie, que vous faites partie des privilégiés ou encore que personne ne posera plus le même regard sur vous si vous êtes propriétaire de cet objet. La machine marketing vous explique finalement que ce n’est plus le prix qui compte mais l’aura ou la satisfaction personnelle que vous apporte la possession de l’objet … Ou encore que vous achetez bien plus qu’un objet et que ce « bien plus » a un prix qu’il faut ajouter à l’objet.

C’est évidemment extrêmement subtil, car vous pouvez, en achetant l’objet, aussi bien avoir l’impression d’appartenir à une élite dont vous ne faites pas partie socialement ou encore d’apparaître comme extrêmement branché aux yeux de vos amis…

Apple est par exemple la machine marketing la plus huilée du moment, la championne incontestable, avec ses nouveaux produits qui ressemblent aux précédents tous les 4-5 mois et qui se maintiennent à des prix exorbitants … Apple est parvenu à créer « le bien plus » qu’un portable, le « bien plus » qu’un MP3, le « bien plus » qu’une tablette, le « bien plus » qu’un téléphone … et, en définitive, à vous faire oublier toute notion de valeur « primitive » par rapport à la fonctionnalité première des objets…..

Evidemment, que tout ceci reste d’une fragilité extrême, puisque d’autres sociétés tentent de vous proposer les mêmes objets à fonctionnalité égale et à moindre prix. Mais surtout que le « bien plus » peut rapidement et définitivement disparaître soit par lassitude, soit parce que le « bien plus » est désormais autre part, sur un autre objet produit par une autre société.

Nous voyons donc que la notion de valeur primitive, de perspicacité à mesurer comme l’exprimait Nietszche a pratiquement disparu

L’investisseur à présent ?

Si nous avons essayé de comprendre la « valeur » par le biais du consommateur, c’est pour la simple raison que nous pensons qu’il y a des liens étroits avec l’investisseur et sa psychologie ou sa manière d’appréhender l’investissement puisque nous sommes tous, avant d’être des investisseurs, des consommateurs. Et nous parlons évidemment de deux types d’investissement dans la valeur.

Tout d’abord, les « Daubasses » que nous achetons avec un rabais par rapport à la valeur patrimoniale de la société. C’est vraiment surprenant pour l’investisseur de rencontrer ce type de sociétés car le consommateur que nous sommes tous n’a plus vraiment l’opportunité d’acheter à bon prix. Nous pourrions même affirmer que le réflexe quotidien, que la faculté de faire preuve de perspicacité a complètement disparu.

On comprend mieux avec la manière de fonctionner du consommateur, pourquoi, l’investisseur prend peur quand le marché est en chute libre et les prix proposés sont au rabais. Ce n’est plus dans ses habitudes d’acheter quoique ce soit avec une décote sur la valeur ! Ayant perdu cette habitude de perspicacité et de mesure, il justifie sa peur ou son manque de compréhension en se focalisant sur un paramètre comme les profits et pertes pour juger de la valeur de la société alors que la valeur « primitive » d’une société, ce sont ses avoirs moins ses dettes.

Et c’est tout le contraire qui se passe avec les « pseudos » investisseurs dans la valeur. Ils évaluent le futur avec le passé en se comportant comme des consommateurs « du bien plus », en imaginant que le « bien plus » est une valeur réelle et pérenne.

Ce type d’investisseur se concentre le plus souvent sur l’avantage concurrentiel du seul produit, en se référant à Warren Buffett sans comprendre ou presque que l’avantage concurrentiel du produit est le cadet des soucis de Buffett. Le « bien plus » de Buffett est souvent géographique, c’est souvent un produit de consommation courante dont personne ne peut concurrencer la distribution, c’est parfois aussi un produit banal vendu de manière ciblée.

C’est un duopole à défaut d’être un monopole. Quand Buffett propose 500 millions à LTCM pour des actifs qui sont passés de 3 milliards à 1 milliard, l’Oracle d’Omaha est plus proche du paysan du petit village de l’est qui est prêt à demander 3 poules en échange de 2 sacs de maïs parce que la situation lui est favorable.

Vous l’aurez compris, raisonner en consommateur quand on est investisseur ne peut mener qu’à des catastrophes

En conclusion, si la réappropriation « d’établir des prix, de mesurer des valeurs, d’inventer des équivalences » pour devenir un investisseur « intelligent » dans la valeur demande un réel effort au consommateur que nous sommes tous, force est de constater que si l’on parvient à redevenir un « animal estimateur », on modifie le consommateur que nous sommes … En fait on devient un bien piètre consommateur. C’’est le cas de votre équipe préférée, le quatuor des « Daubasse » : nous ne possédons pas de MAC, ni d’iPOD, d’iPAD, d’iPhone, d’iQuad, ni de Porsche, de Ferrari, de Mazerrati, ni de costume Armani, ni chemise Gucci, ni de boxer Dim « Di Caprio », … En fait, nous ne voulons ni faire rêver et ni accorder la moindre place au rêve quand nous investissons, nous voulons juste affronter le « réel » de manière « primitive », avec bon sens et sans concession, car la « fierté » procurée par la juste manière d’évaluer évoquée par Nietszche est tout simplement précieuse et irremplaçable.

4 réflexions au sujet de « Les « Daubasses » selon… Friedrich Nietzsche ! »

  1. Bonjour à vous,

    Dans le même genre de lectures, le dernier livre de L.Gounelle : Le philosophe qui n’était pas sage devrait vous plaire.

    Cdt,
    Nicolas

  2. Lumineux.
    Attentif au concept de valeur dans mes investissements , j essaie de l etre dans mes choix de con-sommateur..
    encore ce soir, au supermarché je constatais que la longe de porc était vendue 3eur le kg quand des chips d’une grande marque appartenant à une multinationale US qui vend des sodas…étaient vendues 12eur le kg…
    Le petit fils de paysan que je suis en était mal à l’aise…
    jean

  3. Excellent article l’Équipe des Daubasses! j’essayais de voir où vous alliez au début de cet article, mais vraiment chapeau 😉

    Pour le troc, j’ai été supris de voir dans une émission en Angleterre que le business model d’une boulangerie était en fait basé sur le troc. Les clients apportent des denrées périssables qui sont ensuite réutiiisées pour confectionner d’autres variétés de pain, et utilisent cela comme monnaie d’échange. Pas mal! Reste à voir ce que ça donne sur le long terme…

    Ben

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