Finance comportementale (8e partie) : Veiller à ce que son ego ne soit pas trop gonflé à l’hélium

finance comportementaleCe texte fait partie de la série « finance comportementale ».

Tous (c’est-à-dire la communauté des individus qui composent notre humanité), nous avons plus ou moins un ego gonflé à l’hélium. La quantité de cet hélium dépend principalement de deux facteurs : le premier facteur, c’est notre personnalité et le deuxième est constitué des choses que nous avons réalisées dans notre vie et que nous jugeons formidables.

Vous aurez donc compris que la taille de notre ego est en fonction de l’estime (hélium) que nous avons de nous mêmes. Tous, nous nous décernons des prix : le prix du meilleur joueur de billes de toute l’école, le prix du meilleur cerveau de la classe, le prix de la plus belle façade de la rue, le prix du plus beau potager du quartier, de la bagnole la plus classsssse de la boîte, du meilleur pêcheur du club de pêche « le Goujon d’argent », de la meilleure purée de pommes de terre de la famille, des plus belles vacances comparées à celles des copains, de la véritable élégance vestimentaire, …

Formulé de cette manière, nous aurions tendance à dire : « non, non, ce n’est pas moi, je suis juste satisfait de mes réussites et ne me décerne en aucun cas des prix ou des grands prix ». Tout le problème, c’est que, grand prix ou pas, la satisfaction que nous éprouvons pour nos propres réussites conduit au même résultat : notre estime (hélium) de nous-même qui gonfle notre ego.

Et ce qui est vraiment bien dans la nature humaine, c’est que chacun s’arrange avec ses capacités pour exceller partout où il peut : pas besoin de passer à la télé ou d’être Prix Nobel, on peut s’attribuer le prix de la grand-mère la plus attentionnée avec ses petits-enfants ou le grand prix du bricoleur le plus efficace pour tapisser une chambre ! Force est aussi de constater que les prix et les grands prix que l’on s’auto-attribue amènent également souvent du bonheur, du plaisir. La satisfaction de ses réussites n’est en fait que le souvenir d’un moment de bonheur passé par rapport à ce qu’on a réalisé.

Bon et alors où est le problème ?

Le problème, c’est que l’on entend jamais personne se décerner le prix du conducteur le plus crétin du jour qui est passé trois fois en trombe à l’orange et qui a failli renverser un cycliste ou le grand prix de l’entubé par la pub qui l’a amené à acheter les yeux fermés une caisse de vin Mouton le Child, parce qu’il n’a lu que le début et la fin de l’appellation et qu’il a pensé que du Rothschild à ce prix, c’était une affaire. On voit rarement quelqu’un s’attribuer le prix de l’enfoiré de service qui répond agressivement alors qu’il n’a pas bien saisit les propos du sujet débattu, le grand prix du gaga qui se plaint d’un mal de tête comme si c’était une tumeur au cerveau, le prix du plus long poil dans la main qui prétexte toujours un mail urgent quand sa femme l’invite à s’occuper des poubelles, le trophée de l’incohérence quand il parle sans le moindre discernement d’un sujet qu’il pense connaître alors que ses connaissances sont très superficielles, …

Voilà donc le problème posé : nous retenons ce qui nous fait plaisir et essayons de mettre à la poubelle au plus vite ce qui ne nous fait pas plaisir. C’est humain et dans notre nature.

En fait, dans cette huitième partie, nous allons essayer de comprendre pourquoi il est difficile pour un investisseur d’admettre ses erreurs. Il ne s’agit pas ici de parler de la sempiternelle mise en garde et recommandation que tout investisseur connait par cœur, à savoir qu’il est important de tirer la leçon de ses erreurs.

Notre interrogation et le sujet de cette huitième partie vient donc en amont de la leçon à tirer de ses erreurs puisqu’avant de tirer la leçon de ses erreurs, il faut d’abord reconnaître que l’investissement que vous avez fait est une erreur. Et nous pensons que c’est ce premier pas qui est important et le plus difficile car une nouvelle fois, il va à l’encontre de notre nature humaine. De plus, dans ce cas précis, le process semble aider que très partiellement. La partie suivante qui consiste à tirer des leçons de ses erreurs nous semble nettement plus facile à partir du moment où nous nous disons : « oui, c’est une erreur ! »

Essayons tout d’abord de comprendre comment certaines de nos perceptions en relation directe avec notre jugement sont parfois erronées.

En 1980, une étude a été menée lors d’une trentaine de grands évènements sportifs auprès de supporters. Sur les 594 déclarations enregistrées après les victoires et les défaites, 80% mentionnaient les compétences en cas de victoire contre seulement 50% en cas de défaite.

Ce que nous explique cette étude, c’est principalement l’association « compétence / victoire » et « incompétence / défaite » puisque 8 personnes sur 10 pensent qu’il y a une relation directe entre la compétence et la victoire alors que seulement une personne sur deux est capable de comprendre les compétences malgré la défaite. Cela veut aussi dire qu’une personne sur deux pense qu’il y a une relation directe avec l’incompétence et la défaite.

Il y a malgré tout dans cet exemple sportif une certaine distanciation qui permet une analyse plus juste et notamment sur le fait d’associer compétence et défaite : le supporter juge son équipe de foot préférée, voire son joueur de tennis préféré… mais il n’est pas directement en cause car ce n’est pas lui, le supporter qui a commis les erreurs qui ont amenées à la défaite.

Ensuite, toujours au niveau sportif, on comprend aussi que le supporter juge le plus souvent de l’incompétence ou de la compétence des sportifs sur un seul évènement, emporté le plus souvent par son émotion du moment sans parvenir à remettre ce moment d’émotion dans un contexte plus large comme l’ensemble du championnat ou de la saison.

Dans les sports d’équipe, une défaite peut être occasionnée par deux ou trois joueurs qui ont commis des erreurs, qui sont dans un jour « sans » ou en manque de concentration. L’équipe perd donc mais sa compétence globale n’est pas nécessairement à remettre en cause. Malgré tout, une personne sur deux jugera que la défaite est due à l’incompétence de l’équipe.

Dans la vie de tous les jours, nous voyons d’abord dans l’échec, la preuve de nos manques, de nos faiblesses. Cela ouvre une blessure narcissique où se mêlent culpabilité, perte de nos illusions de toute-puissance, crainte et honte du regard des autres et parfois peur de l’après. Le plus souvent au lieu d’essayer de comprendre cet échec, nous cherchons des raisons externes. Ce n’est généralement pas notre faute mais celles des autres ou d’un élément extérieur.

Résumons les différents points à ce stade : notre nature profonde nous fait mettre en avant nos réussites et laisse de côté nos échecs. C’est donc une question d’ego. Face à nos émotions, nous aurons globalement tendance à associer nos réussites à nos compétences et nos échecs à de l’incompétence tout en essayant de biaiser nos responsabilités et en ne prêtant pas attention à l’ensemble de nos réussites et de nos échecs.

Que peut donc faire l’investisseur pour admettre ses erreurs quand il sait comment l’homme qui est derrière lui est « programmé » comme nous venons de le décrire ?

Comme nous l’avons dit au début de cette huitième partie, le process que nous appliquons ne peut pas nous faire directement reconnaître nos erreurs. Cela dépendra toujours de notre propre volonté à être lucide ou pas.

Nous pensons néanmoins que différents éléments de sa construction peuvent nous amener à accorder plus d’attention à nos erreurs qu’à nous-mêmes et d’une certaine manière à manipuler notre ego avec subtilité. Car l’idée principale, c’est d’inverser l’ordre des choses et faire passer nos erreurs avant notre ego. Dans le schéma contraire, notre égo bloquera ou biaisera naturellement la responsabilité que nous devons affronter.

L’élément principal de notre process qui est le plus important pour reconnaître nos erreurs, c’est la diversification. On peut évidement débattre sur le sujet mais, pour nous, il est clair que nous ne maîtrisons pas l’entièreté des éléments des sociétés dans lesquelles nous investissons : les produits vendus par la société sont pour nous un détail que nous ne comprenons pas toujours surtout quand il s’agit de technologie, nous n’avons pas la moindre idée de la qualité de la direction sinon qu’en général, elle est composée de véritables « bras cassés » même s’il y a quelques exceptions absolument indépendantes de notre volonté. Enfin nous acceptons avec plaisir que nos sociétés génèrent des pertes et même des pertes récurrentes.

Tous cela, à condition que nous puissions valoriser les actifs plus ou moins à leur juste prix et que nous puissions acquérir ces actifs avec une importante marge de sécurité.

Quel est donc le rapport avec la diversification et la reconnaissance de nos erreurs ?

1° Si nous diversifions de cette manière, c’est que, dès le début, nous étions bien conscients que nous allions subir des pertes et des gains. C’est simple à comprendre. Et c’est évidement dans les pertes que peuvent apparaître les erreurs.

2° Est-ce que des erreurs riment forcément avec incompétence ? Non, puisque ces erreurs sont intégrées dans un ensemble – notre portefeuille – et que cet ensemble est diversifié. Et que dans ce portefeuille, nous savons à l’avance ce que peuvent nous coûter nos erreurs : 3.33% au maximum par position si notre investissement tombe à 0€. Ce qui veut dire aussi qu’il suffit qu’un investissement soit multiplié par deux pour annuler deux erreurs qui valent 0€. Et chaque investissement qui multiplie par trois peut annuler 3 erreurs qui tombent à zéro.

Ceci est théorique car dans les statistiques de notre portefeuille, en presque 6 ans, nous avons un seul investissement qui est tombé à zéro tandis que nous avons 38 investissements qui ont multiplié par 2 et plus. En réalité, en moyenne, ces 38 investissements ont été multipliés par 3,07x. Cela voudrait dire que nous pourrions subir une perte totale sur 116 investissements de 1 483€ chacun et conserver notre captal de départ, 1 483€ étant la moyenne du prix de revient de ces 38 investissements « baggers ».

3° Les erreurs ne riment pas avec incompétence parce que nous jugeons d’abord nos actions dans leur ensemble avant de les juger individuellement. L’idée de la métaphore sportive nous semble intéressante car notre portefeuille ressemble à une équipe : nous avons l’équipe qui est dans le match – notre portefeuille actuel – et puis des sociétés qui ont participé au match à un certain moment et que nous avons fini par vendre. C’est avec ces sociétés vendues que nous allons d’abord juger nos compétences.

Comptabiliser le nombre de sociétés que nous avons vendues avec gain mais aussi celles que nous avons vendues avec perte. Comptabiliser ensuite les gains moyens et les pertes moyennes. C’est très simple à calculer : nous avons donc, depuis le début de notre aventure, enregistré 95 ventes. 66 ventes avec gain et 29 ventes avec perte. Nous avons donc une première fraction de 66 / 29. La moyenne des gains sur ces 66 ventes est de 2 280.16€, la moyenne des ventes avec perte est de 745.90€. Voici donc une seconde fraction : 2 280.16 / 745.90. Nous allons ensuite calculer pour les deux fractions un dénominateur commun de 1 : nous divisons donc 66 par 29, ce qui donne 3.05 / 1 et ensuite nous divisons 2 280.16 par 745.90 ce qui donne 2.27 / 1. Multiplier ensuite les deux fractions soit 3.05 *2.27 soit 6.92 et pour le dénominateur c’est 1*1 = 1.

Conclusion : pour chaque euro engagé dans notre portefeuille avec nos sociétés vendues, nous avons gagné 6.92€. Faites l’exercice pour vous-mêmes : à partir du moment où vous avez plus de 50 ventes à votre actif et que vous générez pour chaque euro engagé une somme supérieure à un euro, vous pouvez vous juger compétent et estimer que votre process d’investissement est efficient. Au contraire, si pour chaque euro engagé vous générez une somme inférieur à 1€, vous avez sans doute un problème et vous pouvez vous juger incompétent et estimer que votre process est inefficient. Vous devez donc résoudre ce problème au plus vite et remettre tout à plat car vous ne parviendrez que très difficilement à analyser vos erreurs avec objectivité.

Ce petit calcul rapide vous permet donc sans la moindre interprétation de juger à la fois la qualité de votre process et de vos compétences sans la moindre interprétation possible. Et ceci après chaque société vendue. Nous pensons que si les chiffres vous disent que votre process est efficient et que vous êtes compétent, vous aurez nettement plus de facilités à vous pencher sur vos erreurs.

4° Pourquoi aurez-vous plus de facilités à vous pencher sur vos erreurs après ce que nous venons de développer dans le point 3 ? Tout simplement parce que le fait de vous juger sans interprétation à l’aide chiffre vous offre une certaine distanciation par rapport à vous-même et à votre process. Ce point trois vous permet surtout de ménager votre ego puisque les chiffres vous disent que vous êtes compétent et que votre process est excellent.

5° A partir de ce stade, vous devez vous interroger sur chaque perte au coup par coup car il ne faut pas oublier que le process, c’est bien vous qui l’avez écrit et même s’il est efficient, même si vous compétent, rien ne vous empêche de le rendre encore plus efficient, de vous rendre encore plus compétent. Dans la vie en général et en investissement en particulier, il n’est pas sain de dormir sur ses lauriers.

6° Sur chaque perte, nous nous posons 3 questions :

  • Est-ce que nous avons bien appliqué le proces à la lettre à l’achat et à la vente ?
  • Est-ce que nous trouvons des éléments bien précis qui se sont répétés dans d’autre perte et qui pourraient donc être récurrents ?
  • Qu’est-ce que nous pouvons faire pour que cela ne se reproduise plus ?

Tout le problème qui dépend cette fois de chacun : même après tout ce que nous venons d’expliquer, il ne suffit pas de répondre à ces trois questions : « Oui », « Non », « Rien ». Il convient de faire un travail de recherche sérieux pour trouver des réponses en toute objectivité et en toute honnêteté. Pour identifier l’erreur et ensuite tenter d’y remédier.

En guise de conclusion et comme le titre de cette série d’articles est « Les daubasses sur le grill de la finance comportementale », nous allons vous parler de quelques erreurs que nous avons commises au cours de ces 5 ans et demi en passant au crible nos 29 sociétés en perte. Nous n’allons pas les énumérer toutes, y ayant consacré de nombreux articles sur notre blog et notamment dans la rubrique « bas les masques » pour laquelle nous exposons un compte-rendu de ce que nous considérons ou pas comme des erreurs, le pourquoi et le comment et ce que nous en avons tiré comme enseignement.

Contrairement à ce qui se fait trop souvent sur le net, nous n’avons pas le moindre problème à étaler nos erreurs. N’allez pas croire que nous n’en avons « rien à cirer »… bien au contraire : commettre une erreur nous agace au plus haut point. Mais il nous semble normal d’en parler puisque les pertes et les erreurs font partie de notre process.

-Tout d’abord nos trois chinoises dont une vaut zéro euro, la seconde – 92.77%, la troisième – 88%.

Nous avons compris à un certain moment qu’il y avait un problème commun sur ces 3 sociétés et qui portait sur la fiabilité des comptes publiés. Nous n’avons pas vendu dès que nous avons compris : finalement nous avons cru (espéré ?) à un certain Père Noël. Nous aurions pu réduire les pertes. C’est une erreur que nous corrigeons en décidant de ne plus investir sur les sociétés chinoises continentales tant qu’une autorité financière ne fera un contrôle sérieux sur l’exactitude des rapports financiers publiés.

– Sur Transworld Entertainment (encore en portefeuille aujourd’hui) : au départ, nous commettons une erreur de manipulation au passage de l’ordre d’achat, le 27 Août 2010 : nous nous apercevons plutôt tardivement que nous avons acheté plus que le maximum de 3.33% du portefeuille que nous nous autorisons. Nous sommes en dehors de notre process et la société s’est déjà appréciée de 25%. Nous vendons une partie des actions, pour ramener le poids de la société à 3.33%. C’était une erreur. Et le fait que la société affiche un rendement de presque 400% aujourd’hui n’y change rien…

– Sur la capitalisation des sociétés en portefeuille. Grâce à un dialogue avec un de nos abonnés, nous menons une étude statistique sur les gains et les pertes subies au sein de notre portefeuille sur les société ayant des capitalisations boursières inférieures à 5 millions de dollars et supérieure à 5 millions de dollars. Nous nous apercevons que notre avantage statistique est extrêmement faible et bien en-dessous de la moyenne dans la catégorie sous 5 millions de dollars. C’est une erreur. Que nous corrigeons en ajoutant dans notre process qu’une capitalisation de minimum 5 millions de dollars est requise pour tout achat pour notre club.

– Et pour finir, une erreur qui n’est pas encore effective car la société est toujours en portefeuille même si nous avons déjà repris cet investissement pour 0€, ce qui, si cela se confirme, sera notre seconde perte de 100 %.

En fait, nous nous sommes laissés leurrer par l’actif principale de cette société et ce, alors que dans notre analyse, nous avons clairement relevé et calculé que sa Valeur en cas de mise en liquidation volontaire était négative.

En fait ? Au vu des actifs détenus par cette société et en respectant strictement tous les points de notre process, nous n’avons jamais cru que cette société pourrait faire faillite … alors que cette possibilité était écrite noir sur blanc dans notre analyse. Si l’issue de cet investissement s’avérera sans doute fatale, ce sera sans doute la plus grave erreur que nous ayons commise au cours de ces trois dernières années : non seulement, nous y avons investi mais en plus, nous avons décidé, à trois reprises, de « recharger la mule ». Ce sera aussi notre plus lourde pertes depuis nos débuts, il y a presque 6 ans, en terme de sommes investies car la perte sera de 3.33% de notre portefeuille, notre perte maximale autorisée par position. Sans attendre l’issue du verdict, nous avons déjà décidé de ne plus investir sur des sociétés dont la Valeur en cas de mise en liquidation volontaire est négative quelle que soit la nature des actifs. La semaine prochaine, vous pourrez découvrir cette société et l’analyse que nous avions proposée à nos abonnés au moment de notre achat et remettre cette analyse en perspective par rapport à la suite de l’histoire.

5 réflexions au sujet de « Finance comportementale (8e partie) : Veiller à ce que son ego ne soit pas trop gonflé à l’hélium »

  1. IL est tellement vrai que l’égo des investisseurs a tendance à grossir rapidement avec les bonnes années de rendement, par contre, le problème c’est qu’il ne dégonfle pas avec les mauvaises années, et pire encore, il est souvent la cause de nos mauvais rendements, donc de nos mauvaises décisions.

    Gardez toujours la tête froide, un juste équilibre en confiance en soi et rationalité est toujours de mise.

    Martin

    1. Martin,

      En fait c’est pas une confiance en soi que nous avons besoin dans le monde de l’investissement. Mais plus une confiance en un processus.

      Biensur la confiance en soi sera utile dans plusieurs cas ayant pour contexte la finance, mais en realite, la confiance en soi lors d’une procedure d’analyse, d’achat, ou de vente de titre n’est absolument pas avantageuse.

  2. Le problème de l’égo dans l’investissement est que les gains sont parfois disproportionnés ( et tant mieux pour ceux chez qui cela arrive ), par rapport au « travail fourni », on a alors un sentiment de puissance considérable, mais quand ça déchante, ça tombe de haut…

  3. Excellent article !
    Je pense que le processus d’amélioration continue (apprendre de ses erreurs) décrite est une des clefs de la réussite.

    Michael

  4. Très bon article ! Et Anthony, c’est tout à fait ça, il est normal que l’on se sente « puissant » après un gros gain, mais après, il faut garder les pieds sur terre car ça peut très vite dégénérer. Toujours rester lucide.

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