Interview de Cyril – son parcours d’investisseur 😃 🎙️

Nous  avons la chance d’échanger avec Cyril du blog marginofsafety.fr, heureux et fidèle abonné qui partage avec nous son expérience d’investisseur et son avis sur les daubasses.

Les Daubasses : Bonjour Cyril. Bienvenue sur le blog des daubasses. Peux-tu te présenter succinctement ?

Cyril : Bonjour les daubasses. Ravi de pouvoir échanger avec vous !

Pour faire court, j’investis en bourse depuis plus de 10 ans. Je suis au fil du temps devenu un adepte de l’investissement value et donc bien sûr abonné aux Daubasses depuis mars 2014 ! 😉

 D : Commençons par le commencement. Comment as-tu commencé à investir en bourse ?

C : A mes débuts, mes connaissances en matière d’investissement étaient quasi inexistantes. Comme beaucoup de débutants, mes achats se sont portés vers de très grosses entreprises. J’achetais avant tout des noms qui m’étaient familiers. Cela me rassurait ! J’ai ainsi été actionnaire de Renault, Peugeot ou encore Vivendi.

D : Ok, on est loin des daubasses avec ce type d’entreprises en portefeuille !
A quel moment tu as le déclic et tu deviens un investisseur dans la valeur (value investing en anglais) ?

C : Avec cette première approche basée sur aucune analyse sérieuse, j’ai rapidement connu des échecs et des pertes importantes. Je suivais la masse en espérant un gain rapide.  Pour couronner le tout, j’utilisais du levier en espérant accentuer les gains… en réalité des pertes ! Suite à ça, j’ai décidé de tout arrêter. J’avais trop perdu.

Après 3 ans, j’ai eu un peu plus de temps libre et j’ai décidé de revenir sur les marchés. Mais cette fois-ci avec un minimum de connaissances. J’avais encore un biais pour les grosses valeurs de la cote mais au fur et à mesure de mes lectures (L’Investisseur Intelligent de Benjamin Graham, Investir dans la Valeur de Greenwald, …), j’ai eu le déclic ! J’ai vraiment eu le sentiment de trouver une approche qui me correspondait et qui me semble (aujourd’hui encore !) la plus rationnelle, la plus performante à long terme et la plus sécurisante pour investir en bourse.

Je trouve l’approche value pleine de bons sens car elle se base sur des faits et non sur des prévisions plus ou moins optimistes et donc plus ou moins réalistes. Avoir la possibilité d’acheter des actifs réels bradés, c’est tout simplement exceptionnel. Il n’y a que la bourse et ses excès pour offrir aux investisseurs value de telles affaires.

C’est aussi à ce moment là que j’ai compris qu’en tant qu’investisseur individuel j’avais tout intérêt à m’orienter vers de plus petites capitalisations, moins suivies par les analystes et l’ensemble des investisseurs en général, et donc plus sujettes à des anomalies de valorisation. Les états financiers de ces plus petites sociétés me semblent aussi plus faciles à analyser.

Pour moi, la bourse ne s’apparente plus aujourd’hui à un casino géant. Je n’ai plus envie de jouer avec mes économies en misant sur quelques billets de loterie. Au contraire, je vois la bourse comme un moyen d’acquérir des actifs à un prix inférieur à leur valeur réelle.

D : Et c’est donc à ce moment que tu croises les daubasses ?

Oui ! Dans ma démarche de formation, je suis tombé sur un de vos articles pédagogiques [note daubasses : n’hésitez pas à parcourir la visite guidée « bien démarrer » qui synthétise les plus de 1 000 articles rédigés depuis 2008].

S’en est suivi la lecture du reste du blog et j’ai été convaincu par la méthode et la philosophie « daubasses ». Et compte tenu du prix très attractif, j’ai rapidement décidé de sauter le pas.

Évidemment, la performance du portefeuille a aussi été un facteur déterminant ! En 2014, votre premier portefeuille affichait déjà une performance exceptionnelle [note daubasses : portefeuille liquidé le 28/09/2018 avec une performance de +978,6% en 9 mois et 308 jours].

C’est ainsi que mon aventure avec les daubasses a débuté en mars 2014.

D : Ça fait donc maintenant plus de 5 ans que tu es abonné, quelles sont les raisons de ta fidélité ?

C : Au-delà des idées d’investissement, je trouve qu’être abonné aux daubasses c’est aussi bénéficier d’une formation de premier choix à l’investissement value. J’avais lu beaucoup d’ouvrages sur le sujet mais les qualités pédagogues des daubasses m’ont permis de mettre en pratique ces concepts théoriques. C’est un apprentissage permanent. Les daubasses se remettent systématiquement en question pour affiner leur process, ce qui nous permet en tant qu’abonné de progresser en tant qu’investisseur. J’apprécie cette transparence.

Aussi, pour moi, les Daubasses vont là où les autres ne vont pas et décortiquent pour leurs abonnés les états financiers des entreprises afin de dénicher de réelles opportunités d’investissement. Je trouve que c’est un gros plus de pouvoir bénéficier en permanence d’un flux de nouvelles pistes d’investissement. En tant qu’investisseur particulier, c’est un gain de temps considérable et un confort très appréciable.

Lorsque qu’une nouvelle analyse est publiée, je peux très rapidement me faire une idée sur la société. J’utilise quand même ma « moulinette » maison pour m’assurer qu’elle correspond à mes critères et lorsque c’est le cas, j’embarque aux côtés des Daubasses !

Je n’ai donc pas toutes les daubasses en portefeuille, uniquement celles qui correspondent le mieux à mes critères personnels.

Et avec le forum fraichement lancé le mois dernier, c’est un nouvel univers qui s’ouvre. On y retrouve un suivi de l’actualité des titres des portefeuilles daubasses 2, Pépites PEA et de la pirogue d’Okavongo ainsi que des pistes inédites proposées par l’équipe ou les abonnés. En tant que membre, je trouve que c’est une chance de pouvoir échanger avec une communauté de passionnés. Cela permet de confronter ses idées avec des investisseurs chevronnés et d’affiner ses analyses !

D : Oui d’ailleurs, tu fais partie des abonnés qui contribuent le plus au forum. Tu es très prolifique avec de belles pistes d’investissement, surtout japonaises.

C : C’est vrai. J’étais assez réticent à l’idée d’investir au Japon et je m’étais contenté de survoler brièvement les premières analyses de daubasses japonaises. Je me disais que le Japon c’était pas pour moi : la barrière de la langue, une culture trop éloignée de la nôtre…

Mais lorsque j’ai commencé à regarder d’un peu plus près les données chiffrées et que j’ai accepté de mettre de côté mes appréhensions, je me suis très vite ravisé. Lorsque l’on peut acquérir des actifs tangibles (cash, créances, stocks, immobilier…) avec de tels rabais sur des sociétés rentables et en croissance, il n’est pas possible de rester indifférent et finalement peu importe que l’on soit, sur place, au Japon ou non. C’est quand même la 3ème puissance économique mondiale.

Les décotes offertes à l’heure actuelle sur le marché des small cap japonaises sont selon moi exceptionnelles et je ne vais pas m’en priver. Le Japon représente désormais une part significative de mon portefeuille alors que ce marché m’était encore inconnu il y a tout juste quelques mois…

D : Parle-nous de tes plus gros gadins. On en apprend toujours quelque chose !

C : J’ai connu de gros déboires sur le titre Goal Soccer Centres cette année. Les auditeurs de la société ont découvert une fraude comptable de grande envergure. Le sort de la société n’est pas encore totalement scellé mais il y a très peu d’espoir que les actionnaires récupèrent quoi que ce soit. Je l’ai donc valorisé à 0 dans mon portefeuille. Ma perte sur cet investissement est de plus de 60%. Je précise pour les lecteurs qu’il ne s’agit pas d’une daubasse !

En 2018, j’ai connu une autre expérience un peu difficile avec le titre Gafisa, une daubasse cette fois-ci. Le cours de l’action était très volatil et j’avais du mal à bien appréhender leurs résultats. Je suis sorti de cette position avec une moins-value de 37%.

D : Bon rappel… à la prudence !
Même si nous avons confiance en notre process daubasses, il est important d’être discipliné et de bien diversifier : bien malin est celui qui peut prévoir quelle daubasse sera le bon numéro ! Quelque soit l’approche adoptée (daubasses ou autre), il faut diversifier pour éviter les pertes conséquentes.
Comme le dit l’expression boursière, le meilleur moyen de perdre sûrement et durablement de l’argent est d’essayer de s’enrichir à court terme, en cherchant à faire des coups. Et donc, peu diversifier et ne pas avoir de process !

Ne t’inquiète pas, on va quand même parler de tes plus belles réussites ! Vas-y.

Dover Downs Gaming déniché par les daubasse en août 2013. J’ai acheté le titre en septembre 2014 et revendu en avril 2019 après la fusion de la société avec Twin River Holding, un autre acteur du secteur. J’ai réalisé un gain de +217% sur cette position soit une performance annualisée de +29,4%.

First Solar, déniché par les Daubasses en février 2017. J’ai acheté des actions en mars 2017 et ai ensuite revendu la moitié de ma position entre janvier et avril 2018 réalisant au passage un gain moyen de +128% en l’espace d’1 an (environ).

Plus récemment, l’achat d’actions de la société japonaises XXX (réservé aux abonnés) toujours dans le Portefeuille daubasses 2 donc non dévoilé ici. Ma plus-value latente sur le titre dépasse +20% en moins de 4 mois, sans tenir compte du dividende.

D : Si tu pouvais résumer ton expérience Daubasses en 3 mots ?

C : Transparence, performance et pédagogie

Et je rajouterai humour et humilité !

D : Cela fait 5 mots ! Pour terminer, un dernier message ?

C : Continuez encore longtemps à nous proposer toujours plus de valeurs décotées et, surtout, conservez vos valeurs qui vous rendent uniques !

D : Merci Cyril pour tes réponses et ton avis (très positif !) sur les daubasses. On espère, pour nous et tous les abonnés, te croiser encore longtemps sur le forum.

C : Merci à vous.


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3 réflexions au sujet de « Interview de Cyril – son parcours d’investisseur 😃 🎙️ »

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