Nous passons de 2012 à 2013 sous des rythmes « techno » endiablés

cocoricoL’année 2012 s’achève pour l’équipe des daubasses par un sentiment de devoir accompli :

En termes de chiffres tout d’abord : lors de la clôture définitive de lundi soir, la VL  d’une part de notre portefeuille se sera probablement apprécié en quatre ans de plus de 480 % et l’année 2012 se conclura par une nouvelle surperformance par rapport au marché.  En effet, nous comptons  à présent trois années au cours desquelles nous avons battu notre indice de référence sur les quatre d’existence de notre club .

Voilà : le cocorico et la satisfaction de notre petit ego, c’est fait.  Passons à présent aux choses sérieuses.

Notre grand motif de satisfaction pour l’année en cours, c’est notre remise en question par rapport à 2011 .  Nous nous sommes montrés plus sélectifs, plus prudents, plus patients .  Nous appliquons strictement notre process  , nous procédons par little touch .  Bref, nous avons le sentiment de mieux maîtriser les risques que nous prenons tout en conservant la simplicité de notre approche.

Mais 2012 fut aussi l’année au cours de laquelle nous avons eu l’impression que la grande famille « daubasses » existait réellement : le nombre de commentaires sur notre blog a augmenté, la participation à nos sondages  fut active mais surtout nous avons la sensation d’avoir réellement créé un lien avec nos abonnés.

En effet, nous échangeons plusieurs mails par jour avec eux, ils nous soufflent quelques idées d’investissement dont certaines ont fait l’objet d’une analyse dans nos lettres mensuelles et même, dans plusieurs cas, ont fait l’objet d’un achat pour notre propre portefeuille.  D’autres abonnés nous proposent de rédiger des articles pour publier sur notre blog : vous avez pu prendre connaissance du travail de Michael sur les frais de gestion dans les organismes de placement collectif  et vous pourrez, dès la semaine prochaine, découvrir un travail, plus juridique, réalisé par un autre de nos fidèles abonnés. Bref, petit-à-petit, la famille daubasses commence à ressembler à une fourmilière : plusieurs intelligences connectées entre elles permettent de constituer une intelligence supérieure à la somme des intelligences qui la composent.

2012 fut, il faut bien le dire, assez déprimante : entre les différentes fins annoncées comme celle du monde par les Mayas, celle de la zone euro ou du capitalisme ou de notre niveau de vie, on ne peut pas dire que les tranches de fou rire inoubliables furent nombreuses.

Dans tout ce marasme, une vidéo nous a réellement apporté une bouffée d’oxygène.  Si vous avez un quart d’heure à votre disposition et si vous voulez voir l’avenir autrement qu’avec les lunettes noires de la morosité, n’hésitez pas à la consulter : http://millionnair.com/le-reseau-invisible/peter-diamandis-labondance-est-notre-futur/

Cette vidéo reprend une conférence de Peter Diamandis, entrepreneur, scientifique et enseignant  américain.  Dans sa conférence, il défend l’idée que, face aux problèmes que l’humanité rencontrera, elle innovera et trouvera un moyen de les résoudre.  Il explique, preuves à l’appui, les formidables progrès réalisés au cours des 130 dernières années, des progrès en croissance exponentielle.  Il y explique – eh oui, nous y revenons – qu’à présent, grâce aux technologies de l’information, des milliards de cerveaux sont interconnectés entre eux, démultipliant leurs capacités, ce qui a permis, par exemple, à une assistante de direction britannique de devenir la meilleure spécialiste mondiale du « pliage de protéines ».

Cette vidéo nous a également permis de réfléchir à notre approche de l’investissement.  Ces dernières années, le thème de la raréfaction des ressources naturelles (thème cher à Malthus s’il en est) a été assez porteur.  Néanmoins, il semble bien que sur une longue période, l’innovation technologique ait permis de contourner ces problèmes (vive Schumpeter !).

peak-oilUn exemple ?  Prenez le peak oil : en 2005, ce thème se déclinait à toutes les modes que ce soit dans les cocktails dinatoires, chez votre coiffeur ou même … sur les blogs boursiers.  Aujourd’hui, 7 ans plus tard, grâce aux nouvelles techniques de forage, on nous annonce le report du peak oil à une date ultérieure. Bref, le segment des énergies qui était « the place to be » en matière d’investissement n’est plus, aujourd’hui, qu’un thème accessoire et ce, pour une et une seule raison : l’évolution technologique qui métamorphose  des certitudes macro-économiques en simples hypothèses.

Le thème de la raréfaction des ressources n’est pas totalement absent de notre portefeuille : outre notre émission d’options sur Encana  ainsi que les mini positions devenues symboliques dans les chinoiseries Qiao Xing (spécialiste du molybdène) et Bodisen (producteur d’engrais)  , nous nous sommes constitués au fil du temps des petites lignes dans deux mines d’or, un producteur d’hydroélectricité et une grosse exploitation agricole.  On peut aussi ajouter nos deux spécialistes du photovoltaïque même si la question se pose sur la catégorie dans laquelle il conviendrait de les classer : raréfaction des ressources ou innovation technologique ?  En outre, nous avons proposé à nos abonnés dans nos lettres mensuelles des idées de diversifications décotées dans une société qui détient et exploite des forêts, dans un fournisseur de services pétroliers et maritimes et dans une entreprise spécialisée dans l’exploitation pétrolière et l’exploration gazière.

Néanmoins, nous nous sommes rendu compte que la plus grosse partie de notre portefeuille était composée de sociétés détenant un savoir-faire technologique.  Jugez plutôt : à ce jour, sur 81 lignes, nous pouvons escompter que 15 d’entre elles ont leurs activités basées sur des connaissances  techniques poussées.  Si cette surpondération s’est faite un peu « sans le vouloir », le fait d’avoir surinvesti sur une matière première qui ne s’épuise jamais, la matière grise, et donc de participer ainsi à la résolution des futurs problèmes auquel l’humanité sera soumise nous met particulièrement en joie.

Ceci dit, vous savez qu’en bon chasseur de daubasses, ce qui nous intéresse dans les technos, c’est surtout la fameuse « cerise »  que représentent les connaissances spécifiques engrangées par l’entreprise au cours des années sous forme de recherche et développement.  Dans notre approche, nous pensons qu’effectivement les dépenses en R&D, loin de constituer un handicap, donne de la valeur à la société à côté de ses actifs tangibles comme nous en parlions ici.

Et, chose étonnante, malgré la hausse continue des marchés, nous avons l’impression de dénicher de plus en plus de sociétés « high tech » à prix cassé : au cours du dernier trimestre, nous avons procédé à 8 achats pour notre club.  Parmi ces 8 achats, il y eu certes une entreprise active dans la distribution « non food », une société immobilière orientée « émergents » et un « pur player » de l’industrie mais surtout 5 compagnies dont on peut dire sans conteste qu’elles détiennent un know-how de haute technicité.

Et nous avons dû modérer nos achats … par manque de liquidités : notre watch-list recèle encore d’autres petites merveilles du même genre …

C’est la raison pour laquelle nous allons procéder sans tarder à une nouvelle augmentation de capital pour notre club d’investissement : de quoi augmenter la force de frappe de notre portefeuille et nous permettre de cueillir par « little touch » bien choisie toutes les cerises qu’il nous semble voir pousser autour de nous.

Alors  2013 sera-t-elle, comme le consensus ambiant semble le prédire, une année de dépression et de morosité ou, au contraire, l’année du renouveau et de l’espoir ?

Franchement, comme d’habitude, nous n’en savons rien mais nous espérons qu’elle sera, pour nos lecteurs et abonnés, une année fructueuse et exceptionnelle, remplie de tous ces petits bonheurs qui apportent félicité et sérénité.

Que 2013 vous apporte joies, bonheur, santé et prospérité !

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