[édito proposé à nos abonnés dans la lettre d’avril 2024]
Les holdings cotés occupent une place un peu à part sur les marchés. Ils permettent de s’associer à un actionnariat souvent familial et de s’exposer en un seul investissement à différents secteurs d’activité.
Alternative possible à un investissement dans un fonds ou un indice, les holdings cotés peuvent en plus offrir une exposition indirecte au private equity (entreprises privées) sans ses inconvénients (temps long, absence de liquidité, ticket d’entrée élevé, …).
Cependant, ils subissent souvent ce que l’on appelle une « décote de holding », c’est-à-dire que leur cours de bourse ne reflète pas la valeur de leurs actifs réévalués nets de dettes.
Cette décote peut s’expliquer par une faible liquidité du titre, la fiscalité latente, un manque de confiance dans le management ou de visibilité dans la stratégie.
Peugeot Invest subit fortement cette décote de holding. Depuis 2020, celle-ci oscille entre 50 et 60%, un niveau historiquement élevé. A-t-on misé sur le mauvais canasson ?