L’année 2011 touche à sa fin. Elle fut riche en évènements macro-économiques et en volatilité sur les marchés. C’est aussi, pour notre portefeuille, la première année de rendement négatif et la première année de sous-performance par rapport à notre benchmark.
Malgré tout, ce ne fut pas la « bérézina » annoncée par certains qui pensaient que nous allions nous retrouver « laminés » à la première correction venue : progresser beaucoup plus que le marché lorsque celui-ci est haussier et perdre un petit peu plus que lui lorsqu’il est baissier, ça nous convient parfaitement.
Nous sommes également pleinement satisfaits de la manière dont nous avons abordé psychologiquement cette année : être confiant dans une approche lorsqu’elle est gagnante est facile, s’y tenir lorsqu’elle l’est moins n’était peut-être pas aussi évident.
La grosse volatilité nous a permis également de retrouver des opportunités très intéressantes et qui, si elles ne semblaient pas encore aussi attrayantes que fin 2008-début 2009, étaient tout de même devenues rares depuis une bonne année. Ce fut pour nous, l’occasion de procéder à des apports de fonds dans notre club : de 16 000 parts fin 2010, le capital a progressivement été porté à 31 081 parts à ce jour, soit presqu’un doublement de sa « force de frappe », ce qui nous a permis de procéder depuis le mois d’octobre et jusqu’à récemment, à de nombreux achats, que ce soit sur des nouvelles sociétés ou pour renforcer des lignes déjà existantes : 19 opérations d’achat au total au cours des 3 derniers mois, opérations pour lesquelles nos abonnés ont évidemment été avertis en temps presque réel.
Et nous comptons bien poursuivre cette politique « d’afflux de cash » tant que le marché nous proposera des opportunités. Des nouveaux apports sont d’ailleurs prévus pour cette fin d’année et le début de l’année prochaine.
En effet, c’est durant les périodes de tourmente que l’on construit sa performance future : même si nous ne savons pas si « le plus bas » est déjà derrière nous ou si un « bien plus bas » est encore à venir, il nous semble évident qu’il est plus rationnel d’investir lorsque le CAC 40 est sous 3000 points plutôt que lorsqu’il se situe au-dessus de 4000.
En attendant des nouvelles aventures, nous vous souhaitons, ami(e) lecteur(trice) un joyeux Noël et d’excellentes fêtes de fin d’année.
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