Portefeuille au 25 Mars 2011 : 2 ans 121 jours

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  • Portefeuille : VL 565,92 € (Frais de courtage et de change inclus)
  • Rendement Total : 460,13%
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  • Potentiel Estimé VANT / Cours 180,15%
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  • Rendement Annualisé : 109,39%
  • Rendement 2011 : 3,05%
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  • Rendement 2010 : 38,07%
  • Rendement 2009 : 308,74%
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  • Taux de Rotation Annualisé : 45,92%
  • % Frais Annualisé : 1,27%
  • Effet Devise Total : -3,55%

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  • Tracker ETF Lyxor MSCI World : VL 97,12 € (Frais de courtage inclus et dividende réinvesti)
  • Rendement Total : 44,85%
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  • Rendement Annualisé : 17,22%
  • Rendement 2011 : -3,48%
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  • Rendement 2010 : 18,76%
  • Rendement 2009 : 30,34%

 

* Nous rappelons que ce portefeuille est un investissement réel

 

Performance mensuelle du portefeuille depuis sa création

Action gratuite : qui prend-on pour un con ?

Certains gros mastodontes de la côte sont « chéris » par les actionnaires individuels car ils distribuent des dividendes depuis des années. Et ceci de façon aussi régulière qu’un métronome. Si ce dividende augmente, même dans des proportions minimes, tous les ans, l’investisseur est ravi. Pourquoi pas.

D’autres « grands » noms de la place font plus : ils offrent à leurs actionnaires des actions gratuites. Super ! Nous diriez-vous cher lecteur. Attendez… Avec la démonstration du gâteau, nous allons voir ce qu’il en est réellement. Cette semaine, c’est le spécialiste du parapétrolier Bourbon qui a sévi. Il a en effet annoncé la distribution d’une action gratuite pour 10 détenues.

Est-ce que distribuer une action gratuite crée de la valeur ?

Eh bien, cher lecteur, prenez un gâteau. Par exemple, un gâteau au chocolat (notre préféré, celui avec des cerises à son sommet). Ce gâteau c’est Bourbon, l’entreprise cotée. Dans notre rhétorique, nous allons faire l’hypothèse qu’il n’y a que deux actionnaires qui ont un nombre d’actions égal. Bien entendu, Bourbon a des milliers d’actionnaires, mais cela ne change rien à la démonstration, il suffit de multiplier le nombre de parts… Bref, les deux actionnaires, avant la distribution d’actions, possédaient chacun 10 actions. Soit un total de 10 + 10 = 20 actions. Reprenons notre gâteau au chocolat, chaque actionnaire détient donc 10 parts sur un gâteau de 20 parts.

Maintenant, Bourbon propose de distribuer une action gratuite pour 10 actions détenues. Nos deux actionnaires qui ont chacun 10 parts de gâteaux sont, a priori, ravis : ils vont désormais posséder 10 + 1 parts de gâteaux, soit 11 parts. Excellente nouvelle ! C’est là que la magie intervient. On prend un gâteau, le même gâteau de 20 parts qu’on coupe désormais en 11 + 11 parts, soit 22 parts. Les actionnaires ont certes plus de parts, mais sur le même gâteau. Ce sont simplement des parts de plus petites tailles ! Il n y a donc aucune création de valeur. Financièrement, l’opération est neutre pour l’actionnaire, la valorisation de Bourbon restant identique.

Imaginons maintenant que le management annonce des résultats un peu en deçà des attentes, que l’entreprise a un fort actionnariat individuel et qu’elle ne souhaite pas distribuer un dividende en hausse pour maintenir son niveau de trésorerie – simples hypothèses. Ce management a alors la brillante idée d’attribuer à ses actionnaires une action gratuite pour x actions détenues. Cette opération est une simple écriture comptable, elle permet de diviser un même patrimoine en un peu plus d’actions. Rien d’autre.

Et pourtant, nous pensons que ce type de comportement managérial peut avoir du sens. Suite à ce communiqué, il y aura un effet d’annonce : « cette entreprise distribue des actions gratuites », ce qui pourrait, à court terme, maintenir le niveau du cours, voir même le pousser à la hausse. Enfin, c’est une décision qui ne coûte rien à l’entreprise. Alors si elle peut faire passer la pilule de résultats moins bons qu’attendus en contentant une partie de son actionnariat par un simple jeu d’écriture, elle aurait tort de s’en priver !

 


Portefeuille au 18 Mars 2011: 2 ans 114 jours

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  • Portefeuille : VL 543,52 € (Frais de courtage et de change inclus)
  • Rendement Total : 437,96%
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  • Potentiel Estimé VANT / Cours 206,27%
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  • Rendement Annualisé : 108,29%
  • Rendement 2011 : -1,03%
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  • Rendement 2010 : 38,07%
  • Rendement 2009 : 308,74%
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  • Taux de Rotation Annualisé : 47,99%
  • % Frais Annualisé : 1,34%
  • Effet Devise Total : -4,41%

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  • Tracker ETF Lyxor MSCI World : VL 93,93 € (Frais de courtage inclus et dividende réinvesti)
  • Rendement Total : 40,08%
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  • Rendement Annualisé : 15,83%
  • Rendement 2011 : -6,65%
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  • Rendement 2010 : 18,76%
  • Rendement 2009 : 30,34%

 

* Nous rappelons que ce portefeuille est un investissement réel

 

Performance mensuelle du portefeuille depuis sa création

Ecomérage : Honte !!!!!

Cette semaine,  le paroxysme de l’idiotie a été atteint partout en Europe et à tous les niveaux.  Toute l’équipe des Daubasses éprouve une honte incommensurable mêlée à une colère contenue.

Voyons d’abord ensemble ce que signifie le mot Honte. La honte est une émotion complexe. À la différence des autres émotions, elle se distingue par sa dimension sociale, secrète, narcissique, corporelle et spirituelle. La honte a des aspects positifs et négatifs. Elle est différente de la culpabilité.

La honte est une émotion mixte, c’est-à-dire un mélange d’émotions simples (peur, colère, tristesse) et de sentiments.

Les aspects positifs de la honte sont de l’ordre de l’éducation, de l’apprentissage de la vie sociale. La honte régule les relations sociales. Elle protège chacun en signalant les bonnes limites à ne pas dépasser.

En fait, « les bonnes limites à ne pas dépasser », l’ont été dans les grandes largeurs avec la catastrophe de Fukushima.

Messieurs les journalistes, nous avons éprouvé une immense honte à votre place. Traiter une catastrophe sur le modèle d’un reality show relève de la psychiatrie. Vous nous parlez sans cesse d’éthique et d’information, mais dans les faits, vous faites du Koh-Lanta intégral à longueur de JT. Avec flash spéciaux en plus et soirée informative sur la foulure de Géraldine qui a dû escalader un escarpement pour aller chercher des bananes pour l’équipe rouge.

Messieurs les débatteurs et « blablateurs » télévisuels de tout poil, nous avons éprouvé une immense honte pour vous. Sous couvert de réflexions et de prises de conscience, voire pour tenter de faire bouger les choses, vous nous avez abreuvé d’inepties en boucle avec comme principal levier :  la « Trouille ». La compassion parfois exprimée dans un studio, bien chauffé, le cul dans un moelleux fauteuil, nous a donné l’envie de vomir. Si le ridicule tuait vous seriez déjà morts.  Le sommet du sommet qu’il nous a été permis d’entendre d’un esprit bien pensant participant a un X ièm débat, c’est « qu’avec cette catastrophe, le peuple japonais, du tout virtuel était enfin redevenu humain parce qu’il devait enfin faire la queue devant les magasins pour acheter un peu de nourriture« .  On est obligé de se palper, quand on entend ce genre de tirade, pour espérer être dans un rêve à la con, bien endormi … Et quand on constate que ce n’est pas le cas, cela débouche inexorablement sur une immense tristesse.

Messieurs les politiciens, nous avons éprouvé une immense honte à votre place. Votre attitude nous a fait pensé à une famille « quart-monde » réunie autour d’une personne agonisante occupée à discuter de l’héritage copieux qu’elle va encaisser.  Avec la palme de l’indécence à ces chers écolos, verts, groen, oranges, jaunes pisseux … Qui n’aiment pas les éoliennes en mer du nord ou dans d’autres paysages mirifiques et qui, dans le même temps, en profitent pour lancer des débats nauséeux pour quelques voix de plus aux prochaines élections. Et puis les chefs d’états indignes d’une école de maternelle qui annoncent des audits sécuritaire, des arrêts, des mesures de sérieux, … alors que toute personne normalement constituée pouvaient penser que tout cela était déjà en place, bien rodé, bien huilé … et bien non, ce n’est pas le cas … On en discute sur le coup, maintenant.

Messieurs les « forumeurs » de tout poil, nous avons éprouvé une immense honte à votre place. Nous ignorions complètement qu’il y avait autant de scientifiques de haut vol sur les forums, capables de débattre fission, fusion et refroidissement et d’émettre des avis éclairés sur les plans en cours et  à venir, la fin d’un pays et autres idioties et opinions cyniques. C’est vrai que l’on ne doit normalement rien attendre de bien reluisant d’un forum mais  transformer un drame en une diahrée verbale ininterrompue pour meubler ses journées nous fait quand même nous interroger sur la santé mentale d’une grande majorité de participants. Et nous vous avouons être inquiets.

Pour terminer et en conclusion, nous laissons la parole, par l’intermédiaire de l’AFP,  à quelques anonymes qui ne sont ni dans leur salon, ni dans un studio, ni dans un parlement, ni sur un forum mais dans la ville de Tokyo, les seuls à pouvoir légitimement s’exprimer sur ce qu’ils vivent …  au nom du respect et de la décence !

 

"Sept fois à terre, huit fois debout" Proverbe japonnais

 

Calme et discipline à Tokyo alors que le monde panique… !!!!!!!

Les 35 millions d’habitants de la plus grande mégapole du monde sont préoccupés par le drame national que vit l’archipel, mais à les regarder, pas sujets à la panique.

« Peut-être que ceux qui sont les plus angoissés ne sortent plus de chez eux », sourit Asako Shibata, un sexagénaire.

« Nous n’avons jamais connu un tel tremblement de terre », souligne Mme Shibata.

Et ce Nippon de 38 ans de confier: « si vous voulez savoir si les secousses telluriques me font peur, la réponse est oui ».

Et le nuage radioactif? Faut-il le fuir à défaut de pouvoir le stopper?

« Je ne pense pas une seconde à quitter Tokyo. Je redoute le pire, mais si tout le monde part, que va devenir la ville, la vie? », interroge Hideki Mitsuya, un ouvrier d’une cinquantaine d’années, patientant à côté de son camion.

« Je ne sais pas jusqu’à quel point le gouvernement nous dit la vérité, mais dans l’immédiat, je n’ai pas d’autre choix que d’écouter les explications et consignes », renchérit Hisashi Hara, marchand de primeurs.

« Parmi les irradiés d’Hiroshima et de Nagasaki, certains ont vécu 90 ans. La centrale de Fukushima est à 250 kilomètres de Tokyo », constate avec philosophie M. Nishi.

« Ce qui me rend anxieux, c’est la différence de ton entre les médias japonais et étrangers. Au Japon, les reportages sont factuels, à l’étranger ils décrivent un scénario catastrophe: la fin du Japon », poursuit-il.

« Il y a une part culturelle dans notre attitude, peut-être une influence de croyances bouddhistes: les catastrophes naturelles sont des problèmes que l’on ne peut résoudre, c’est le destin », ajoute Mme Shibata.

La panique est un phénomène contagieux qui résulte de l’égoïsme, du sauve-qui-peut, « il faut au contraire que nous soyons solidaires », résume M. Matsuya, qui met un point d’honneur à respecter les consignes du gouvernement demandant à chacun de faire des économies d’électricité puisque la centrale de Fukushima ne peut plus en fournir.