Value Vision Media

Le 25 Novembre 2008

http://www.shopnbc.com/

Nous avons acheté, Value Vision Media , Ticker Yahoo : VVTV, le 25 Novembre 2008 à un prix net de frais de : 0.4106 USD.
Au 11 Septembre 2008 :

Son actif Net-Net s’élevait à 1.7490 USD
Le Ratio Net-Net est donc de : 0.2348
Au 11 Septembre 2008 : son ratio de solvabilité s’élevait à : 72.79%

Présentation de la société

La société Value Vision Media a été fondée en 1990 à Eden Prairie dans le Minnesota. C’est un détaillant de produits de consommation par le canal du e-commerce et de la Télé-Achat. La société vend des bijoux, des montres, des ordinateurs et autres appareils électroniques, des articles ménagers, des vêtements, des cosmétiques, divers produits de remise en forme physique, articles cadeaux, objets de collection, des articles saisonniers, et d’autres marchandises par l’intermédiaire de son réseau de télévision et d’Internet shopping.

La société a noué plusieurs alliances stratégiques avec NBC Universal, General Electric Commercial Finance, Polo Ralph Lauren, NBCI et CNBC.

Qu’avons-nous acheté dans cette société ?

Nous avons principalement acheté des liquidités pour 1.77$ par actions, un stock pour 1.65$ par action et des créances commerciales pour 1.65$ par action

En fait un actif courant pour une valeur de 5.26 $ par action duquel nous avons déduit l’ensemble des dettes de 3.51$ par action, soit un actif Net-Net de 1.74$ par action que nous avons payé 0.41$ par action.

Nous remarquons ici que le marché évalue les stock à 26% de leur valeur, ce qui nous permet d’acheter la société avec une marge de sécurité importante.

Son Ratio de solvabilité était de 72.79% au 11 Septembre 2008.

Nous avons finalement vendu ce titre en novembre 2009, multipliant notre mise de départ par 7,44x (bagger).

5 réflexions au sujet de « Value Vision Media »

  1. Merci Cyril pour votre réaction et ce lien vers une information que nous ne connaissions effectivement pas.Vous avez raison : certaines des actions que nous avons en portefeuille sont décotées pour de justes raisons et certaines d'entre elles connaîtront la faillite. Nous-mêmes sommes conscient de cela et ce, bien avant la constitution de notre club. Nous avons d'ailleurs fait part de cet aspect dès le lancement du portefeuille ==> http://lesdaubasses.blogspot.com/2008/11/processus-de-slection-de-titres-lachat_14.html Je cite : "Bien sûr, parmi ces « daubasses », il existe un risque bien réel de faillite pour certaines d’entre elles." Cette introduction est d'ailleurs rappelé en permanence dans la colonne de gauche dans le texte "pourquoi investir dans des daubasses ?".Dans cet article (http://lesdaubasses.blogspot.com/2009/01/quel-rendement-pouvons-nous-esprer-de.html) nous sommes même plus précis en indiquant que nous "tablons" sur la faillite de 10 % des sociétés que nous avons en portefeuille.En fait, de manière très volontaire, nous avons voulu tenter de maximiser le potentiel de plus value de notre portefeuille en achetant les actions les plus décotées de notre watching list (notre seule exigence étant qu'elles présentent une solvabilité minimum).Parallèlement, conscients des risques représentés par chacune des entreprises prises individuellement, nous avons voulu un portefeuille le plus diversifié possible, quitte à n'avoir que des lignes relativement modestes en valeur et une proportion de frais de courtage et de change élevée.Ainsi, si Value Vision Media connaît la faillite, la perte ne représentera que 3,1 % de la valeur initiale de notre portefeuille et 2,6 % de sa valeur au 30 janvier.

  2. J’avais bien saisi ce concept de diversification, proche de ce qui se pratique en capital risque où quelques projets performants doivent payer pour tous ceux qui se plantent.J’attirais juste votre attention sur cette situation précise et récente de VVM, pour vous inciter à la vendre assez vite.En effet, la forte diversification de votre portefeuille limite forcément l’analyse et le suivi unitaires des valeurs qui le composent.Aussi, dès qu’un élément négatif apparaît sur un titre, je pense qu’il ne faut pas chercher plus loin et le vendre illico.Il y a tant d’autres daubasses à ramasser actuellement… 🙂

  3. « The obvious question is how we missed the contractual obligations. The answer’s not a particularly good one, but here it is: It was a rookie blunder. When we started applying Graham’s formula, we were applying it too narrowly and we missed anything that wasn’t carried in the financial statements, including VVTV’s huge contractual obligations. We figured it out after several commenters pointed it out first. We now make sure to at least consider whether a prospect’s contractual obligations, off-balance sheet arrangements or litigation could have a material effect on the asset value. »D’apres l’article de Cyril.La derniere ligne resume ce que je vous disais sur Tuesday Morning.A bientot,

  4. Merci Glob et Cyril pour vos interventions et surtout d’avoir attiré notre attention sur le « hors bilan ».Après discussion entre nous, nous avons décidé de conserver, pour l’instant, Value Vision et Tuesday Morning.Non pas que nous pensions que vous ayez tort. Au contraire, vous nous avez aidé à comprendre toute l’importance à accorder aux « dettes cachées ».Mais bien parce que nous souhaitons nous en tenir, du moins pour le moment, à la politique que nous avions établi au départ qui consiste en un pilotage « semi automatique » de notre portefeuille.Celui-ci constitue pour nous une sorte de « tracker » utilisé à titre de diversification de nos portefeuilles personnels pour lesquels nous utilisons une approche beaucoup plus qualitative.Volontairement, nous avons souhaité ne pas nous investir outre mesure dans l’analyse des sociétés achetées pour autant qu’elles répondent à nos critères de départ. Et la diversification à outrance que nous préconisons (à ce jour, nous avons même plus de 150 sociétés en watching list)constitue une protection contre la « superficialité » de nos analyses.Nous vous remercions encore pour vos commentaires et n’hésitez pas, vous ou nos autres lecteurs, à nous « aiguillonner là où ça fait mal » car finalement, le but de notre club est de faire de nous de meilleurs investisseurs.

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