La volatilité : ami ou ennemi de l’investisseur ?

Notre portefeuille est très volatile. Est-ce grave docteur ?

Si vous suivez les actions de notre portefeuille depuis son démarrage, vous avez pu constater la forte volatilité de celui-ci. Des lignes à +30% ou -20% en un seul jour sont monnaies courantes.

Est-ce à dire que notre portefeuille est risqué ?

Pour des spéculateurs qui ne maîtriseraient pas la vraie valeur des sociétés qu’il a acquises, cette volatilité constituerait effectivement un danger. Le spéculateur cherche à suivre des tendances. Si la tendance ne va pas dans le sens espéré, le spéculateur se « coupe un bras » et n’hésite pas à vendre à perte surtout s’il a investi en instruments dérivés à levier car dans ce cas, le temps joue en plus contre lui.

Pour des investisseurs dans la valeur comme nous, cette volatilité n’est pas vraiment un problème : nous avons une conviction raisonnable que nos sociétés valent plus que le prix que nous avons payé. La forte volatilité nous permet même de profiter des moments « d’hyper-dépression » de Mr Market et d’acheter à très bon compte. En réalité, la volatilité est même notre amie puisqu’elle nous permet de profiter de la formidable inefficience actuelle des marchés.

Prenons Tuesday Morning : 3 mois et demi après notre achat, l’action avait perdu plus de 50% par rapport au prix que nous avions payé pour l’acquérir.

Ça, c’est de la volatilité ! Avons-nous souffert d’insomnie pour autant ? Absolument pas car la valeur des actifs tangibles de la société est 5x supérieure à notre prix d’achat.

D’ailleurs, celui qui a acheté au plus bas a pu acquérir l’action en payant… 10% de la valeur des actifs tangibles.

Et vendredi dernier, Tuesday Morning cotait… 130 % au dessus de notre cours d’achat.

C’est pourquoi cher lecteur, nous consacrons toute notre énergie à gérer la performance à long terme de notre portefeuille sans nous disperser à tenter de minimiser sa volatilité.

Enfin, pour ceux qui s’intéressent à la psychologie de la foule, il n’est pas inintéressant de se pencher sur l’indice VIX qui mesure la volatilité du marché.

=> Vous pouvez consulter son évolution sur Yahoo! Finance.

Vous constaterez que chaque fois que cet indice a marqué un sommet dans la volatilité des marchés, il s’agissait d’un excellent moment pour investir. La volatilité, amie des investisseurs vous disions-nous…

7 réflexions au sujet de « La volatilité : ami ou ennemi de l’investisseur ? »

  1. Vous n'avez pas une gestion de la volatilité ?Vous investissez en one shot ?A) Investissement type A.A vaut 1 en bourse, je pense qu'elle vaut 2. j'achète a 1 pour 100€ et j'attends qu'elle vaille 2B) Investissement type B.A vaut 1 en bourse, je pense qu'elle vaut 2. j'achète a 1 pour 25€, et je garde pour racheter encore 25€ a disons 0.8 – 0.6 – 0.4. Si ça tombe a 0.4, je revend ce quart de ligne a 0.8 et racheterai éventuellement si ça retombe a 0.4. Pareil pour la ligne 0.6 => 1. EtcBon les chiffres sont fantaisistes, le shéma caricatural, c'est juste pour indiquer l'idée. De la gestion de volatilité.

  2. Bonjour Stéphane,

    Si nous avions pratiqué comme tu le préconises en « type B », le rendement de notre portefeuille aurait été nettement moindre que ce qu’il est actuellement puisque, globalement, il n’a pratiquement fait que prendre de la valeur, semaine après semaine, depuis sa constitution.

    Il est par contre évident que cela aurait été beaucoup plus profitable s’il n’avait pas pris directement la direction souhaitée, ce qui était une possibilité également. A partir du moment où l’on pense qu’il est impossible de prévoir l’orientation des marchés (c’est notre cas), il semble raisonnable d’investir massivement si le support dans lequel on investit semble fortement sous évalué.

    Et si, provisoirement, les cours descendent encore plus bas… et bien tant pis, nous n’aurons pas maximiser le profit potentiel.L’idée d’investir de manière étalée comme tu le préconises pourrait, à mon avis, se justifier dans deux cas :
    – le support dans lequel on investit n’est que peu sous évalué et on n’a donc pas une conviction absolue de hausse
    – on pratique une épargne étalée à partir de revenus réguliers.

    Mais tout ça n’est évidemment que notre avis et le tien vaut largement le nôtre.

  3. Non non Stéphane, nous ne sommes pas canadiens.

    Je vais te raconter ma soirée d’hier : on a été à la « ducasse ». Malgré une bonne « drache », nous avons bien « guindaillé » : après avoir « soupé » à la « friture » en mangeant du « filet américain » dans un « pain français », on a enfilé les « krieks » et les « peckets ». On était bourrés et on a « spité » partout. Comme on n’est pas « narreux », on a « reloqueté » avec une « lavette » tout le « brol » qu’on avait mis. On est partis en « stoemeling » en roulant à « septante » à l’heure dans les « trémies ». On a d’ailleurs failli « spotcher » une  » klette » un peu « bauyau » qui « brossait les cours » en dehors des  » heures de fourche ».  » Oufti »! il a eu chaud au « pet ». En plus, on a failli avoir une « blouch » alors que j’ai pas « l’omnium ». « Aucune spécificité linguistique » disais-tu :-))

  4. Je pense moi aussi qu’il est absolument impossible de prévoir l’orientation des marchés. IL n’y a aucune limite à la bétise des marchés à la baisse comme à la hausse.Un titre peut être fortement sous évalué et pourtant perdre encore 50% en 2 semaines.Ensuite investir dans 10 sté simultanément en type « B » tous les 20% de baisse ou investir en type « A » 1 action par 1 action a chauqe palier de baisse, ça revient au même (hors la mal/chance).Pour me répeter, je suis intimement persuadé que l’essentiel d’une performance boursière tient au moment où l’on investit et se désinvestit. Le choix des valeurs, la gestion des valeurs, de la volatilité tiennent des places secondaires. Aujourd’hui les valeurs industrielles, cycliques et financières sont bien plus sous évalués que les valeurs défensives. Et pourtant il est, de mon avis, autant probable que les défensives surperforme l’indice a moyen terme.Mais vous êtes canadien (Je suis français)? Je ne dénote aucune spécificité linguistique dans vos écrits ?

  5. "Ducasse vient du cuisinier français alain ducasse ?" ==> heu non … ça vient des "dédicaces" des villageois à leur saint-patron … mais aujourd'hui, c'est le terme qu'on utilise pour désiger une fête foraine …" Kriek c'est de la bière a la cerise (comme en français de france) ?" ==> je ne savais pas que ça existait en France. Ca vient du flamand qui veut effectivement dire "cerise"."Septante, comme les belges et les suisse !" ==> tout bon !

  6. Ducasse vient du cuisinier français alain ducasse ?Kriek c’est de la bière a la cerise (comme en français de france) ?Septante, comme les belges et les suisse !Oh fouya, y va y faire son étranger longtemps du pays où on dépaille les cardons du 15 au 17 aout ?

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