Pour la deuxième année consécutive, nos amis d’outre-Atlantique ont montré qu’ils savaient faire rêver les investisseurs. Le S&P500, cet indice composé des 500 plus grosses entreprises américaines, a bouclé 2024 avec un gain de +23%, après avoir déjà progressé de +24% en 2023. Comme l’an dernier, les valeurs technologiques ont plié le match, propulsant le Nasdaq de +29%. Bref, les GAFAM & Co continuent de danser la Macarena sur les marchés financiers.
Face à cette suprématie des société américaines, le marché japonais n’a pas à baisser la tête. Après une envolée de +28% en 2023, le Nikkei 225 a continué sur sa lancée avec un joli +19%. Merci à un yen faible, idéal pour doper les exportations, et aux réformes en cours qui modernisent la bourse de Tokyo. Si les Américains jouent la carte techno, les Japonais, eux, jouent celle du pragmatisme… et ça leur réussit !
En Europe, les performances ont été disparates. Les indices allemand, espagnol et italien ont tiré leur épingle du jeu, avec des performances respectives de +18,8% (DAX), +14,8% (IBEX 35) et +12,6% (MIB 30). Néanmoins, l’indice européen Euro Stoxx 50 a été plombé par le marché français et un indice CAC 40 qui a reculé de -2,2%. Cocorico ! L’indice CAC Mid & Small, composé de petites et moyennes entreprises françaises, a fait pire avec une performance de ‑5,9%. Le ralentissement de l’économie chinoise a pesé sur les valeurs du luxe, très représentées dans l’indice CAC 40. Par ailleurs, dans une conjoncture économique déjà dégradée, la dissolution de l’Assemblée Nationale a plongé la France dans l’abîme.