Archives de catégorie : Notre Philosophie d’Investissement

La bourse et les Thermopyles

480 avant JC, défilé des Thermopyles… D’un côté la gigantesques armée perse commandée par Xerxès forte de 200 000 hommes.  De l’autre Léonidas et ses 7 000 fantassins.  La bataille semble facile à Xerxès : la Perse est immense et puissante, les cités grecques sont divisées et la loi du nombre plaide incontestablement en sa faveur.  Continuer la lecture de La bourse et les Thermopyles

L’investissement focalisé ? Pas pour nous…

De nombreux investisseurs, des maîtres à penser de l’investissement « value », sont des adeptes des portefeuilles focalisés. On peut citer des noms aussi connus que Keynes, Charlie Munger, Lou Simpson, Phil Fischer et bien entendu Warren Buffett.

Pour en revenir à ce dernier, sachez qu’il a fait de très belles performances dans les années 80-90 avec un portefeuille qui n’a jamais compté plus de 10 titres.

Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif de ses meilleures années et du nombre d’actions qu’il détenait :

Année Performance Nombre de titres
1988 11,9% 5
1989 53,1% 5
1990 2,7% 6
1991 55,5% 7
1992 24,2% 8
1993 11,7% 8
1994 15,3% 10
1995 43,6% 8
1996 37,5% 8
1997 38,5% 8

Comme le disait l’économiste Keynes qui était aussi un brillant investisseur : « c’est une erreur de penser qu’on limite ses risques si on s’étend sur trop d’entreprises que l’on ne connaît pas bien et en lesquelles on ne peut pas réellement avoir confiance… Continuer la lecture de L’investissement focalisé ? Pas pour nous…

Arrêtez de nous prendre pour des Gourous… !!!!

                                                                                                                                                                   

Nous sommes conscients, cher lecteur, que cela sonne un peu comme une chanson paillarde en plein milieu d’une sonate pour clavecin de Jean-Sébastien Bach. Le pire, si l’on peut dire, c’est que pour une fois, nous ne nous adressons pas à l’ensemble de nos lecteurs avec ce petit texte, mais à une petit frange particulière qui semble vouloir nous transformer en géométridé phosphorescent capable de transformer d’un battement d’aile un petit rêve anodin en un gigantesque « Dance Floor » boosté à la lumière stroboscopique d’une pompe à Euros !

 Nous avons tant bien que mal essayé de voir si nous pouvions nous encadrer dans la grille géante offerte par le marché financier en matière de « gouroutisation ». Voici donc ce que propose le marché. Continuer la lecture de Arrêtez de nous prendre pour des Gourous… !!!!

Pile je gagne un peu, face je gagne beaucoup

Voilà cher lecteur, le genre de situation dans laquelle les dés sont « pipés » dès le départ puisque le joueur, en l’occurence ici l’investisseur « value », gagne à tous les coups.

C’est exactement ce qui s’est passé avec Netlist. Nous avons acheté quelques actions de cette société le 20 mai 2009 à un prix de revient, frais de courtage inclus de 0,308 usd.

Dans l’analyse que nous vous avions présentée, nous expliquions tout d’abord que notre risque de perte était réduit puisque notre calcul de la valeur de la société en cas de liquidation volontaire était de 0,90 usd (la marge de sécurité par rapport à notre prix d’achat était donc très confortable).

Mais nous expliquions également :  » … si nous restons concentrés sur ses actifs, nous pensons que la société garde un potentiel intéressant par rapport à ses collatéraux d’autant qu’il existe probablement un actif que nous n’avons cependant pas pris en compte faute de pouvoir l’évaluer ou même, plus simplement, de vérifier son existence : il s’agit du « know how » de la société. Ainsi, au cours des 4 dernières années, la société a dépensé plus de 0,90 usd par action en frais de recherche et développement (soit autant que la valeur total d’actif net que nous avons calculée). On peut supposer que ces frais de R&D ont permis à Netlist d’acquérir un savoir-faire qui pourrait intéresser un concurrent. Néanmoins, faute de n’avoir pas encore pu réellement rentabiliser ce savoir faire, nous pensons qu’il ne faut le considérer que comme une « éventuelle cerise sur le gâteau ».  » Continuer la lecture de Pile je gagne un peu, face je gagne beaucoup