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Ecomérage : non, le capitalisme, ce n’est pas « mal » !

epuis quelques temps,  le capitalisme est accusé de tous les maux : la crise que nous traversons depuis 2007 n’est-elle pas la crise du capitalisme ?

Eh bien non, cher( e) lecteur(trice), l’équipe des daubasses ne peut souscrire à cette idée. La crise que nous traversons est une crise de la dette, une faillite des états qui ont pratiqué « dans la joie et l’allégresse » l’endettement afin « d’acheter des voix »et ce, sans tenir compte du fait que cette dette, c’est sur les épaules des enfants et des petits-enfants de ceux qui en ont profité qu’elle reposera de tout son poids. Hélas… pour un politicien, le long terme, ce n’est pas la prochaine génération mais bien la prochaine élection.

Dans cette crise, reconnaissons que le capitalisme n’a, malgré tout, pas tout-à-fait bien fonctionné : il a accepté de prêter, depuis des années, des sommes astronomiques aux états. Si les capitalistes avaient refusé de financer cette gabegie, la gestion des deniers publics aurait été, par la force des choses, bien plus vertueuse.

Et pourtant, en mettant à disposition des forces vives des moyens de financer leur appareil de production, le capitalisme participe pleinement à l’essor économique des pays, à la création de richesse et, par voie de conséquence, au bien-être de la population. Continuer la lecture de Ecomérage : non, le capitalisme, ce n’est pas « mal » !

Les daubasses ont-elles plus de chances d’être la cible d’une opération financière ?

Dans son compte-rendu de mars 2012[1], Marc Girault, le gérant du fonds Découverte chez HMG finances nous apprend que 7% environ des sociétés cotées font l’objet chaque année d’une opération financière. Est entendu par opération financière : offre publique d’achats (OPA), offre publique de retrait de la cote (OPR), vente d’actifs, …  Bref, ce sont des événements qui boostent les cours des titres car bien souvent une prime importante est offerte pour désintéresser les actionnaires en cas d’offres ou alors un grosse poussée de fièvre lors de la vente d’un actif important.

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Bas les masques : Key Tronics

Nous poursuivons, ami(e) lecteur(trice), le démasquage des sociétés arrivées à maturité. Cette fois, c’est de Key Tronics qu’il s’agit (net estate n°8 de la dernière situation du portefeuille). 

Nous avons ici l’exemple éclatant d’une société bien gérée connaissant une mauvaise passe d’origine purement conjoncturelle. Nous avons acquis le 11 octobre 2011 des actions de cette entreprise au coût de revient de 3,68 usd, frais de courtage inclus. Des résultats trimestriels meilleurs que prévus et des perspectives encourageantes ont permis au cours de littéralement « exploser » dépassant rapidement sa VANT de 6,17 usd.

Fidèles à notre technique, nous avons décidé de tenter d’accompagner la hausse et, cette fois-ci, l’opération fut gagnante puisque le cours de l’action culmine aujourd’hui à 10,27 usd (soit 2,8x notre coût d’achat). Pour l’instant, nous conservons notre ligne en espérant bénéficier encore un petit peu de l’état euphorique de Mr Market, mais nous la surveillons malgré tout comme « le lait sur le feu ».

Évidemment, comme d’habitude, nos abonnés ont été avertis en temps réel de cette opération. Nous vous proposons ci-dessous l’analyse que nous avions mis à l’époque à leur disposition et reprenant nos motivations d’achat.

Excellente lecture. Continuer la lecture de Bas les masques : Key Tronics

Malgré la performance vous faites des pertes… Ah bon ?

C’est cette fois la réaction d’un ami, qui semblait surpris que nous enregistrions aussi des pertes, que nous avons essayé de résumer dans l’intitulé. Elle nous a franchement interpellé et amené à vous proposer une réflexion sur les pertes dans l’investissement, chiffres de notre portefeuille à l’appui.

Ce qui est vraiment frappant dans la réaction de notre ami, qui n’est ni un novice, ni un investisseur disons… « pointu », mais que nous pourrions finalement qualifier sans le moindre problème d’investisseur « bon père de famille », prudent et gérant son patrimoine avec une dose importante de bon sens, c’est qu’il avait un certain mal à imaginer qu’une performance à 3 chiffres comme celle du portefeuille « Daubasse » génère aussi des pertes.

Si nous imaginons la perception des pertes possibles que génère la performance, nous pourrions tenter de dégager 4 catégories en partant du postulat que le marché a fait +10% sur 3 ans Continuer la lecture de Malgré la performance vous faites des pertes… Ah bon ?