Neuro Metrix

Le 24 Novembre 2008

http://www.neurometrix.com/

Nous avons acheté, Neuro Metrix , Ticker Yahoo : NURO
Le 24 Novembre 2008

A un prix net de frais de : 0.5839 USD
Au 8 Août 2008 : Son actif Net-Net s’élevait à 1.7890 USD
Le Ratio Net-Net est donc de : 0.3264
Au 8 Août 2008 : son ratio de solvabilité s’élevait à : 112.12%

Présentation de la société

La société Neuro Metrix a été fondée en 1996 à Waltham dans le Massachusetts et est issue de la MIT division d’Harvard. Elle utilise ses compétences de base en neurophysiologie, génie biomédical, et en technologie de l’information pour développer et commercialiser des appareils aidant au diagnostic et au traitement des maladies du système nerveux et des disfonctionnements neurovasculaires.

Ses revenus actuels sont basés sur deux produits principaux : Advance et NC Stat.

Advance est une plate-forme permettant de mener des études sur les conductions nerveuses et de mettre au point des procédures invasives basées sur l’électromyographie. Le système est utilisé principalement par les neurologues, pour la médecine sportive et de réadaptation, et les chirurgiens.

Le NC-stat est un disque sophistiqué, ou un dispositif automatique, qui exécute des études de conduction nerveuse. Le système est utilisé par plus de dix milles médecins généralistes et par plusieurs milliers de spécialistes.

Qu’avons-nous acheté dans cette société ?

Nous avons principalement acheté des liquidités pour 0.99$ par action, un stock pour 0.45$ par action et des créances commerciales pour 0.36$ par action

En fait un actif courant pour une valeur de 2.60 $ par action duquel nous avons déduit l’ensemble des dettes de 0.57$ par action, mais aussi 0.09$, pour une rotation des stocks légèrement supérieure à nos critères, soit un actif Net-Net de 1.78$ par action que nous avons payé 0.58$ par action.

Nous remarquons ici que le marché évalue, les stock à zéro et les créances commerciales à 70% de leur valeur, ce qui nous permet d’acheter la société avec une marge de sécurité importante.

Son Ratio de solvabilité était de 112.12% au 8 août 2008.

Walter Schloss, sa philosophie d’investissement

Nous abordons ici le deuxième volet consacré à Walter Schloss, celui que notre jury a élu à l’unanimité « plus grand chasseur de daubasses de tous les temps ».

En fait, si on demande à « Big Walt » d’énoncer sa stratégie d’investissement, il répond invariablement « acheter des titres sous évalués ».

En réalité, les titres qui attirent l’attention de Walter Schloss sont ceux dont le cours est au plus bas sur les 2 ou 3 dernières années. Lui et son fils aiment aussi les titres dont le cours plonge brutalement. Il conseille par exemple d’acheter quand une société réduit ou suspend carrément son dividende.

Les Schloss n’achètent que des actions et aucun produit dérivé. S’il arrivait à « Big Walt » de vendre à découvert au début de sa carrière, il ne le pratique plus, jugeant ces opérations trop stressantes. Il n’a pas non plus un intérêt marqué pour les obligations.

Quand « Big Walt » repère une société sous évaluée, il peut très bien l’acheter sans attendre, avant même d’avoir achevé son analyse. À son avis, la meilleure manière de connaître une société est de la détenir.

Au début de sa carrière, Walter Schloss achetait essentiellement des « net-net ». Cependant, avec la disparition de ces opportunités, il a dû se rabattre sur les sociétés cotant sous leur valeur d’actif net. Il préfère effectivement acheter des sociétés sur base de la valeur patrimoniale car il estime que cette valeur est plus stable que les bénéfices : même si une société ne gagne pas d’argent, les actifs garantissent le prix payé pour l’acquisition. De plus, il estime qu’il convient d’en connaître beaucoup sur une entreprise si on base sa décision d’achat sur les bénéfices.

Lorsque Walter Schloss s’intéresse à une société, il va analyser soigneusement les états financiers de celle-ci. Le point de départ de l’analyse sera la valeur des fonds propres. Au fur et à mesure de celle-ci, il les redressera.

Par exemple, il recherchera s’il existe ou non des dettes hors bilan (il veille à ce que les dettes ne dépassent pas 100 % des fonds propres). Outre les dettes, Walter Schloss réévalue aussi les actifs de la société : il tente d’évaluer la valeur réelle des marques (par exemple en fonction des dépenses publicitaires) ou des investissements réalisés (en vérifiant la vétusté des équipements).

Walter et Ewin ne se rendent qu’à peu de réunion d’actionnaires. La base de leur analyse est constituée par les états financiers de la société. Et comme ils conservent leurs titres 4 ou 5 ans, ils finissent par très bien connaître leurs entreprises.

Souvent, lorsqu’ils repèrent une société sous évaluée, ils balaient l’ensemble des sociétés du même secteur afin de vérifier qu’il n’existe pas d’opportunité plus belles encore.

Walter Schloss est patient : il sait que ce n’est pas parce qu’il vient d’acheter une action, aussi sous évaluée soit elle, que son cours va immédiatement partir à la hausse. Des « – 50 % » sont fréquents dans son portefeuille mais cela ne le perturbe pas outre mesure : ce qui compte, c’est que le raisonnement ayant amené à la décision d’achat soit correct et non que le marché soit en accord avec l’investisseur.

Nous sommes conscients de n’avoir fait que survoler la philosophie d’investissement d’un des plus grands investisseurs « value ». Buffett l’avait même désigné un jour comme « celui qui se bat contre le S&P, seulement armé d’un guide boursier, de son air hautain, dans un petit bureau sous-loué à Tweedy Brown, avec des clients tirés du registre d’Ellis Island ».

Nous avons vu quel a été le résultat de cette bataille…

Sources :

Investir dans la valeur : De Benjamin Graham à Warren Buffett et au-delà de Bruce Greenwald, Judd Kahn, Paul Sonkin et Michael Van Biema. Editions Valor

http://www.forbes.com/forbes/2008/0211/048.html

http://www.gurufocus.com/news.php?id=21786

 

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Value Vision Media

Le 25 Novembre 2008

http://www.shopnbc.com/

Nous avons acheté, Value Vision Media , Ticker Yahoo : VVTV, le 25 Novembre 2008 à un prix net de frais de : 0.4106 USD.
Au 11 Septembre 2008 :

Son actif Net-Net s’élevait à 1.7490 USD
Le Ratio Net-Net est donc de : 0.2348
Au 11 Septembre 2008 : son ratio de solvabilité s’élevait à : 72.79%

Présentation de la société

La société Value Vision Media a été fondée en 1990 à Eden Prairie dans le Minnesota. C’est un détaillant de produits de consommation par le canal du e-commerce et de la Télé-Achat. La société vend des bijoux, des montres, des ordinateurs et autres appareils électroniques, des articles ménagers, des vêtements, des cosmétiques, divers produits de remise en forme physique, articles cadeaux, objets de collection, des articles saisonniers, et d’autres marchandises par l’intermédiaire de son réseau de télévision et d’Internet shopping.

La société a noué plusieurs alliances stratégiques avec NBC Universal, General Electric Commercial Finance, Polo Ralph Lauren, NBCI et CNBC.

Qu’avons-nous acheté dans cette société ?

Nous avons principalement acheté des liquidités pour 1.77$ par actions, un stock pour 1.65$ par action et des créances commerciales pour 1.65$ par action

En fait un actif courant pour une valeur de 5.26 $ par action duquel nous avons déduit l’ensemble des dettes de 3.51$ par action, soit un actif Net-Net de 1.74$ par action que nous avons payé 0.41$ par action.

Nous remarquons ici que le marché évalue les stock à 26% de leur valeur, ce qui nous permet d’acheter la société avec une marge de sécurité importante.

Son Ratio de solvabilité était de 72.79% au 11 Septembre 2008.

Nous avons finalement vendu ce titre en novembre 2009, multipliant notre mise de départ par 7,44x (bagger).

Qui est le plus grand « chasseur de daubasses » de tous les temps ?

Le premier nom qui vient à l’esprit est évidemment Warren Buffet mais celui-ci chasse plutôt le tigre de Sibérie que la daubasse.

Non, pour nous, celui qui a le mieux garni sa gibecière de daubasses, c’est Walter Schloss.

Agé aujourd’hui de 92 ans, Walter Schloss est un personnage décalé à l’image de notre démarche d’investissement et de notre blog.

Nous allons vous parler d’un investisseur atypique, de celui qui, sur la durée et avec une méthode diamétralement opposée, est le véritable dauphin de Warren Buffett.

De 1956 à 2002, le fond géré par lui et son fils (qui l’a rejoint en 1973) a généré un rendement de plus de 15 % là où le S&P 500 générait en moyenne une dizaine de pourcents. Sur la durée, la différence est de taille : un dollar investi sur le S&P durant la période est devenu 93 dollars. Pas mal n’est-ce pas ? Mais un dollar investi par « Big Walt » est devenu … 780 dollars. Continuer la lecture de Qui est le plus grand « chasseur de daubasses » de tous les temps ?