Portefeuille daubasses 1 : on vous dit TOUT ! 🧐🔢

Le Portefeuille daubasses 1 a Ă©tĂ© liquidĂ© fin septembre 2018. Nous avions Ă  l’époque rĂ©digĂ© un article sur le blog pour expliquer les raisons de cette liquidation. Dans la foulĂ©e, nous vous prĂ©sentions le Portefeuille daubasses 2 et ses nouvelles rĂšgles.

Lors du passage de relais, nous n’avions pas pris le temps de faire une analyse dĂ©taillĂ©e de la performance du 1er portefeuille et on nous a souvent demandĂ© quelques dĂ©tails Ă  ce sujet (par exemple ici sur le forum).

Nous avons donc décidé de nous retrousser les manches pour passer à la moulinette les données des quelques 200 sociétés qui sont passées entre nos mains au cours des 9 ans et 308 jours de vie de ce premier portefeuille.

Cet exercice a aussi Ă©tĂ© l’occasion de regarder ce que nos vieilles daubasses sont devenues au terme de la dĂ©cennie Ă©coulĂ©e et de mener une rĂ©flexion sur l’intĂ©rĂȘt potentiel qu’aurait pu prĂ©senter une stratĂ©gie « coffee can ».

Portefeuille daubasses 1

 Pour établir les données qui vont suivre, nous avons retenu :

  • Toutes les sociĂ©tĂ©s vendues en cours de vie du Portefeuille daubasses 1 (ou ayant disparues)
  • Les sociĂ©tĂ©s achetĂ©es dans le Portefeuille daubasses 1, toujours prĂ©sentes Ă  la date de liquidation et non rĂ©intĂ©grĂ©es dans le Portefeuille daubasses 2 (performance calculĂ©e sur la base des cours du 28 septembre 2018, date de liquidation du Portefeuille daubasses 1)
  • Les sociĂ©tĂ©s achetĂ©es dans le Portefeuille daubasses 1, rĂ©intĂ©grĂ©es dans le Portefeuille daubasses 2 Ă  sa crĂ©ation puis vendues (la liquidation du Portefeuille daubasses 1 ayant Ă©tĂ© faite pour des raisons « techniques » plutĂŽt que pour des raisons liĂ©es aux fondamentaux/potentiels des entreprises, il nous a paru cohĂ©rent de suivre la performance des titres rĂ©intĂ©grĂ©s jusqu’à leur cession dans le Portefeuille daubasses 2). Cela concerne 8 sociĂ©tĂ©s sur les 198 de notre Ă©chantillon.

Les sociĂ©tĂ©s rĂ©intĂ©grĂ©es dans le Portefeuille daubasses 2 et toujours en portefeuille Ă  ce jour sont exclues de l’analyse, de mĂȘme que celles qui n’ont pas Ă©tĂ© rĂ©intĂ©grĂ©es au commencement du Portefeuille daubasses 2 mais rachetĂ©es par la suite. Nous n’avons pas non plus tenu compte des exercices d’options.

Maintenant que le cadre est posé, place aux chiffres !

Catégories

Nous commençons avec la rĂ©partition par catĂ©gorie de sociĂ©tĂ©s. Vous connaissez bien sĂ»r nos net-net, net-estate, RAPP et notre catĂ©gorie ‘diversification dans la valeur’, mais l’acronyme VTr vous est sans doute Ă©tranger si vous n’ĂȘtes pas un vieux briscard de l’aventure daubasse. Les VTr (pour VANT rentable) ne sont autres que les ancĂȘtres de nos RAPP.

Les catĂ©gories net-net et net-estate dominent largement. Elles reprĂ©sentent 80% des sociĂ©tĂ©s de notre Ă©chantillon. Ce n’est pas une surprise puisque ces catĂ©gories s’inspirent directement des principes de Benjamin Graham. Ces principes, vous le savez, constituent l’ADN de notre philosophie d’investissement. Les RAPP et VTr ne reprĂ©sentent que 9% des sociĂ©tĂ©s de l’échantillon. Cette catĂ©gorie a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e sur la fin de vie du portefeuille et n’a donc pas Ă©tĂ© exploitĂ©e Ă  fond.

Le Portefeuille daubasses 1 n’a comptĂ© que deux triple-net (pour rappel, une triple net est une sociĂ©tĂ© valorisĂ©e en bourse Ă  un niveau infĂ©rieur Ă  la trĂ©sorerie nette de l’ensemble du passif !). Cela reflĂšte bien sĂ»r la raretĂ© de ce type d’aubaines sur le marchĂ©. Actuellement, on en trouve quelques-unes au Japon (Geomatec cochait cette case lors de notre achat).

Devises

On voit que les sociétés américaines, ou du moins celles cotées en dollars US (nous avons eu quelques mésaventures avec des sociétés chinoises cotées sur le marché américain) dominent largement. Elles représentent 61% des sociétés de notre échantillon. Viennent ensuite les sociétés cotées en euros (18%), suivies des sociétés britanniques (11%).

Le choix des titres n’a pas Ă©tĂ© dictĂ© par une recherche d’équilibre entre les principales devises des pays dĂ©veloppĂ©s. Le marchĂ© amĂ©ricain recelait un trĂšs grand nombre de sociĂ©tĂ©s dĂ©cotĂ©es et nous n’avons pas hĂ©sitĂ© Ă  y investir massivement faisant fi de la devise et des Ă©ventuels Ă©carts de change. Au regard de la performance globale, les gains/pertes de change n’ont pas pesĂ© lourd dans la balance.

Durée de détention

En moyenne, les titres du Portefeuille daubasses 1 ont été conservés 835 jours, soit environ 2 ans et 3 mois. Les durées de détention moyennes par catégorie sont les suivantes :

Les net-net et RAPP/VTr ont Ă©tĂ© conservĂ©es environ 2 ans en moyenne, les net-estate 2 ans et 8 mois (la dĂ©cote est moins Ă©vidente que pour une net-net, on peut donc supposer qu’il faut un peu plus de temps au marchĂ© pour corriger ses excĂšs (?)) et enfin nos titres « diversification dans la valeur » 3 ans et 4 mois.

Performances

Sur les 198 titres analysés, voici le résultat des courses dans les grandes lignes :

  • SociĂ©tĂ©s vendues en gain : 132 (67%)
    • dont baggers : 55 (28%)
  • SociĂ©tĂ©s vendues en perte : 66 (33%)
    • dont faillites : 4 (2%)

Premier constat : la casse a Ă©tĂ© limitĂ©e. Avec 4 faillites sur 198 titres analysĂ©s, le taux de dĂ©faillance est de 2%. C’est toujours trop bien entendu et on aimerait bien sĂ»r Ă©viter ce genre de dĂ©convenue. NĂ©anmoins, d’aprĂšs l’étude de James Montier que nous vous avions prĂ©sentĂ©e dans cet article – L’investissement focalisé ? Pas pour nous
 -, ce taux de 2% correspond Ă  la moyenne du marchĂ©.

Montier avait Ă©galement mis en lumiĂšre un taux de dĂ©faillance plus important pour les net-net : 5% d’entre elles finiraient par la case liquidation. Et bien, nos 4 sociĂ©tĂ©s ayant fait faillite sont toutes des net-net. Le taux de dĂ©faillance de la catĂ©gorie est ainsi de 4 / 101 = 4%. Nous sommes donc trĂšs proches des donnĂ©es de Montier.

Voici en détail la performance moyenne par catégorie :

Les net-net (et nos deux triple-net) affichent de loin les meilleurs rĂ©sultats avec une performance moyenne de l’ordre de +100%. Elles sont suivies par les net-estate (+70%) puis par les RAPP (+50%). La catĂ©gorie ‘diversification dans la valeur’ a nettement sous-performĂ© avec une performance moyenne de 11% et ce malgrĂ© une durĂ©e de dĂ©tention plus longue.

La belle performance du portefeuille dans son ensemble est le rĂ©sultat d’un nombre de lignes en gain nettement supĂ©rieur aux lignes en perte (2/3 de lignes cĂ©dĂ©es en plus-value contre 1/3 cĂ©dĂ©es en moins-value) et d’un grand nombre de baggers (sociĂ©tĂ©s dont le cours a Ă©tĂ© multipliĂ© par 2x ou plus), qui reprĂ©sentent 28% des lignes vendues.

Baggers par catégories et par années

Sans surprise, la trÚs grosse majorité des baggers sont issus des catégories net-net et net-estate (plus de 90%).

Il y a eu 35% de baggers dans la catĂ©gorie net-net et 29% dans la catĂ©gorie net-estate. Les RAPP/VTr et « diversification dans la valeur » n’ont en revanche pas vraiment brillĂ© sur ce point.

On note par ailleurs que l’annĂ©e 2009 a Ă©tĂ© un trĂšs bon cru avec non moins de 16 baggers (toutes des net-net !). L’annĂ©e 2018 se distingue Ă©galement avec 8 baggers, suivie par les annĂ©es 2010, 2011 et 2015 avec 6 baggers.

Un autre point marquant est une surreprésentation des sociétés ayant une activité avec une dimension technologique. Voici ci-dessous nos 20 plus gros baggers, leur performance, leur durée de détention, leur catégorie et enfin notre classification « techno ».

Le constat est assez Ă©loquent. Parmi nos 20 plus gros succĂšs, nous retrouvons 15 sociĂ©tĂ©s dont l’activitĂ© a une dimension technologique.

[Petite parenthĂšse concernant le portefeuille daubasses 2 : nous constatons pour le moment que nos plus belles rĂ©ussites sont aussi des sociĂ©tĂ©s « techno » : Westell Technologies, Parrot, O2micro, Geomatec
]

Si l’on devait Ă©tablir le profil type de la daubasse de notre 1er portefeuille, ce serait donc une net-net amĂ©ricaine, avec une activitĂ© prĂ©sentant un caractĂšre technologique, conservĂ©e pendant 2 ans et ayant gĂ©nĂ©rĂ© une performance de +100%.

Cette pĂ©riode de dĂ©tention de 2 ans peut paraĂźtre relativement courte pour un investisseur de long terme. NĂ©anmoins, comme vous le savez, cher(e)s lecteur(ice)s, notre process nous dicte de nous sĂ©parer d’un titre lorsque la VANT (pour les net-net et les net-estate) ou l’objectif de cours RAPP ont Ă©tĂ© atteints.

Si nous procĂ©dons de la sorte, c’est que nous souhaitons disposer en permanence du meilleur collatĂ©ral tangible possible en garantie de nos investissements. Nous vendons donc nos lignes sans considĂ©ration des perspectives de la sociĂ©tĂ©. Dit autrement, nous ne cherchons pas Ă  surfer sur la vague ou Ă  spĂ©culer sur une croissance potentielle des entreprises. Si « M. Marché » dĂ©cide d’attribuer une valorisation ubuesque Ă  un titre, ainsi soit-il. Pour notre part, nous ne cĂ©dons pas au chant des sirĂšnes de l’irrationalitĂ© en bourse oĂč les investisseurs s’enthousiasment et s’extasient devant des Power Point et des business plans pleins de belles promesses !

Avons-nous raison d’ĂȘtre aussi vieux jeu et rabat-joie ? Aucune certitude, mais ce qui est sĂ»r c’est qu’avec une telle approche, nous dormons sur nos deux oreilles. Process is process.

Nous avons quand mĂȘme voulu savoir, si en adoptant une approche « coffee can » (= conserver des titres ad vitam aeternam), nous aurions pu avoir de belles surprises et potentiellement rĂ©aliser une meilleure performance.

“Buy and hold” ou “buy and sold” ?

 Nous nous Ă©tions dĂ©jĂ  prĂȘtĂ©s Ă  cet exercice en octobre 2010, 2 ans aprĂšs le lancement du portefeuille. Le constat que nous faisions Ă  l’époque Ă©tait que plus de la moitiĂ© des lignes (56%) avaient eu une performance nĂ©gative aprĂšs leur cession et que le rendement moyen aurait Ă©tĂ© de +29% (si les titres avaient Ă©tĂ© conservĂ©s jusqu’à la date de notre analyse) alors que sur la pĂ©riode considĂ©rĂ©e (de fin 2008 Ă  octobre 2010), le portefeuille a affichĂ© des rĂ©sultats nettement supĂ©rieurs (+308% en 2009 et +38% en 2010).

Il y avait eu quelques belles envolĂ©es suite Ă  nos ventes (Zhone Technologies a vu son cours mutlipliĂ© par 7x et Forbes Meditech par prĂšs de 4x – pour Forbes Meditech, nous avions toutefois fait une entorse Ă  notre process et vendu sous la valeur des actifs tangibles -), mais de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, nous avions constatĂ© que vendre quand le marchĂ© valorise l’entreprise Ă  hauteur de ses actifs tangibles Ă©tait payant. Pour rappel, on avait que des net-net en portefeuille sur cette pĂ©riode.

Qu’en est-il aujourd’hui ? L’exercice est plus dĂ©licat qu’à l’époque car le temps passant (plus de 12 ans maintenant depuis le lancement du 1er portefeuille), le marchĂ© a accompli sa tĂąche et bon nombre des actions du Portefeuille daubasses 1 ont tout bonnement disparu des radars de la bourse. D’aprĂšs nos recherches, 50% des titres ne seraient plus cotĂ©s. Parmi ceux-ci, environ la moitiĂ© seraient passĂ©s en private equity (sortie de la bourse pour devenir privĂ©). L’autre moitiĂ© doit se rĂ©partir entre fusions, absorptions et autres opĂ©rations en capital, sans oublier bien sĂ»r un petit lot de faillites.

Au regard de la quantitĂ© de sociĂ©tĂ©s dont nous ne savons pas si l’issue aurait Ă©tĂ© plus heureuse ou plus malheureuse pour l’actionnaire s’il avait conservĂ© ses titres aprĂšs notre cession (et dans quelle mesure), il est impossible de conclure de maniĂšre probante sur l’intĂ©rĂȘt ou non de la stratĂ©gie pour ce portefeuille.

Cela étant dit, sur la moitié de rescapés (96 sociétés toujours cotées), au 31 décembre 2020, nous notons :

  • une performance nĂ©gative par rapport Ă  notre cours de cession pour 55 sociĂ©tĂ©s, soit 57% des rescapĂ©s (nous notons au passage que ce chiffre est trĂšs proche de celui de 2010)
  • une performance positive pour 41 sociĂ©tĂ©s (43%)

La performance annualisée des sociétés en gain a été de 17% en moyenne. Celle des sociétés en perte a été de -14%.

La palme de la daubasse ayant rĂ©alisĂ©e la meilleure performance aprĂšs que nous l’ayons Ă©jectĂ©e du portefeuille revient Ă  l’action Gravity Corp qui a vu son cours ĂȘtre multipliĂ© par 9,5x depuis notre cession en octobre 2016 (Gravity Ă©tait une triple-net qui perdait de l’argent lors de notre achat. À peine 5 ans plus tard, la sociĂ©tĂ© voyait son chiffre d’affaires ĂȘtre multipliĂ© par 10x, et affichait un ROE insolent de plus 40%).

Il y a donc aussi de belles histoires au pays des mĂ©gots de cigares, mais Gravity ressemble plutĂŽt Ă  l’exception qui confirme la rĂšgle (pour l’anecdote, la sociĂ©tĂ© est valorisĂ©e aujourd’hui 8 Ă  9 fois ses fonds propres tangibles, pas mal pour une vieille daubasse !).

Passons maintenant Ă  la catĂ©gorie « palme de la daubasse ayant sombrĂ© dans les bas-fonds de la cote ». Les nommĂ©s sont Tandy Brand Accessories, Betawave et Plaza Centers dont la performance boursiĂšre est proche du zĂ©ro pointĂ© et qu’il sera donc bien difficile de dĂ©partager.

Le cas Netlist est intĂ©ressant Ă©galement. Le 20 mai 2009, nous achetons 3 760 titres Ă  un prix moyen de revient de 0,31 USD et dĂ©boursons la somme de 851 EUR (change EUR/USD = 1,36). Netlist est une net-net tout ce qu’il y a de plus banal, si ce n’est que la sociĂ©tĂ© procĂšde Ă  de grosses dĂ©penses en R&D.

Lors de notre achat, les dĂ©penses de R&D des 5 derniĂšres annĂ©es reprĂ©sentent autant que la valeur d’actif net que nous avons calculĂ© et 3x le cours de bourse. Bien Ă©videmment, nous voyons ces dĂ©penses de R&D uniquement comme une cerise sur le gĂąteau (cf. notre Ă©dito Valoriser du capital immatĂ©riel).

Quelques mois aprĂšs notre achat, la sociĂ©tĂ© annonce le lancement d’un produit rĂ©volutionnaire et le cours explose littĂ©ralement Ă  la hausse. Nous cĂ©dons nos titres le 16 novembre Ă  un cours de 5,08 USD et empochons la somme de 12 720 EUR. L’opĂ©ration se solde par une plus-value de +1 394% (soit prĂšs de 15x notre mise de dĂ©part).

Fin 2020, cette brave Netlist (qui est notre plus gros bagger du Portefeuille daubasses 1) ne valait plus que 0,60 USD. Si nous avions conservé nos titres, ce serait donc un simple 2-bagger. AprÚs 11 ans de détention, pas vraiment de quoi pavoiser


En constatant que mĂȘler Ă  la fois valorisation Ă  la casse par rapport aux actifs tangibles (le cas des net-net) et un gros savoir-faire technologique (via les dĂ©penses de R&D passĂ©es) pouvait avoir des rĂ©sultats tonitruants, nous avons crĂ©Ă© en 2017 le ratio technologique. Ce dernier nous donne une information supplĂ©mentaire sur une potentielle cerise sur le gĂąteau. Et si nous devons choisir entre 2 actions avec la mĂȘme dĂ©cote, le mĂȘme potentiel, nous prĂ©fĂ©rons choisir celle qui a le ratio technologique le plus Ă©levĂ©.

Ces exemples sont bien sĂ»r les cas les plus extrĂȘmes mais ils montrent bien qu’il n’y a pas de rĂšgle en bourse. Tout est possible, le meilleur comme le pire. Et mĂȘme si les donnĂ©es dont nous disposons sont insuffisantes pour Ă©tablir des statistiques probantes (on pourrait aussi arguer que la pĂ©riode d’observation de 12 ans est trop courte et non reprĂ©sentative), nous restons convaincus que notre approche fait sens et que la marge de sĂ©curitĂ©, principe cher Ă  Benjamin Graham, doit rester au cƓur de notre stratĂ©gie.

Tout le charme des daubasses, c’est que le marchĂ© n’en attend rien. Les prix sont littĂ©ralement bradĂ©s. Avec ce type de sociĂ©tĂ©s en portefeuille, on peut avoir de trĂšs belles surprises. On n’est cependant jamais Ă  l’abris que les choses tournent mal, et on ne le rĂ©pĂštera jamais assez, la diversification doit rester le maĂźtre-mot lorsqu’on investit dans des daubasses !

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