Voici la question que nous posait, il y a quelques jours, un lecteur à propos de l’obligation PCAS.
Que ce soit pour cette obligation ou pour les actions que nous avons en portefeuille, ce qui nous importe, c’est ce que l’on obtient « à la fin du parcours ».
Ainsi, pour l’obligation PCAS, que la BCE relève ou abaisse ses taux d’intérêt, que l’euro s’effondre ou le yen s’envole, que l’inflation soit galopante ou la déflation déprimante, ce qui nous importe, c’est que PCAS soit capable de nous rembourser notre dû le 31/12/2012. Et notre dû, c’est un capital de 600 euros que nous avons payé 400. Et que la société nous verse également les intérêts trimestriels auxquels nous avons droit.
Qu’entretemps, le cours de l’obligation ait été divisé par deux en raison d’une hausse fulgurante des taux de la BCE nous importe peu (sauf si cet évènement avait un impact négatif sur la capacité de PCAS à honorer ses obligations).
En réalité, nous raisonnons exactement de la même manière avec les actions que nous détenons : que le cours de l’action arrive un jour à la valeur que nous avons calculée suffit largement à notre bonheur. Que pour y parvenir, le cours doive préalablement s’effondrer nous laisse aussi froids qu’un crotale dans le désert de Sonora.
Une autre manière de l’exprimer ici.