Portefeuille au 6 Novembre 2009 : 347 Jours


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Portefeuille : 44 193,97 € —(Frais de courtage et de change inclus)
Rendement Total : 173,39%
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Rendement Annualisé :
Rendement 2009 : 183,87%
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Taux de Rotation Annualisé :
% Frais Annualisé :
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Tracker ETF Lyxor MSCI World : 19 060,28 €—(Frais de courtage inclus et dividende réinvesti)
Rendement Total : 16,52%
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Rendement Annualisé :
Rendement 2009 : 20,19%
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* Nous rappelons que ce portefeuille est un investissement réel
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Performance mensuelle du portefeuille depuis sa création

Vente d’une société masquée

Le 12 août, nous avions acheté quelques actions de la société Betawave (société masquée n° 10 dans le tableau hebdomadaire au 30 octobre) … et hier nous avons décidé de vendre notre position avec une moins value supérieure à 50 % : nous avons estimé, après avoir réalisé notre analyse approfondie traditionnelle, que la société aura bien des difficultés à réduire de manière conséquente son déficit.

De plus, il existe un risque de forte dilution pour les actionnaires ordinaires en raison de la présence d’actions préférentielles « à droit exorbitant ». Pour nous, c’en est trop et nous voulons éviter de simplement spéculer sur une hypothétique capacité bénéficiaire.

Evidemment, nous avons immédiatement réinvesti les liquidités dégagées dans une autre daubasse, une américaine présentant un ratio « net net » de 0,68 et une solvabilité de 65 % mais surtout un ratio « net estate » de 0,385. Nos abonnés ont évidemment appris « en temps réel » le nom de cette société et en recevrons dans les tout prochains jours une analyse approfondie.

.Notons que ces liquidités justement avaient pris « un peu de ventre » : nous avons encaissé le dividende exceptionnel de Vet’Affaires et surtout des droits de souscription à l’augmentation de capital de Barratt Development. Nous n’avons pas exercé ces droits mais les avons réalisés sur le marché. Voilà une société qui, contrainte de diluer ses actionnaires, le fait dans le respect de ceux-ci. Ceci n’a pas été aussi courant que cela au cours des derniers mois et méritait d’être souligné.

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Question des lecteurs : Quel impact et quelles évolutions possibles, si les taux de la BCE sont relevés à horizon 3 ans ?

Voici la question que nous posait, il y a quelques jours, un lecteur à propos de l’obligation PCAS.

Que ce soit pour cette obligation ou pour les actions que nous avons en portefeuille, ce qui nous importe, c’est ce que l’on obtient « à la fin du parcours ».

Ainsi, pour l’obligation PCAS, que la BCE relève ou abaisse ses taux d’intérêt, que l’euro s’effondre ou le yen s’envole, que l’inflation soit galopante ou la déflation déprimante, ce qui nous importe, c’est que PCAS soit capable de nous rembourser notre dû le 31/12/2012. Et notre dû, c’est un capital de 600 euros que nous avons payé 400. Et que la société nous verse également les intérêts trimestriels auxquels nous avons droit.

Qu’entretemps, le cours de l’obligation ait été divisé par deux en raison d’une hausse fulgurante des taux de la BCE nous importe peu (sauf si cet évènement avait un impact négatif sur la capacité de PCAS à honorer ses obligations).

En réalité, nous raisonnons exactement de la même manière avec les actions que nous détenons : que le cours de l’action arrive un jour à la valeur que nous avons calculée suffit largement à notre bonheur. Que pour y parvenir, le cours doive préalablement s’effondrer nous laisse aussi froids qu’un crotale dans le désert de Sonora.

Une autre manière de l’exprimer ici.