Archives de catégorie : Les chroniques de l’investisseur chronique

Les chroniques de l’investisseur chronique : le risque

rp_chronique-investisseur-300x188.jpgCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés parLaurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Le risque. Ce simple mot évoque l’effroi. Quel gentleman pourrait ne pas chercher à l’éviter à tout prix ?

Cet article a pour but de présenter mes opinions sur le risque.

Pourquoi le risque est-il perçu de manière négative ? Principalement parce qu’il est associé à une issue incertaine qui peut être négative. Et qui pourrait raisonnablement souhaiter une situation future défavorable ? Pour ma part, je considère le risque comme un concept intrinsèquement neutre, ni positif ni négatif, caractérisé par les éléments suivants :

  • Une issue incertaine.
  • Une fréquence de survenue d’évènements.
  • Les évènements peuvent avoir une ampleur plus ou moins grande, positive ou négative.

La notion complémentaire au risque, qui me semble lui donner une coloration, est celle d’espérance mathématique. Cette dernière permet également de quantifier le risque comme produit entre une fréquence et son impact.

 

Le risque d’un placement non risqué

L’un des types de placement perçu comme non risqué par le public est le placement sur livret, comme cet argent ne peut pas être perdu.

Malheureusement, dans ce calcul, l’inflation n’est pas prise en compte.

L’espérance mathématique d’un tel placement tourne autour de 0.

Le placement sans risque par excellence n’est donc pas sans risque puisqu’il nous expose au risque d’inflation.

 

Le risque de confier la gestion de son argent à des tiers

Confier son argent à une personne qui n’a pas le même intérêt que vous à bien le gérer, me semble induire un risque significatif. J’y ai d’ailleurs été exposé lors de mes premiers placements en bourse, en achetant des SICAV mais j’en suis revenu.

Ce risque me semble généralement sous-évalué : les investisseurs débutants et moi en premier, pensent que des professionnels seront mieux à même qu’eux-mêmes de gérer leur argent.

Cela dit, il est probablement encore plus risqué d’investir sur un support sans avoir des idées globalement rationnelles et fondées.

Les salariés et leur retraite

Personnellement, j’ai tendance à considérer que mes cotisations retraite de salarié ne me rapporteront strictement rien (ou au moins, qu’il ne faut pas compter sur cette source de revenus à la retraite).

Cette contrainte peu engageante assumée peut ouvrir à d’autres possibilités pour faire face à cette situation, comme l’investissement ou l’entrepreneuriat, et être in fine motrice.

Il est par ailleurs amusant de constater que le salarié (en France, en particulier) est pieds et poings liés, n’ayant pas l’option de ne pas cotiser ni celle de gérer lui-même les sommes capitalisées, la société le protégeant contre lui-même… Personnellement, je préfèrerais gérer moi-même cet argent et avoir la possibilité de ne pas cotiser, si bon me semble.

Le risque d’un placement en actions

Il est généralement admis qu’un placement en actions est risqué. Certes la volatilité y est plus grande que sur d’autres supports et il est possible d’avoir une performance négative sur ce type de placement donc de perdre de l’argent.

De mon point de vue, le risque d’un placement en actions est relatif :

  • Les marchés dans leur ensemble ont une espérance mathématique positive, grâce notamment au versement des dividendes.
  • Les actions protègent indirectement contre l’inflation (au moins lorsque l’entreprise peut répercuter l’augmentation du prix des matières premières sur les produits qu’elle vend)
  • Avec un investissement valeur (acheter à un prix très inférieur à une valeur estimée), il est également possible d’augmenter l’espérance mathématique.
  • La performance historique d’un placement en actions donc l’espérance mathématique est plus forte que celle d’autres supports : immobilier, monétaire, métaux précieux ou obligations, par exemple.

Actions – Blue chips ou small/mid caps ?

Je vais être délibérément caricatural. Imaginons que la valeur d’une entreprise soit proportionnelle à sa taille et que son prix soit égal à sa valeur.

Avec ces hypothèses, certes fantaisistes, laquelle de la blue chip rassurance ou de la small/mid caps a l’upside le plus important ? Laquelle est la plus risquée, toute chose égale par ailleurs ?

Le risque de faillite d’une entreprise

Le risque de faillite me semble un cas intéressant car il effraie nombre d’investisseurs et permet d’induire des divergences prix / valeur importantes. Je pense que le risque de faillite est généralement très exagéré. Finalement, le risque maximal que court l’investisseur est celui de perdre tout l’argent investi dans cette action. La faillite d’une entreprise (hors effet de levier) ne peut pas vous placer dans une situation de surendettement. En se diversifiant, l’investisseur peut se prémunir contre ce risque.

Le risque de surendettement

L’un des risques qui me semble souvent négligé et auquel je suis particulièrement sensible parce qu’il peut nous faire changer de condition est celui de surendettement. Il faut à mon sens respecter le principe d’un endettement inférieur au patrimoine net (si possible liquide), sauf sur des périodes courtes, pour qui accepte ce niveau de risque pour accélérer le processus de capitalisation, par exemple en phase d’accumulation d’un patrimoine initial.

Faire l’acquisition d’un bien immobilier sans disposer des fonds correspondants me semble très risqué.

Le risque de change

Le risque de change donne une coloration a priori négative à ce phénomène comme le risque est perçu négativement. Personnellement, je parlerais plutôt, pour contrebalancer, d’opportunité de change. En effet, l’évolution des monnaies peut jouer à notre avantage ou à notre désavantage. De plus, les variations de mes placements ayant des amplitudes plus importantes que l’évolution des monnaies correspondantes, cette dernière représente une composante mineure de la variation.

Investir dans une monnaie étrangère permet également une asymétrie des positions: si la paire JPY/EUR perd 50 %; mon capital placé en JPY a évolué de – 50 % en EUR; en revanche, si la paire EUR/JPY perd 50 %, mon capital placé en JPY a évolué de + 100 % en EUR.

Une stratégie intéressante atypique, pour qui pourrait la mettre en œuvre, serait de placer la moitié de son argent dans une monnaie et l’autre moitié dans une seconde et habiter dans le pays dont la monnaie est la plus faiblement valorisée.

Risque d’impayé de ses locataires

Lorsque j’ai découvert que les assurances permettant de couvrir contre les risques locatifs (GRL / GLI) de ses locataires s’élevaient à 2,5 % du loyer, il m’est apparu que la peur du locataire qui ne paie pas est exagérée, comme celle de faillite d’une entreprise.

Le risque de ne rien risquer

Nul doute à mon sens qu’il est risqué de ne rien risquer. La vie est par nature un risque. En respectant quelques règles de bon sens, il est possible de faire jouer le risque en sa faveur :

  • Risquer lorsque l’espérance mathématique est (fortement) positive.
  • Diversifier.

 

  • Ne pas avoir peur de perdre les montants investis (considérer que son épargne est « perdue »).

 

Conclusion

Je conclurai cette chronique en disant que le risque fait partie intégrante de la vie. Ce qui est perçu comme fortement risqué ne l’est pas nécessairement et réciproquement.

Je considère, au risque de faire dresser des cheveux sur certaines têtes, que je gère mon argent en « bon père de famille actif » et que mes investissements ne sont globalement pas très risqués.

N’hésitez pas à donner votre avis en commentaire.

 

Les chroniques de l’investisseur chronique : analyse graphique

chronique investisseurCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés parLaurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

 

Mon processus de sélection d’actions est constitué de deux étapes principales :

  • Un screener maison me permet d’effectuer un premier filtrage de sociétés potentiellement intéressantes.
  • Une analyse fine des entreprises des sociétés préfiltrées me permet d’arrêter mon choix.

 

Pour déterminer de manière synthétique si une entreprise est potentiellement intéressante, à l’achat, je vous propose aujourd’hui une méthode d’analyse graphique valeur permettant de visualiser les principaux paramètres intéressants.

 

Graphique synthétique valeur

analyse graphique d'une action 1

  • Pour les actifs, un niveau de liquidités, stocks et encours clients élevé représente un point positif.
  • Pour les passifs, des dettes faibles représentent un point positif.
  • Plus la capitalisation boursière est faible en rapport des actifs liquides moins les dettes, plus la marge de sécurité est importante.
  • Des immobilisations corporelles (y compris amorties) importantes peuvent représenter un collatéral intéressant.
  • Un chiffre d’affaire de l’ordre de grandeur du total du bilan est un point positif.

 

Exemple d’une société peu intéressante pour l’actionnaire

analyse graphique d'un investissement en bourse 2

    • Les immobilisations incorporelles, par nature intangibles, représentent une part importante des actifs.
  • Le ratio actifs liquides – dettes est très fortement négatif.

 

 

D’un point de vue valeur, le collatéral ne semble pas suffisant pour justifier l’investissement.

Exemple de société intéressante

analyse graphique d'une action intéressante pour l'actionnaire 3

  • Les actifs nets liquides représentent trois fois la capitalisation boursière.
  • Le niveau d’endettement est faible.
  • Le chiffre d’affaire est du même ordre de grandeur que le total du bilan.
  • La capitalisation boursière ne représente que 10 % du total du bilan.

D’un point de vue valeur, l’actionnaire a une marge de sécurité importante.

 

Conclusion

Une représentation graphique valeur des données du bilan et du compte de résultats permet d’exprimer, de manière synthétique, l’intérêt potentiel que peut avoir une action.

Mon screener d’actions maison me fournit directement cette représentation graphique (en format texte), que je complète d’une analyse détaillée pour arrêter mon choix. Utilisez-vous également des méthodes de représentation graphique pour vos décisions d’investissement ?

 

Les chroniques de l’investisseur chronique : Quel prix payer sans connaître la valeur ?

chronique investisseurCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés parLaurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

Lorsqu’il est possible de déterminer la valeur (ou une borne inférieure de la valeur) d’un bien ou d’une action, l’investisseur rationnel achète lorsque le prix proposé est inférieur à cette valeur, de préférence avec une marge de sécurité.

L’investisseur rationnel est-il démuni lorsqu’il n’a aucun moyen d’appréhender la valeur d’un bien dans sa décision d’achat ou d’investissement ? Est-il possible dans ce cas de prendre une décision rationnelle sur base du prix ?

Dispersion des prix

La dispersion des prix proposés pour un objet ou une action permet d’acquérir de la connaissance sur le bien que l’on souhaite acheter.

Personnellement, je ne sais pas comment déterminer la valeur intrinsèque d’une voiture. Mais je constate que le prix de cet objet peut varier entre 0 euros et plusieurs centaines de milliers d’euros, en fonction de différents paramètres du véhicule: modèle, nombre de km, marque, nombre de portes, moteur, etc…

En étudiant la courbe de progression des prix d’un modèle de voiture donné, j’observe une forte chute des prix lorsque la voiture neuve sort du garage. La dérivée du prix par rapport au nombre de kilomètres parcourus n’est pas constante: elle diminue en fonction de la distance parcourue par le véhicule. Plus le nombre de kilomètres parcourus est important et plus la baisse relative de prix est faible.

En prenant comme postulat que la durée de vie d’une voiture est de 200 000 km, le prix du véhicule chutera fortement dans une plage de 0 à 50 000 km, puis diminuera plus faiblement dans une plage de 50 000 km à 200 000 km.

En prenant des voitures aux caractéristiques équivalentes, sur le marché de l’occasion, par exemple, un véhicule autour de 50 000 km d’une même marque et d’un même modèle, il est possible d’observer leur prix qui s’étale sur une plage autour d’un prix moyen. Après analyse des prix sur une période de temps d’un mois, correspondant par exemple à une cinquantaine de véhicules équivalents, l’investisseur rationnel peut acheter une voiture sur le marché lorsque son prix est proche des plus bas observés.

Il est possible d’acheter lorsque le prix est bas, même sans connaître la valeur de ce que l’on achète. Cette approche ne permet pas de conclure, dans l’absolu, que l’acheteur a nécessairement fait une bonne affaire (la valeur pourrait être inférieure au prix payé). Mais, dans l’univers des possibilités qui lui étaient offertes, l’acheteur a payé un prix faible, relativement aux autres acheteurs. Ainsi, si, statistiquement, sur l’ensemble des transactions de l’univers, la valeur est égale au prix moyen (ce qui reste à prouver et n’est pas nécessairement exact), l’acheteur aura acheté à un prix inférieur à la valeur, en moyenne, sur l’ensemble de ses transactions. En conclusion, l’investisseur rationnel aura acheté à un prix relatif inférieur aux autres acheteurs, à défaut d’avoir la certitude d’avoir acheté à un prix inférieur à la valeur, dans l’absolu.

 

Prix et valeur – Le modèle de l’élastique

Un modèle qui me semble intéressant est de considérer que le prix d’une action et sa valeur sont reliés par un élastique: plus l’écart entre le prix et la valeur sera important et plus le prix sera attiré par la valeur car l’élastique se tendra en fonction de la distance.

La tension intrinsèque de l’élastique (lâche ou, au contraire, ferme) entre prix et valeur me semble liée à la facilité de calculer la valeur:

  • Si la valeur est parfaitement connue de tous, le prix évoluera faiblement autour de cette valeur: l’élastique est ferme.
  • Si la valeur est très difficile à déterminer et obscurcie par un calcul difficile, le prix évoluera fortement autour de cette valeur: l’élastique est lâche.

La valeur d’une action variant au cours du temps, il est possible que l’élastique fasse des bonds significatifs.

 

Observations de courbes de prix historiques d’actions

L’observation des prix historiques d’une action montre des variations de prix parfois spectaculaires :

evolution des cours 1

Passant de 27 à 1 en l’espace de deux ans, de 2007 à 2008, quelque chose d’intéressant pourrait arriver à l’acheteur entrant autour de 1 euro si l’entreprise ne fait pas faillite (c’est-à-dire si l’élastique ne casse pas).

En 2007 et 2008, l’entreprise a payé un dividende de 0,6. En achetant fin 2008, l’investisseur pouvait faire le raisonnement suivant : si l’entreprise paie dans un futur à long terme un dividende du niveau de celui payé jusque là, il ne faudra que 2 ans pour lui payer l’argent investi.

En 2009, l’entreprise n’a pas payé de dividende.

A partir de 2010, l’entreprise a repris le paiement régulier du dividende annuel de 0,5.

L’élastique ayant été tendu à l’extrême dans un sens, le voilà repartant dans l’autre sens à grande vitesse : en deux ans et demi, le prix de l’action est multiplié par 10, ajoutant une forte plus value à des dividendes substantiels.

evolution des cours 2

Cette courbe semble l’inverse des deux premières années de la précédente : la tension dans l’élastique est palpable ! La société est prestigieuse, jouissant d’une bonne image auprès du public. Cette entreprise a une grande valeur intrinsèque mais son prix ayant été multiplié par un facteur 70 en dix ans, le prix n’est-il pas encore bien plus élevé que sa valeur ? Si je devais vendre à découvert une action (ce que je ne fais jamais en pratique), celle-ci me semblerait a priori un excellent candidat.

evolution des cours 3

Voilà une courbe de prix intéressante pour un achat, d’un point de vue purement graphique :

  • Le prix de l’action se situe à proximité de ses plus bas historiques.
  • Le prix a connu des alternances de creux et de pics (sur une période encore plus longue que celle montrée par ce graphique). Le prix semble osciller autour de la vraie valeur.
  • D’un point de vue graphique, un nouveau pic à 10 ne semble pas exclu.

 

Une courbe présentant des alternances de pics et de creux de grande amplitude avec des extremums de même hauteur et une fréquence rapide me semblerait particulièrement intéressante. Sans répondre à cet idéal, cette action a connu des variations de fortes amplitudes de facteur 4 (de 2 à 8) :

evolution des cours 4

Conclusions

L’observation des prix historiques ou proposés par des vendeurs différents pour le même type de biens ne donne pas accès à des informations absolues : il n’est pas possible à l’acheteur de dire qu’il a acheté dans l’absolu un bien à un prix inférieur à sa vraie valeur, avec une marge de sécurité. Par contre, il lui est possible de conclure qu’il a acheté à bas prix, relativement aux autres acheteurs.

Dire que les prix passés ne préjugent en rien des prix futurs me semble donc incorrect. N’ayant pas accès à la valeur d’un bien, il est par exemple possible de se positionner de manière relative en achetant par exemple un bien dans les 10 % de la fourchette basse de prix observés, ce qui me semble rationnel à défaut de savoir calculer la valeur.

 

Les chroniques de l’investisseur chronique : les conseils en investissement

rp_chronique-investisseur-300x188.jpgCe texte fait partie de la série proposée par notre ami-chroniqueur Laurent Muller.

Même si nous ne partageons pas tout-à-fait les mêmes principes d’investissement, nous nous sommes trouvés énormément de points communs et les raisonnements développés parLaurent nous ont paru marqués par le sceau du bon sens.

Il nous a semblé intéressant de vous faire profiter de ces raisonnements et c’est la raison pour laquelle Laurent tiendra, sur ce blog et à intervalles réguliers, une chronique présentant ses principes d’investissement.

Ce sera l’occasion de débattre avec l’équipe des daubasses mais aussi avec vous, ami( e) lecteur(trice) des sujets qui seront développés par notre ami.

Lorsque j’ai débuté mes investissements en actions, j’ai acheté des SICAV actions en pensant que ce support me permettrait à la fois de diversifier mon placement, ce qui est correct, et de bénéficier de l’expertise d’un professionnel. Depuis, j’ai perdu un peu de ma naïveté sur les professionnels ou les personnes donnant des conseils car même si leurs compétences et leur expérience sont bien meilleures que les miennes, leur intérêt ne rencontre généralement pas le mien. Je vais volontairement grossir le trait dans cet article, ne prenez pas tous mes propos au pied de la lettre. En réalité, je ne pense pas que les banquiers et les gestionnaires de fonds soient nécessairement de mauvais conseils mais cet article a plutôt pour but d’inciter à la prudence.

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